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Outre l'extermination, l'Allemagne nazie était extrêmement intéressée par l'[[Spoliation d'œuvres d'art par le régime nazi|appropriation de biens]] juifs. Selon une estimation de 2010, la valeur des biens appartenant aux familles juives pillés en Italie lors de l'Holocauste entre 1943 et 1945 serait de 1 milliard de dollars US<ref name="Treatment" >{{article|langue=en|nom=Vitello|prénom=Paul|date=4 novembre 2010|titre=Scholars Reconsidering Italy’s Treatment of Jews in the Nazi Era |trans-title= |url=https://www.nytimes.com/2010/11/05/nyregion/05italians.html |périodique=[[New York Times]] |lieu= |consulté le=25 septembre 2018}}.</ref>.
 
Le contenu de la {{Lien|langue=en|fr=[[Biblioteca della Comunità Israelitica}}]] et du Collegio Rabbinico Italiano, les deux bibliothèques juives de Rome, figure parmi les artefacts les plus précieux pillés par les nazis. Dans le premier cas, la totalité des biens volés est toujours manquant, tandis que certains contenus divers ont été restitués après la guerre<ref name="Report">{{Lien web|langue=en|titre=Activity Report of the Commission for the Recovery of the Bibliographic Heritage of the Jewish Community in Rome, looted in 1943|url=https://www.lootedart.com/MJ1UB9290391|série=|éditeur=The Central Register of Information on Looted Cultural Property|date=|consulté le=30 septembre 2018}}.</ref>.
 
Le {{date-|27 septembre 1943}}, [[Herbert Kappler]] convoque le rabbin Foà, chef de la communauté juive de Rome, ainsi que le président de la communauté. Il les menace de la déportation de 200 Juifs, sauf à verser une rançon de 50 kilogrammes d'or. Mais la rançon ne permet qu'une brève pause. Deux semaines plus tard, le 15 octobre, [[Rafle du Ghetto de Rome|{{nombre|1 259| Juifs}} sont raflés]] et {{nombre|1 007}} d'entre eux sont envoyés à [[Auschwitz]]. Seuls 16 d'entre eux survivrons<ref name="Ghettorom">{{Lien web|langue=de|titre=Ghetto Rom|url=https://www.gedenkorte-europa.eu/de_de/ghetto-rom.html|série=|éditeur=Gedenkorte Europa 1939–1945|date=|consulté le=30 septembre 2018}}.</ref>.
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Ce verdict a causé beaucoup de frustration à la nouvelle génération de procureurs allemands qui souhaitaient poursuivre les crimes nazis et leurs auteurs. La décision du ''Bundesgerichtshof'' a eu d'autres répercussions, notamment en déclarant : {{citation|les auteurs ne pourraient être accusés de meurtre que si leur implication directe dans le meurtre pouvait être prouvée. Dans les autres cas, l'accusation ne pouvait être qu'un homicide involontaire.}} Cela signifiait qu'après 1960, en droit allemand, le délai de prescription pour les crimes d'[[homicide involontaire]] avait expiré<ref name="Statuelimit" />.
 
En 1969, l’Allemagne a complètement révoqué le délai de prescription en matière de meurtre, permettant ainsi de poursuivre indéfiniment les accusations de meurtre direct. Cela ne s'appliquait pas toujours aux crimes de guerre nazis jugés par les lois antérieures à 1969. Certains, comme Wolfgang Lehnigk-Emden, ont échappé à une peine de prison bien qu’ils aient été reconnus coupables du {{Lien|langue=en|trad=Caiazzo massacre|fr=[[Massacre de Caiazzo|texte=massacre de Caiazzo}}]]<ref name="Latimes">{{lien web|langue=de |date=2 mars 1995|titre=Ex-Nazi in War Crimes Case Freed on Technicality|url=http://articles.latimes.com/1995-03-02/news/mn-37872_1_nazi-criminals|consulté le=23 septembre 2018}}.</ref>.
 
=== Le rôle de l'Italie dans l'Holocauste ===
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