« Renault-Nissan-Mitsubishi » : différence entre les versions

Le 19 novembre 2018, Ghosn, et Greg Kelly, respectivement [[président-directeur général]] et directeur du développement de l'alliance, sont arrêtés et placés en garde à vue au Japon pour fraude fiscale présumée et abus de biens d'entreprise, suite à une dénonciation de Nissan<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Carlos Ghosn arrêté par la justice japonaise pour avoir dissimulé des revenus au fisc, l'action de Renault dévisse|périodique=Franceinfo|date=2018-11-19|lire en ligne=https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/carlos-ghosn-entendu-par-la-justice-japonaise-pour-avoir-dissimule-des-revenus-au-fisc-les-actions-de-renault-et-nissan-devissent_3041819.html|consulté le=2018-11-25}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Renault-Nissan : la garde à vue de Carlos Ghosn prolongée de 10 jours|périodique=leparisien.fr|date=2018-11-21|issn=|lire en ligne=http://www.leparisien.fr/economie/renault-nissan-la-garde-a-vue-de-carlos-ghosn-prolongee-de-10-jours-21-11-2018-7948020.php|consulté le=2018-11-25|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Carlos Ghosn arrêté à Tokyo, Nissan veut le démettre "rapidement"|périodique=La Liberté|date=19.11.2018|issn=|lire en ligne=https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/carlos-ghosn-arrete-a-tokyo-nissan-veut-le-demettre-rapidement/464408|pages=}}</ref>. Le 20 novembre, le conseil d'administration de Renault nomme [[Thierry Bolloré]] directeur général et [[Philippe Lagayette]] président du conseil d'administration par intérim, en remplacement de Ghosn<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Affaire Carlos Ghosn : désigné pour assurer l'intérim, Thierry Bolloré a une "certaine légitimité" chez Renault|périodique=Franceinfo|date=2018-11-21|lire en ligne=https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/carlos-ghosn/affaire-carlos-ghosn-designe-pour-assurer-l-interim-thierry-bollore-a-une-certaine-legitimite-chez-renault_3044751.html|consulté le=2018-11-25}}</ref>. Le 22 novembre, le conseil d'administration de Nissan démet Carlos Ghosn et Greg Kelly de leurs fonctions<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Le conseil d'administration de Nissan démet Carlos Ghosn de son poste de président|périodique=Franceinfo|date=2018-11-22|lire en ligne=https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/carlos-ghosn/le-conseil-d-administration-de-nissan-demet-carlos-ghosn-de-son-poste-de-president_3046767.html|consulté le=2018-11-25}}</ref>, et met en place un comité pour réformer son système de rémunération et un autre pour proposer des candidats à la présidence du conseil d'administration<ref>{{Article|langue=en-US|auteur1=|titre=Nissan Board of Directors announces decisions|périodique=Nissan Motor Corporation - Global Newsroom|date=22 novembre 2018|issn=|lire en ligne=https://newsroom.nissan-global.com/releases/release-860852d7040eed420ffbaebb2241bd72-181122-01-e?year=2018|consulté le=2018-11-25|pages=}}</ref>. Selon plusieurs commentateurs, la dénonciation et les mesures du conseil d'administration de Nissan serait due à une divergence de stratégie avec Renault et ses partisans, dont Ghosn et Kelly, qui viseraient un relation plus étroite voire une fusion avec Nissan, alors que cette dernière y serait opposée voire chercherait à quitter l'alliance <ref name=":0">{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=Arrestation de Carlos Ghosn : on vous explique pourquoi cette affaire est qualifiée de "coup d'Etat" de Nissan|périodique=Franceinfo|date=2018-11-21|issn=|lire en ligne=https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/carlos-ghosn/arrestation-de-carlos-ghosn-on-vous-explique-pourquoi-cette-affaire-est-qualifiee-de-coup-d-etat-de-nissan_3043873.html|consulté le=2018-11-25|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=Bertille Bayart|auteur2=Emmanuel Egloff|titre=Renault-Nissan : Greg Kelly, le rôle du deuxième homme|périodique=Le Figaro|date=2018-11-21|issn=|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/societes/2018/11/21/20005-20181121ARTFIG00334-renault-et-nissan-a-couteaux-tires.php|consulté le=2018-11-25|pages=}}</ref>. La manoeuvre est notamment qualifiée de {{citation|coup d'État}} et [[Hiroto Saikawa]], directeur général de Nissan depuis 2017, est dépeint comme un de ces principaux instigateurs<ref name=":0" />{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Julien Dupont-Calbo|titre=Nissan : Hiroto Saikawa, le « Brutus » de Carlos Ghosn|périodique=Les Echos|date=20.11.2018|issn=|lire en ligne=https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0600180142306-hiroto-saikawa-le-brutus-de-nissan-2223218.php|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Hiroto Saikawa, fidèle à Nissan et traître à Carlos Ghosn|url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/11/22/hiroto-saikawa-fidele-a-nissan-et-traitre-a-carlos-ghosn_5387079_3234.html|site=lemonde.fr|éditeur=''[[Le Monde]]''}}.</ref>.

 

 

{{Ancre|Stratégie financière}}