« Lège-Cap-Ferret » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Lège}}
{{Infobox Commune de France
| nom = Lège-Cap -Ferret
| blason =
| légende blason =
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| légende drapeau =
}}
'''Lège-Cap -Ferret''' (''Lèja-Cap-Herret''<ref>[http://www.gasconha.com/index.php?tipdoc=locs&mot=L%E8ge-Cap-Ferret Lège-Cap-Ferret sur Gasconha.com], consulté le 2 février 2010.</ref> en [[gascon]]) est une [[commune (France)|commune]] du Sud-Ouest de la [[France]], située dans le [[département français|département]] de la [[Gironde (département)|Gironde]], en [[région française|région]] [[Nouvelle-Aquitaine]].
 
Son territoire est constitué principalement par une [[presqu'île]] située entre le [[bassin d'Arcachon]] et l'[[océan Atlantique]].
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=== Relief ===
La commune de Lège-Cap -Ferret inclut la totalité de la presqu'île du cap Ferret, qui sépare l'[[océan Atlantique]] du [[bassin d'Arcachon]].
 
Cette terre de «  sable et d'eau  » s'est formée au cours du dernier millénaire par accumulation de [[Banc de sable|bancs de sable]] prenant pour appuis les terres continentales de la baronnie de Lège.
 
Le territoire de la presqu'île et celui situé à l'ouest du canal est composée de majorité de [[dune]]s qui ont été stabilisées à partir de [[1850]]. Le territoire du village de Lège est uniformément plat avec une altitude moyenne inférieure à {{unité|5|mètres}}.
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== Toponymie ==
Il n'existe ni étude ni hypothèse pour expliquer le nom de « Lège », qui au fil des siècles, a été écrit de façons diverses : «  Leyge  », «  Liège  » ou « Lège ».
 
On peut faire les constatations suivantes :
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La baronnie de Lège n'avait aucun débouché sur la [[baie d'Arcachon]], il y avait la baronnie d'Ignac entre les deux. Elle ne communiquait avec ce plan d'eau que par un ruisseau, un estey permettant l'écoulement des eaux venant des étangs du Porge.
 
Au {{s|XVI}}, il existait un port à Lège. Ce port est devenu le port d'[[Arès (Gironde)|Arès]]. L'emplacement de ce port semble avoir été déplacé lors des travaux exécutés pour la création des réservoirs actuels. Il existait un port d'Ignac qui semble avoir été confondu avec le «  port de Lège  ».
 
Pour le ruisseau reliant les étangs du Porge et le bassin, on a :
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* la Leige au {{s|XIX}}
* le canal depuis le début du {{s|XX}}
* « le fond de Lège » sur d'anciennes cartes (en général les villages portent le nom d'un élément physique les caractérisant<ref>Pourquoi ne pas admettre que le nom de Lège provient d'un ruisseau qui était dénommé « la Leige » ? Cela pourrait correspondre à la dénomination   « fond de Lège » et port sur la Lège</ref>.
 
== Histoire ==
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[[Jean-Louis de Nogaret de La Valette|Jean-Louis de Nogaret]](1554-1642), premier duc d’Epernon, grand seigneur de l'époque proche du pouvoir royal de [[Louis XIII]], parvient à faire casser la vente avec la complicité du Chapitre qui rentrera en possession de la baronnie de Lège, indemnisera Dame d’Aspremont pour 1225 écus et revendra la baronnie au duc d’Epernon pour 15 000 livres.
Ainsi, Lège entrera dans le domaine du Captal de Buch en [[1600]]. Ce n’est qu’en [[1628]] que le premier duc d’Epernon concéda la chasse au gibier d’eau, notamment dans les [[lettes]] à des gens de Lège<ref name="RAG50"/>. C'est  ce qui fait qu'au moment de la Révolution, des habitants de Lège devinrent propriétaires de ces lettes. Au décès de Jean-Louis d’Epernon en [[1642]], [[Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon|Bernard d’Epernon]], prendra la suite de son père, comme Captal jusqu’à son décès survenu en [[1661]]. Le Captalat passe à [[Captal_de_Buch#Jean-Baptiste_Gaston_de_Foix-Candale|Jean-Baptiste Gaston de Foix-Candale]](1638-1665).
 
* ''' De [[1664]] à [[1751]], [[Maison de Durfort|les Durfort]] et les Sallegourde'''
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Jusqu'à la Révolution, la [[baronnie]] de Lège-en-Buch appartient au Pays-de-Buch sans pour autant dépendre du [[Captal de Buch|Captalat de Buch]], seigneurie uniquement composée des trois paroisses de La Teste, Gujan et Cazaux. Avec la seigneurie voisine d'Ignac, cette baronnie constitue la [[paroisse]] de Lège<ref>{{Harv|Ragot|1980|p= 7}}</ref>.
 
Les terres de cette baronnie sont alors limitées par celles de la paroisse d'[[Arès (Gironde)|Arès]] à l'est, par des terres appartenant au [[Captal de Buch]] au nord et par l'océan à l'ouest et au sud. Au fur et à mesure du temps avec la réunion au continent des bancs de sables qui s'y déposent, une flèche sableuse se forme, allongeant le territoire de la baronnie vers le sud ; les seigneurs de Lège en profitent pour s'approprier ces [[lai|lais de mer]], «  espaces de dunes blanches et trous d'eau (''crohots'')  » constituant le Cap-Ferret (ou Cap-Herret), espace intéressant pour la capture au filet de quantité de [[gibier d'eau|gibiers d'eau]].
 
* ''' Revendication de la presqu’île du Cap Ferret par le Captal de Buch et le baron de Lège'''
 
À l'époque des premiers essais de [[Fixation des dunes en Aquitaine|fixation des dunes littorales]], et désirant obtenir celles du lieu-dit Piquey pour y planter des pins, [[Captal de Buch|François Amanieu de Ruat]] le Captal de Buch du moment, en obtient la concession par arrêt du [[Conseil du Roi]] [[Louis XVI]]. Cet arrêt du 23 mars 1779 a pour effet de faire passer toute la péninsule sous la juridiction du Captal. Lors de la réorganisation territoriale de 1790, qui voit le remplacement des paroisses par les communes, ladite concession de 1779 est à l'origine du rattachement du Cap-Ferret et des hameaux qui s'y trouvent, à la commune de La Teste. C'est seulement sous le règne de [[Louis XVIII]], le 23 mars 1807 que la limite séparant la commune de Lège et celle de La Teste est définie selon une ligne droite allant du «  Truc vert  » côté océan à la «  Pointe aux chevaux  » côté bassin d'Arcachon.
 
Le Cap-Ferret quartier éloigné de La Teste demeure un lieu sauvage et inhabité (Jacques Ragot). Dès la fin du {{s-|XVIII|e}}, des [[pêche à la senne|pêcheurs à la senne]] venant principalement du sud du bassin (de La Teste, de Mestras ou de Meyran) y aménagent chaque été des logis temporaires (huttes ou rudimentaires cabanes adossées aux dunes) pour être au plus près de leurs lieux de pêche.
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=== La Révolution et l'Empire ===
 
La commune de Lège est créée au début de la Révolution (création des communes et départements en 1789) sur le territoire de la paroisse de Lège qui incluait le territoire des baronnies de Lège et d'Ignac<ref>La baronnie de Lège et l'ancienne paroisse étaient confondues, mais il n'existe aucune certitude que la baronnie d'Ignac fît partie de la paroisse de Lège.</ref>. 
À cette époque, Lège est limitrophe d'Andernos (qui comprend le territoire d'Arès), dont elle est séparée par un ruisseau, la ''«  berle d'Ignac  »''.
 
En [[1807]], sous le Premier Empire, pour prévenir un possible débarquement anglais, on fortifie la Pointe par une batterie de quatre canons et un mortier servis par 30 à 50 hommes. Un sémaphore est construit à la même époque. En [[1810]], sous le commandement d'un sergent, 50 soldats du {{9e|régiment}} polonais y tiennent garnison.
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*** - étang de Lacanau, étang de Langouarde au débouché du chenal de Lège, qui se jette dans le bassin d'Arcachon ;
** [[1859]] : décret déclarant le canal d'utilité publique, la concession est donnée à messires Clerc, Tessier et compagnie ;
** [[1873]] : décret créant l'association syndicale chargée de veiller  à l'entretien des canaux ainsi créés. Le chenal de Lège (ou la Leige) n'est pas dans le décret car aucuns travaux n'ont été exécutés sur ce tronçon (l'entretien doit être considéré comme étant à la charge des propriétaires riverains si l'on considère que c'est un ruisseau, ou a la charge de la communauté nationale si l'on considère que c'est un chenal «  appellation d'origine  »).
* [[1875]] : concession d'un chemin de fer partant d'Arès à destination du Cap Ferret en passant par Claouey. Les terrains seront fournis gratuitement par les communes. Le concessionnaire recevra 100 hectares de terrain à 50 francs l'hectare sur le Cap Ferret, {{unité|1000000|francs}} de subvention du département et 300 000 francs de l'administration des eaux et forêts. Le projet ne verra jamais le jour ;
* [[1877]] : dans une géographie de la Gironde d'[[Adolphe Joanne]], on peut lire ''« la Lège ou chenal des étangs, navigable, mène au Bassin les eaux des étangs d'Hourtin et de Lacanau et celles des crastes d'une partie des landes girondines  »'' ;
* [[1890]] : dans le ''Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies'', on lit : ''« les étangs d'Hourtin et de Carcan communiquent avec l'étang de Lacanau par un canal d'assèchement, par de multiples étangs asséchés ou en voie d'assèchement celui-ci communique avec le Bassin par le chenal des étangs ou Lège  »''.
 
Se résumant jusque-là par la cueillette à pied ou le dragage en eau profonde d'huîtres sauvages, l'ostréiculture s'organise avec méthode dès le milieu du {{s-|XIX|e}}. L'adoption d'une technique innovante de captage du [[naissain]] d'huîtres mise au point par l'arcachonnais [[Jean Michelet]] et la création des premiers parcs d'huîtres plates appelées localement la « gravette » (''[[Ostrea edulis]]'') sont à l'origine d'une activité promise à un brillant avenir. Vers 1880-1890, l'ostréiculture est en plein essor et les ostréiculteurs de La Teste, Gujan et Arès obtiennent de nouvelles concessions sur le rivage nord du bassin. Pour se rapprocher de leur lieu de travail et s'épargner de longs déplacements à la rame ou à la voile depuis leurs ports d'attache, ils amènent des [[pontons]] ou construisent des cabanes (souvent sans permission) sur les plages de L'Herbe, du Canon, de Pirailhan, de Claouey, des Jacquets ou de [[Grand Piquey|Piquey]]. Certains y séjournent de plus en plus longtemps jusqu'à constituer, au fil du temps, un habitat permanent.
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Une piste ancienne de mauvaise qualité reliait les villages au bourg de Lège, avant l'aménagement d'une véritable route au début du {{s-|XX|e}}, favorisant la venue des premiers touristes parmi lesquels se trouvent [[Jean Cocteau]] et [[Raymond Radiguet]].
 
Au cours de la [[Seconde Guerre mondiale]], comme tout le littoral français allant de Belgique à l'Espagne, le Cap-Ferret se trouve en «  [[zone interdite]]  » et quelques blockhaus du [[mur de l'Atlantique]] y sont édifiés. Celui qui se trouve au plus près de l'entrée du Bassin devant chez « Hortense », est «  maquillé  » par les artistes de l'[[Organisation Todt]] pour ressembler à une villa : de fausses tuiles et des fenêtres factices sont peintes sur le béton. Au moment de leur retraite, fin août 1944, en plus que divers sabotages affectant les lignes électrique et téléphoniques, les occupants allemands font sauter le [[Phare du Cap-Ferret|phare]] qui, depuis 1840, signale l'entrée du Bassin.
 
C'est en 1976 que le territoire actuel de la commune prend le nom de "Lège-cap-Ferret" lors du rattachement du sud de la presqu'île (appartenant à la commune de La Teste de Buch) à la commune de Lège. Sur ce territoire se trouvaient les villages de Grand Piquey, Piraillan, Le Canon, L'Herbe, La Vigne, Le Cap Ferret.
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Cependant, en ce qui concerne les droits d'accès à la [[forêt usagère]] de La Teste, les droits traditionnels sont maintenus pour les habitants du cap Ferret<ref>{{Lien web|langue= |url= http://www.sudouest.fr/2015/06/02/samedi-le-cap-ferret-fete-l-usage-et-le-bois-1938276-3246.php|titre= Samedi, le Cap-Ferret fête l’usage et le bois|site= sudouest.fr|auteur= |année=2015 |consulté le= 14/8/2016 }}</ref>.
 
Lège-Cap-Ferret est soumis à un arrêté de zonage archéologique concernant une partie du centre du village et le lieu dit «  dune de campagne  » (préfecture région aquitaine- DRAC- arrêté AZ 073311 du 6 août 2007).
 
== Héraldique ==
{{Blason-ville-fr
| img1=Blason ville fr Lège-Cap-Ferret (Gironde).svg
| l1=120px
| legende1=Armes
| texte= Les armes de Lège-Cap-Ferret se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi :
 
''De gueules à la chèvre d'or surmontée en chef de trois besants du même rangés en face''.
}}
 
== Politique et administration ==
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[[Fichier:Lège-Cap-Ferret Logo.jpg|vignette|centre|Ancien logo de la ville]]
 
=== Jumelages ===
* {{jumelage|Sandhausen|Allemagne|année=1980}}
* {{jumelage|Ubeda|Espagne|année=1989}}<ref>[http://www.afccre.org/fr/annuaire_jumelles.asp Annuaire des villes jumelées]</ref>
 
== Démographie ==
{{Population de France/section}}
 
== Sites et monumentsÉconomie ==
Au-delà de l'activité ostréicole, le Cap Ferret vit essentiellement du [[tourisme]] durant la saison estivale (restaurants, bars, etc.). Elle dispose d'une discothèque, le Centaure, ouverte en 1984 et renommé le Sun en 2016<ref>[https://www.sudouest.fr/2016/02/10/cap-ferret-le-centaure-devient-le-sun-2269796-3246.php «  Cap-Ferret : le Centaure devient le Sun  »], sudouest.fr, 10 février 2016.</ref>. Une autre, le Six, ouverte en 2008, ferme en 2017, étant à la recherche d'un racheteur<ref>[https://www.sudouest.fr/2017/03/27/bassin-d-arcachon-la-discotheque-le-six-au-cap-ferret-est-vente-3-millions-d-euros-3313579-3246.php «  Cap Ferret : la discothèque Le Six est en vente à 3 millions d’euros  »], sudouest.fr, 27 mars 2017.</ref>.
 
{{section à wikifier|date=octobre 2019}}
'''Historique du tissu industriel.''' Depuis la fin du XXe siècle le tissu industriel est diffus et composé d'une grande quantité d'entreprises artisanales et de très petites entreprises (TPE), de quelques petites entreprises. Toutes sont spécialisées dans des domaines liés au développement touristique (bâtiment, travaux publics, nautisme).
 
Depuis le milieu du XIXe siècle il y a eu un certain nombre de créations d'une durée de vie ne dépassant quelques dizaines d'années
 
- Première moitié du XIXe siècle. Installation d'une forge industrielle à proximité de l'estey reliant les étangs du Porge au Bassin d'Arcachon. Le charbon venait d'Espagne par bateau, le minerai (à très faible teneur venait par charroi animal d'un site de production situé sur la commune du Porge. La production était extrêmement faible. Le site fut démantelé rapidement
 
- Deuxième moitié du XIXe siècle. Les plantations de pins sont rentabilisées. La résine issu du gemmage est exporté. Pour rentabiliser cette production la famille GORRY installe une usine (route de la gare) destinée à la distillation afin de produire de l'essence de térébenthine et d'autres produits chimiques. Cette installation fermera au début du siècle suivant
 
Les plantations doivent être "éclaircies". Les bois ont une quinzaine de centimètres de diamètre. Ils servent pour le boisage dans les puits de mine. C'est à cette époque qu'un site d'exportation est créé entre Lège et Claouey au lieu dit "Jane de Boy". Ce port qui ne possède aucune infrastructure digne de ce nom sera vite abandonné.
 
Les pins qui ont une cinquantaine d'année sont épuisés par le gemmage n'ont plus aucune valeur économique, ils sont abattus. C'est à cette époque que le maire de Lège(monsieur GUERIN) installe une importante scierie. Cet établissement, après avoir eu plusieurs propriétaires fermera ses portes (victime de l'apparition du carton pour l'emballage, de la moquette remplaçant le parquet) vers 1980
 
- Première moitié du XXe siècle. Création de quatre scieries dans le Village (M..et D.. prés de la Gare, G.. face à l'ancienne usine de distillation, J... au centre du village. Ces différentes entreprises fermeront dans les années 1960.
 
1955, création d'une laiterie. Le lait était ramassé dans les fermes jusque dans le médoc. il était traité et vendu (en période estivale sur toute la presqu'ile. Cette entreprise dura une vingtaine d'années. Elle disparut victime des nouvelles découvertes pour le traitement du lait qui devint un produit se conservant.
 
== Culture locale et patrmoine ==
=== Sites et monuments ===
[[Fichier:Canon cap ferret 0001.jpg|thumb|Le village ostréicole du Canon.]]
* Les [[réservoirs de Piraillan]].
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* Le port de plaisance de La Vigne.
* Le [[phare du Cap-Ferret]] (52 m, 258 marches) qui offre un [[panorama]] sur le [[bassin d'Arcachon]], l'[[océan Atlantique]] et la Maison du Bassin.
* Le [[lotissement de Lège]], premières villas à toiture terrasse par [[Le Corbusier]] appelé «  le quartier marocain  ».
* La [[Chapelle Sainte-Marie-du-Cap|chapelle Sainte-Marie]], chapelle mauresque de la villa algérienne ou chapelle de L'Herbe, située dans le village du même nom. Construite dans les [[années 1930]], elle est le dernier témoin d'un domaine [[style mauresque|mauresque]] détruit en partie en [[1965]] pour faire place à une nouvelle résidence. Elle est la seule chapelle de style mauresque destinée au [[culte catholique]] en France. Sur le [[clocher]] de la chapelle se trouvent la croix et le croissant, symboles des cultes chrétien et musulman. Elle est l'œuvre de l'[[architecte]] Jean-Eugène Ormières et a été commandée par Léon Lesca, conseiller général de [[La Teste]] (de 1873 à 1897), qui avait fait fortune en [[Afrique]]<ref>[http://www.lexpress.fr/region/les-lesca-bienfaiteurs-du-bout-du-monde_766068.html « Les Lesca, bienfaiteurs du bout du monde »], ''[[L'Express]]'', 21 mai 2009.</ref>.
* Dans le petit port d'ostréiculteurs de ''L'Herbe'' : une ancienne [[cantine]] itinérante qui suivait les forestiers sur leurs chantiers et qui s'y est sédentarisée, devenant un petit hôtel restaurant, et l'une des dernières cabanes de pêcheurs échouées avec la coque du [[bateau]] comme fondation.
* Le [[tramway du Cap-Ferret]], appelé aussi «  petit train du Cap-Ferret  », [[chemin de fer touristique]] et historique.
* L'église Notre-Dame-des-Flots.
* '''Eglise Saint-Pierre'''. L’église actuelle de Lège est récente et a été construite à partir de [[1928]]<ref>{{Lien web|langue= |url= http://visites.aquitaine.fr/eglise-saint-pierre-25971|titre= Eglise Saint-Pierre de Lège|site= visites.aquitaine.fr |auteur= |année= |consulté le= 6/7/2016}}.</ref>. Elle remplace la très ancienne église construite entre le {{s-|XVI|e}}, sous le règne de [[François Ier (roi de France)|François Ier]], et le {{s-|XVII|e}}, sous le règne de Louis XIV et qui aurait été la troisième église de Lège (voir ci-dessus « Déplacement du village de Lège »). Depuis des siècles, Lège est une étape des pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle par la « [[voie de Soulac]] »<ref>{{Lien web|langue= |url= http://www.compostelle33.online.fr/page-4.htm|titre= La voie de Soulac|site= compostelle33.online.fr|auteur= |année= |consulté le= 19/7/2016}}.</ref>. Au {{s-|XII|e}}, le guide du pèlerin situe les tombeaux de plusieurs compagnons de [[Roland]] aux abords de l’église Saint-Pierre de Lège. Cette ancienne église, de style fortifié avec des petites ouvertures, devint trop petite et fut donc démolie en [[1925]]. Bâtie au même emplacement, l’actuelle église Saint-Pierre de Lège contient encore des vestiges du bâtiment précédent : pierre gravée<ref name="PIE"/>, armoiries des seigneurs locaux <ref name="ARM"/>et chapiteau roman<ref name="CHA"/>. Elle est de style néo-roman et se distingue par une imposante tour-clocher munie de [[Corbeau (architecture)|corbeaux]].
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</gallery>
 
=== Personnalités liées à la commune ===
== Économie ==
Au-delà de l'activité ostréicole, le Cap Ferret vit essentiellement du [[tourisme]] durant la saison estivale (restaurants, bars, etc.). Elle dispose d'une discothèque, le Centaure, ouverte en 1984 et renommé le Sun en 2016<ref>[https://www.sudouest.fr/2016/02/10/cap-ferret-le-centaure-devient-le-sun-2269796-3246.php « Cap-Ferret : le Centaure devient le Sun »], sudouest.fr, 10 février 2016.</ref>. Une autre, le Six, ouverte en 2008, ferme en 2017, étant à la recherche d'un racheteur<ref>[https://www.sudouest.fr/2017/03/27/bassin-d-arcachon-la-discotheque-le-six-au-cap-ferret-est-vente-3-millions-d-euros-3313579-3246.php « Cap Ferret : la discothèque Le Six est en vente à 3 millions d’euros »], sudouest.fr, 27 mars 2017.</ref>.
 
{{section à wikifier|date=octobre 2019}}
'''Historique du tissu industriel.''' Depuis la fin du XXe siècle le tissu industriel est diffus et composé d'une grande quantité d'entreprises artisanales et de très petites entreprises (TPE), de quelques petites entreprises. Toutes sont spécialisées dans des domaines liés au développement touristique (bâtiment, travaux publics, nautisme).
 
Depuis le milieu du XIXe siècle il y a eu un certain nombre de créations d'une durée de vie ne dépassant quelques dizaines d'années
 
- Première moitié du XIXe siècle. Installation d'une forge industrielle à proximité de l'estey reliant les étangs du Porge au Bassin d'Arcachon. Le charbon venait d'Espagne par bateau, le minerai (à très faible teneur venait par charroi animal d'un site de production situé sur la commune du Porge. La production était extrêmement faible. Le site fut démantelé rapidement
 
- Deuxième moitié du XIXe siècle. Les plantations de pins sont rentabilisées. La résine issu du gemmage est exporté. Pour rentabiliser cette production la famille GORRY installe une usine (route de la gare) destinée à la distillation afin de produire de l'essence de térébenthine et d'autres produits chimiques. Cette installation fermera au début du siècle suivant
 
Les plantations doivent être "éclaircies". Les bois ont une quinzaine de centimètres de diamètre. Ils servent pour le boisage dans les puits de mine. C'est à cette époque qu'un site d'exportation est créé entre Lège et Claouey au lieu dit "Jane de Boy". Ce port qui ne possède aucune infrastructure digne de ce nom sera vite abandonné.
 
Les pins qui ont une cinquantaine d'année sont épuisés par le gemmage n'ont plus aucune valeur économique, ils sont abattus. C'est à cette époque que le maire de Lège(monsieur GUERIN) installe une importante scierie. Cet établissement, après avoir eu plusieurs propriétaires fermera ses portes (victime de l'apparition du carton pour l'emballage, de la moquette remplaçant le parquet) vers 1980
 
- Première moitié du XXe siècle. Création de quatre scieries dans le Village (M..et D.. prés de la Gare, G.. face à l'ancienne usine de distillation, J... au centre du village. Ces différentes entreprises fermeront dans les années 1960.
 
1955, création d'une laiterie. Le lait était ramassé dans les fermes jusque dans le médoc. il était traité et vendu (en période estivale sur toute la presqu'ile. Cette entreprise dura une vingtaine d'années. Elle disparut victime des nouvelles découvertes pour le traitement du lait qui devint un produit se conservant.
 
== Jumelages ==
 
* {{jumelage|Sandhausen|Allemagne|année=1980}}
* {{jumelage|Ubeda|Espagne|année=1989}}<ref>[http://www.afccre.org/fr/annuaire_jumelles.asp Annuaire des villes jumelées]</ref>
 
== Personnalités liées à la commune ==
* [[Joël Dupuch]], [[ostréiculteur]] et [[Restaurant|restaurateur]] au [[Cap-Ferret]]
* [[Lino Ventura]] possédait une maison au Cap-Ferret
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* [[Leonardo di Caprio]], [[Carole Bouquet]], [[Gilles Lellouche]], [[Marc Lavoine]], [[Zabou Breitman]], [[Ingrid Chauvin]], [[Jean-Louis Debré]] et [[Patrick Poivre d'Arvor]] séjournent régulièrement au Cap Ferret.
 
== Notes et référencesHéraldique ==
{{Blason-ville-fr
=== Notes ===
| img1=Blason ville fr Lège-Cap-Ferret (Gironde).svg
{{Références|group=Note}}
| l1=120px
| legende1=Armes
| texte= Les armes de Lège-Cap-Ferret se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi :
 
''De gueules à la chèvre d'or surmontée en chef de trois besants du même rangés en face''.
=== Références ===
}}
{{Références}}
 
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Lège-Cap-Ferret
| wiktionary = Lège-Cap-Ferret
}}
=== Bibliographie ===
* {{ouvrage|prénom1= Jacques |nom1=Ragot |auteur2 = |titre= Le Cap-Ferret, de Lège à la Pointe |volume= |sous-titre= |collection= |nature ouvrage=|lieu= La Teste|éditeur= édité par l’auteur|année=1980|mois=|jour=|pages totales= 205|champ libre = |isbn= | présentation en ligne = |consulté le= }} ; réimpression en 1 seul volume des tome 1 « Des origines à la fixation des dunes » et tome 2 « De l’ensemencement des dunes à nos jours », 1973
Ligne 421 ⟶ 410 :
 
=== Liens externes ===
{{Autres projets
| commons = Category:Lège-Cap-Ferret
| wiktionary = Lège-Cap-Ferret
}}
* {{Autorité}}
* {{Bases géographiques}}
* [http://www.ville-lege-capferret.fr Site officiel de la communemairie]
* [http://www.lege-capferret.com OfficeSite dude tourismel'office dedu Lège-Cap-Ferrettourisme]
 
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|group=Note}}
 
=== Références ===
{{Références}}
 
 
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