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Écologie des populations, menaces : rôle des changements climatique dans leur alimentation ( source )
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== Écologie des populations, menaces ==
Contrairement aux populations forestières et montagnardes d'Amérique du Nord, le caribou migrateur n'est pas considéré comme [[espèce menacée|menacé]], mais plusieurs sources de préoccupations sont citées par la littérature scientifique :
* Les [[changements climatiques]] observés dans l'Ouest du [[Groenland]] pourraient indirectement l'affecter. En effet, des chercheurs<ref>{{Lien web |langue=en|auteur=[[The New York Times]] |titre=Colossal Squid and Parasitic Plants - The New York Times > Science > Slide Show> Slide 3 of 7|url=https://www.nytimes.com/slideshow/2008/05/02/science/050208-Sciencepix_3.html?_r=0|date=2 mai 2008|consulté le=21 aout 2016}}</ref> ont constaté en étudiant l'évolution des données de calendrier de mise bas des caribous qu'elles coïncident de moins en moins avec l'apparition et la croissance des végétaux de cette partie du monde<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Arctique : les rennes menacés par le réchauffement climatique|url=https://www.cnews.fr/videos/monde/2019-12-16/arctique-les-rennes-menaces-par-le-rechauffement-climatique-908861|site=www.cnews.fr|consulté le=2019-12-16}}</ref>. Alors que les plantes à fleurs ont déjà adapté leur cycle annuel à l'élévation de température, les dates de vêlage n'ont pas suivi. Les animaux auraient accès à une nourriture moins riche, ce qui expliquerait un taux anormalement élevé de mortalité chez les jeunes caribous (les chercheurs craignent aussi une réduction d'un facteur 4 du nombre de naissances).
* Les [[lichen]]s et champignons absorbent fortement le césium radioactif. Les rennes européens ont donc été fortement touchés par les retombées de la [[catastrophe de Tchernobyl]]<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Mathiesen S.D.| auteur2=Nordøy L. M. |auteur3=Blix A.S |titre=Elimination of radiocesium in contaminated adult female Norwegian reindeer |périodique=Rangifer |date=1990 |volume=49|numéro=3|doi=10.7557/2.10.3.823 |lire en ligne=https://www.ub.uit.no/baser/septentrio/index.php/rangifer/article/viewFile/823/788|format=pdf|consulté le=21 août 2016}}</ref>. Le lait des rennes est aussi devenu radioactif, source de risque de mutation délétères de l'ADN pour ses consommateurs humains ou pour les rennes en allaitement. Des milliers d'animaux ont dû être abattus et les éleveurs ont ensuite dû ajouter des produits chimiques (agents complexants<ref>{{Article |langue=en|auteur1=Hove K | auteur2=Staaland H|auteur3=Pedersen Ole F|titre=Effects of ammoniumiron-hexacyanoferrate on the accumulation of radiocesium in reindeer |périodique=Rangifer |date=1988 |volume=8|numéro=2|doi=10.7557/2.8.2.747 |format=pdf|lire en ligne=https://www.researchgate.net/publication/45437093_Effects_of_ammoniumiron-hexacyanoferrate_on_the_accumulation_of_radiocesium_in_reindeer/fulltext/55f8b98a08aeba1d9f114811/45437093_Effects_of_ammoniumiron-hexacyanoferrate_on_the_accumulation_of_radiocesium_in_reindeer.pdf?origin=publication_detail|consulté le=21 août 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en|auteur1=W.W Giese|titre=Ammonium-ferric-cyano-ferrate(II) (AFCF) as an effective antidote against radiocaesium burdens in domestic animals and animal derived foods |périodique=British Veterinary Journal |date=juillet-aout 1988 |volume=144|numéro=4|pages=363-369 |doi=10.1016/0007-1935(88)90065-6 |consulté le=21 août 2016}}</ref> et/ou minéraux ([[zéolite]], [[bentonite]], [[vermiculite]])) à la nourriture des rennes. {{Article détaillé|Césium 137}}
* Pour la première fois au monde, un cas de [[maladie débilitante chronique]] (CWD ou MDC) a été signalé chez un renne<ref>{{Lien web |langue=en|auteur=Rachel Becker|titre=Deadly animal prion disease appears in Europe : Nature News & Comment|url=http://www.nature.com/news/deadly-animal-prion-disease-appears-in-europe-1.19759|site=[[Nature (revue)|Nature]]|doi=10.1038/nature.2016.19759|date=18 avril 2016|consulté le=21 aout 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Julien Cauchard|titre=Premier cas européen de maladie à prion chez un renne en Norvège|url=http://www.plateforme-esa.fr/article/premier-cas-europ%C3%A9en-de-maladie-%C3%A0-prion-chez-un-renne-en-norv%C3%A8ge|date=5 avril 2016|consulté le=21 aout 2016|archiveurl=https://web.archive.org/web/20160817112904/http://www.plateforme-esa.fr/article/premier-cas-europ%C3%A9en-de-maladie-%C3%A0-prion-chez-un-renne-en-norv%C3%A8ge|archivedate=17 août 2016|brisé le=}}</ref>, confirmé par un communiqué de l’Institut vétérinaire norvégien le 4 avril 2016<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=CWD-alliance|titre=The first detection of Chronic Wasting Disease (CWD) in Europe|url=http://cwd-info.org/the-first-detection-of-chronic-wasting-disease-cwd-in-europe/|date=5 avril 2016|consulté le=21 aout 2016}}</ref>, chez une femelle dans un groupe de rennes sauvage (''Rangifer tarandus tarandus'') trouvé dans le sud du pays lors d’une opération de capture de rennes destinés à être équipé de balises satellite. Le renne capturé était en mauvaise santé et est mort peu après. Le programme norvégien de surveillance des maladies à prion chez les ongulés sauvages a été alerté. La maladie semble être la même que l'encépahlopathie spongiforme des cervidés dénommée « Chronic wasting disease », ou CWD en Amérique du Nord, maladie préoccupante, car s'étant montrée très contagieuse et inéluctablement mortelle chez les cervidés nord-américains<ref>{{Lien web |langue=en|auteur=Helen R. Pilcher|titre=Chronic wasting disease spreads with ease : Nature News|url=http://www.nature.com/news/2003/030904/full/news030901-5.html|date=4 septembre 2003|site=[[Nature (revue)|Nature]]|doi=10.1038/news030901-5|consulté le=21 aout 2016}}</ref>. Mi-mars 2016 ce cas norvégien a été confirmé par des tests biochimiques et immuno-histochimiques réalisé à l'« Institut vétérinaire norvégien » d’[[Oslo]]. Une fois malade, l'animal répand des prions infectieux via sa [[salive]], son [[urine]] et ses [[fèce]]s (ainsi que par le « velours » des bois). Peu après deux autres cas ont été trouvés en Norvège (deux femelles d'élan) : le 12 mai 2016 dans une population qui n'a pas de contact direct avec le premier cas<ref>{{Lien web |auteur= Alizé Mercier|titre=Un deuxième cas de CWD dans la faune sauvage en Norvège - point de situation 2016-02 du 31 mai 2016|url=http://plateforme-esa.fr/article/un-deuxi%C3%A8me-cas-de-cwd-dans-la-faune-sauvage-en-norv%C3%A8ge-point-de-situation-2016-02-du-31-mai|date=1er juin 2016|consulté le=21 aout 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|format=pdf|langue=en|titre=Location of two cases of chronic wasting disease in Norway|url=http://ec.europa.eu/food/animals/docs/reg-com_ahw_20160601_pres_chronic-wasting-disease-map-norway.pdf|auteur=SCoPAFF (Animal Nutrition Section of the Standing Committee on Plants, Animals Food and Feed)|date=3 juin 2016|consulté le=21 aout 2016|tradution titre=Situation géographique des premiers cas de maladie débilitante chronique en Norvège}}</ref> et le 14 juin 2016 dans le secteur du premier cas<ref>{{Lien web |auteur=The British Deer Society|langue=en|titre=Chronic Wasting Disease (CWD)|url=http://www.bds.org.uk/index.php/research/chronic-wasting-disease-cwd|date=|consulté le=21 aout 2016}}</ref>. Deux autres rennes sauvages atteints (portant le total à 5) ont été trouvés en octobre 2016, également dans la zone [[Skarvheimen|Nordfjella]] (pour {{nombre|300|rennes}} sauvages et {{nombre|1000|cerfs}} testés) à l'occasion de la chasse d'automne. L'un de ces deux rennes ne présentait pas de symptômes, ce qui invite à aussi tester les animaux apparemment sains souligne la Direction norvégienne de l'environnement<ref>
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