« Conversion d'électricité en gaz » : différence entre les versions

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<br />Le gaz produit est utilisé sur place ou injecté dans les réseaux existants (de distribution ou de transport de [[gaz naturel]]) permettant ainsi leur stockage, leur transport et leur valorisation par mélange avec le gaz naturel.
 
Ce procédé est promu par plusieurs scénarios de [[transition énergétique]], dont en France les scénarios « [[association négaWatt|négaWatt]] 2017 »<ref>Comparer [https://negawatt.org/scenario/sankeys/2015-simplifie diagramme 2015 simplifié] et [https://negawatt.org/scenario/sankeys/2050-simplifie diagramme 2050 simplifié] sur negawatt.org Le scénario prédit la production de {{unité|94,5 [[TWh/a]]}} de gaz de synthèse, au prix d'une perte de {{unité|99,8 [[TWh/a]] d'électricité}}, ce en [[France]] pour 2050. Le rendement du procédé PowerToGas serait bien d'environ 50% dans ces conditions.</ref>, « Le stockage de l’énergie électrique : une dimension incontournable de la transition énergétique, avis du Conseil économique, social et environnemental de juin 2015<ref>{{Lien web|langue = |date = |titre = Le stockage de l’énergie électrique : une dimension incontournable de la transition énergétique|url = http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/154000390.pdf|site = ladocumentationfrancaise.fr |consulté le = }}</ref>, « Vision 2030-2050 » de l’[[ADEME]]<ref>[http://www.ademe.fr/contribution-lademe-a-lelaboration-visions-energetiques-2030-2050 Contribution de l'ADEME à l'élaboration de visions énergétiques 2030-2050]</ref> et « [[GrDF]] 2050 »<ref>[http://bibliotheque.grdf.fr/fileadmin/user_upload/images/actualites/DNTE_scenarioGrDF_Facteur_4_avril2013.pdf Scénario Facteur 4 GrDF]</ref>. Il répond au besoin d’absorber les surplus de production d’électricité dans des hypothèses de mise en œuvre massive des [[énergies renouvelables]] à l'horizon 2030<ref name="Ademe">[http://www.ademe.fr/etude-portant-lhydrogene-methanation-comme-procede-valorisation-lelectricite-excedentaire Étude portant sur l’hydrogène et la méthanation comme procédé de valorisation de l’électricité excédentaire]'', [[ADEME]], [[GRTgaz]], [[GrDF]], septembre 2014</ref>, ce qui est le cas de la France, qui s’est fixé l’objectif de porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation finale brute en énergie avec la loi du {{date-|17 août 2015}} relative à la transition énergétique pour la croissance verte<ref>{{Lien web|langue = |date = |titre = Loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte|url = http://www.legifrance.gouv.fr/affichLoiPubliee.do?idDocument=JORFDOLE000029310724&type=general&legislature=14|site = |consulté le = }}</ref>. En outre, l’Allemagne et le Danemark, deux États fortement impliqués dans la transition énergétique, se sont aussi engagés dans le développement de la filière.
 
Les énergies renouvelables fluctuantes (éolien, photovoltaïque) produisent une part croissante de l'électricité. Ceci implique des périodes de plus en plus importantes durant lesquelles la production dépassera localement la demande en dépassant éventuellement les capacités classiques de flexibilité et de stockage actuelle du système électrique : la conversion en un autre vecteur énergétique est l'une des solutions à ce problème : {{refnec|le ''Power-to-gas'' apporte une certaine flexibilité au système énergétique et permettra d'augmenter la part d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale|Pourquoi? comment?}}.
 
Le Power-to-gas permet ainsi de répondre à deux [[enjeu]]x essentiels pour réussir la transition énergétique : sortir des énergies non-renouvelables (qui s'épuisent et polluent) et réduire les émissions de gaz à effet de serre. En outre, le réseau de gaz existe déjà: aucune infrastructure nouvelle n'est à construire.