« Jean-Yves Ollivier » : différence entre les versions
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'''Jean-Yves Ollivier''', né le {{date|8|octobre|1944}} à [[Alger]], est un homme d’affaires français qui a fait fortune dans le négoce de matières premières extraites en [[Afrique]]<ref>[https://www.huffingtonpost.fr/jean-yves-ollivier/]</ref>. Président de la [[Fondation Brazzaville]], très proche du régime du président [[Sassou Nguesso|Sassou-Nguesso]] et de la droite française, il a été impliqué à plusieurs reprises dans des efforts diplomatiques discrets ou [[diplomatie parallèle|parallèles]] en Afrique<ref>[http://www.slateafrique.com/auteur/97773 Slate.]</ref>.
== Biographie ==
=== Enfance ===
Né à [[Alger]], issu d'une famille de [[Pieds-noirs]], il est rapatrié en métropole en [[1962]]. Plus tôt, à l'âge de 13 ans, il était parti en cachette en [[URSS]] avec des jeunes communistes<ref name="VF">[[Hervé Gattegno]], [https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/articles/mandela-rencontre-avec-jean-yves-ollivier-homme-d-affaires-francais/14599 « "Comment j'ai fait libérer Mandela" »], ''[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]'' n°10, avril 2014, p. 98-107 et 168-170.</ref>. Sympathisant de l'Algérie française, il est arrêté en [[1964]] (il a alors 17 ans) pour activités liées à l'[[Organisation armée secrète|OAS]] et incarcéré cinq mois à la [[prison de la Santé]] (Paris), pour leur avoir servi de coursier<ref name="Fig">Adrien Jaulmes, « Jean-Yves Ollivier, le mystérieux "Monsieur Jacques" », ''[[Le Figaro]]'', encart « Culture », lundi 24 mars 2014, p. 46.</ref>.
=== Carrière professionnelle ===
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Au début des années 1970, après le [[premier choc pétrolier]], il s’intéresse au marché des hydrocarbures. En 1980, il crée sa propre compagnie dans ce domaine : Vitank, en s’associant à Henk Vietor, Peter de Savary et Arhmed Mannai. Il dirige aussi la société Comoil<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Antoine Glaser|titre=Africafrance|sous-titre=Quand les dirigeants africains deviennent les maîtres du jeu|passage=|lieu=|éditeur=Fayard|date=2014|pages totales=232|isbn=978-2213677309|lire en ligne=}}</ref>.
De 1984 à 1989, Jean-Yves Ollivier dirige la société de négoce de charbon Coal Trading Corporation (CTC). En 1986, il devient le directeur de Charbons de France.
En 2009, il conclut la vente de 25 % de la plateforme offshore Marine XII au [[République du Congo|Congo-Brazzaville]], appartenant à l’[[ENI (entreprise)|ENI]] et à la [[SNPC]], à la compagnie londonienne New Age<ref>http://lenergiedavancer.com/la-coree-du-sud-investit-dans-le-petrole-congolais/2012/10/31/</ref>.
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Jean-Yves Ollivier est très proche, sans doute dès la fin des années 70, de [[Michel Roussin]], directeur de cabinet du directeur général du [[Service de documentation extérieure et de contre-espionnage|SDECE]] (services de renseignement extérieur français) de 1977 à 1981, puis se trouve à la tête du cabinet de Jacques Chirac, d'abord à la [[mairie de Paris]], puis à Matignon, de 1984 à 1993<ref name=":1" />. Il met Jean-Yves Ollivier en contact avec [[Jacques Chirac]], qu'il aurait conseillé en matière d'affaires africaines<ref>http://www.atlantico.fr/decryptage/relations-france-afrique-ne-se-limitent-pas-francafrique-jean-yves-ollivier-513516.html</ref>{{,}}<ref name="VF"/>.
En 1985, Jacques Chirac lui demande de mener une mission secrète visant à libérer quatre otages français (Marcel Fontaine, Marcel Carton, [[Jean-Paul Kauffmann|Jean-Paul Kaufmann]] et [[Michel Seurat]]) retenus au Liban<ref name="jeanyvesollivier.com">http://www.jeanyvesollivier.com/jean-yves-ollivier-biographie/</ref>{{
==== Opération Condor (1987) ====
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En 1989, il initie le processus de médiation des [[Comores (pays)|Comores]], qui fait suite au coup d’État du mercenaire français [[Bob Denard]]. Cet accord conduit au départ de ce dernier de l'île<ref>Nakidine Mattoire, (2004), Les Comores de 1975 à 1990 : une histoire politique mouvementée, Editions L'Harmattan, 192 pages. (p. 137)</ref>.
En 1990, Jean-Yves Ollivier organise la visite en France du nouveau président sud-africain [[Frederik de Klerk]].
{{référence nécessaire|Entre 1997 et 2002, il organise plusieurs rencontres secrètes à [[Brazzaville]] entre des représentants ougandais et du Soudan qui menaient une guerre par mouvements rebelles interposés. Ces rencontres ont conduit à l'ouverture de l'ambassade d'Ouganda à Khartoum en octobre 2000, en présence de Jean-Yves Ollivier et du directeur de la sécurité extérieure de Kampala de l'époque : [[Amama Mbabazi]], qui devint Premier ministre en 2011|date=26 octobre 2019}}.
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