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Les relations amoureuses et sexuelles entre femmes et adolescentes sont également un sujet tabou. Très rarement reconnues, elles sont par là même rarement étudiées et analysées.}}
 
== L'attirance pédérastique dans l'art ==
{{douteux|Beaucoup d'artistes comme [[Lucien de Samosate]], [[Benvenuto Cellini]], [[Michel Ange]], [[le Caravage]], [[Léonard de Vinci]], [[Ábû Nuwâs]], [[Théophile de Viau]], [[Léon Tolstoï]], [[Paul Verlaine]], [[André Gide]], [[Oscar Wilde]], [[Walt Whitman]], [[Rudyard Kipling]], [[Thomas Mann]], [[Henry de Montherlant]], [[Roger Peyrefitte]] ou [[Pier Paolo Pasolini]], qui comptent parmi les grandes figures des cultures d'Europe et du monde, ont été inspirés à des degrés divers par leurs attirances pédérastiques — même si celles-ci restent parfois niées ou occultées.
 
D'autres artistes ont été pédérastes, sans toutefois que leurs attirances semblent transparaître dans leurs œuvres : ainsi [[Johann Rosenmüller]], [[Jean-Baptiste Lully]], [[Piotr Ilitch Tchaïkovski]] ou [[Charles Trenet]]. À l'inverse et exceptionnellement, l'amour pédérastique a pu être magnifié par des artistes dont rien ne permet de supposer qu'ils aient pu être pédérastes, tel [[Jean-Sébastien Bach]] dans l'air de [[Apollon|Phébus-Apollon]] dédié au jeune [[Hyacinthe]], dans la [[Liste des cantates de Jean-Sébastien Bach#Cantates profanes|cantate profane]] BWV 201, ''Geschwinde, ihr wirbelnden Winde (Der Streit zwischen Phoebus und Pan)''.}}
 
[[Jeremy Bentham]] publie ''Essai sur la pédérastie'' {{Commentaire biblio|Ce texte, traduit pour la première fois en français<ref>Préfacé par Louis Crompton ; trad. de l’anglais par Jean-Claude Bouyard, édité en version bilingue à Lille, chez QuestionDeGenre/GKC, 2003. Cette édition comporte aussi : Shelley, ''Discours sur les mœurs des anciens Grecs au sujet de l’amour'', 1818 (1933) ; Notice consacrée à Bentham du ''Grand dictionnaire du {{XIXe}} siècle'' de Pierre Larousse ; Beccaria, ''Des délits et des peines'', 1764, chapitre 31 ; Blackstone, ''Commentaires sur les lois d’Angleterre'', 1769, livre IV, chapitre 15 ; Diderot (dir.), ''L’Encyclopédie'', tome XV, 1765, article « Sodomie » ; Edward Gibbon, ''L’Histoire du déclin et de la chute de l’empire romain'', 1788, chap. XLIV, article « Vice contre nature » ; Helvétius, ''De l’Esprit'', 1759 ; Montesquieu, ''De l’Esprit des lois'' ; Voltaire, ''Dictionnaire philosophique''.</ref>, est le premier essai érudit connu en langue anglaise sur l’homosexualité. Il a été écrit vers 1785 par Jeremy Bentham, philosophe utilitariste et réformateur des lois anglaises. Après sa mort en 1832, le manuscrit a été donné à l’University College de Londres avec une énorme collection de papiers inédits de Bentham. L’essai fut mentionné pour la première fois dans un catalogue de ses manuscrits publié en 1937. <br>Il précède d’une génération le second essai connu sur l’homosexualité, le ''Discourse on the Manners of the Ancient Greeks Relative to the Subject of Love'' de [[Percy Bysshe Shelley|Shelley]] (écrit en 1818 mais publié seulement en 1931), et de presque un siècle ''A Problem in Greek Ethics'' de [[John Addington Symonds]] (écrit en 1873) et le ''Terminal Essay'' de Richard Burton publié avec sa traduction des ''Mille et une Nuits'' (1886) – aucun de ces essais ne traitant du sujet de Bentham, qui est la réforme de la loi.}}
 
== Notes et références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Pédérastie ».