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→‎Crise personnelle (1952-1959) : Retrait d'une information non sourcée et anachronique --> cf. Discussion:Hergé#Psychiatre_suisse_Franz_Riklin
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Entre octobre [[1956]] et janvier [[1958]], les Studios Hergé réalisent ''[[Coke en stock]]''. Cette dix-neuvième aventure est celle du retour d'anciennes connaissances. Ainsi réapparaissent : l'émir ben Kalish Ezab, Abdallah, le général Alcazar, Dawson, le docteur Müller, le lieutenant Allan, [[Roberto Rastapopoulos|Rastapopoulos]], Bianca Castafiore, Séraphin Lampion et Oliveira da Figueira. L'intrigue tourne autour du trafic d'armes et surtout d'esclaves qu'Hergé voulait dénoncer. Accompagné de Bob de Moor, l'artiste se rend sur un cargo suédois pour y prendre des clichés qui serviront de décor pour l'aventure{{Sfn | Peeters | 1990 | p = 106}}. En parallèle, la santé psychique d'Hergé demeure instable, marquée par des rêves de blanc et angoissants. ''[[Tintin au Tibet]]'', l'album probablement le plus personnel de son œuvre, reflète bien l'état d'esprit de l'auteur à la fin des années 1950. Pour lutter contre ses démons, le dessinateur débute sa nouvelle aventure le {{date|17|septembre|1958}} : {{Citation bloc|À un certain moment, dans une sorte d'alcôve d'une blancheur immaculée, est apparu un squelette tout blanc qui a essayé de m'attraper. Et à l'instant, tout autour de moi, le monde est devenu blanc, blanc.|Interview d'Hergé{{Sfn | Sadoul | 1983 | p = 178}}.}}
 
Il consulte leun professeurpsychanalyste [[Franz Riklin]]zurichois, psychanalyste disciple de [[Carl Gustav Jung]], qui lui conseille purement et simplement d'arrêter de travailler. Mais Hergé ne tient pas compte de ses recommandations et poursuit la réalisation de l'album. ''Tintin au Tibet'' sera tout simplement le remède à cette crise des rêves et du subconscient meurtri de Georges Remi. La vingtième aventure est assez singulière et se démarque particulièrement des autres : pas de personnages secondaires, pas de méchants et un Tintin plus humain que jamais à la recherche de son ami de toujours, Tchang. Le rôle d'Haddock équilibre l'ensemble grâce à son humour décalé et râleur. C'est aussi une documentation précise sur l'[[Himalaya]], [[Katmandou]] et surtout le plus d'informations possibles sur le légendaire [[Yéti]]. Cet hypothétique [[Yéti|abominable homme des neiges]] dont l'existence fut défendue par le [[cryptozoologie|cryptozoologiste]] belge [[Bernard Heuvelmans]] et dont [[Maurice Herzog]] pensait que les traces mystérieuses qu'il avait découvertes dans la neige de l'[[Annapurna]], à haute altitude, pourraient être celles de ce primate survivant de la préhistoire<ref group=alpha>Hergé avait rencontré Maurice Herzog, vainqueur de l'Annapurna, témoin de traces mystérieuses dans la neige.</ref>. Plus on progresse vers la fin de l'album, plus la blancheur l'emporte sur les autres couleurs : une couleur pure mais qui hante le dessinateur depuis plusieurs mois. Enfin, le monde du rêve est au centre de l'intrigue : rêve prémonitoire, télépathie, lévitation{{Sfn | Peeters | 1990 | p = 110-112}}… L'histoire est terminée le {{date |25|novembre|1959}}. Libéré de ses démons, Hergé quitte sa femme Germaine, mais sans pour autant pouvoir divorcer car celle-ci ne le lui accordera qu'en 1977.
 
==== Succès mondial de Tintin (1959-1960) ====
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