« Yves Bouvier » : différence entre les versions

Yves Bouvier abandonne l'université<ref>{{Article |langue=anglais |auteur1= |titre=The Bouvier Affair |périodique=The NewYorker |date=31/01/2016 |issn= |lire en ligne=https://www.newyorker.com/magazine/2016/02/08/the-bouvier-affair |pages= }}</ref> et son père l'embauche comme stagiaire au sein de l’entreprise familiale<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Publiart - Natural Le Coultre, le transport au sommet de son art depuis 150 ans - - WorldTempus|url=http://fr.worldtempus.com/article/publiart-natural-le-coultre-le-transport-au-sommet-de-son-art-depuis-150-ans-6495.html|site=fr.worldtempus.com|consulté le=2019-11-15}}</ref>. Il travaille aux côtés de son père dès le début des années 1980 et passe plus de dix ans dans tous les départements de l'entreprise Natural Le Coultre: du camionnage au déménagement, en passant par les opérations de transfert industriel<ref name="Natural Le Coultre: un nom qui parcourt le monde - Bertrand Schautz - Google Books">[https://books.google.ch/books/about/Natural_Le_Coultre.html?id=GKtKngEACAAJ&redir_esc=y Google Books.]</ref>.

 

L'entreprise, spécialisée initialement dans le déménagement et l'entreposage, est fondée en 1859 par Étienne Natural. Elle porte alors le nom de Natural Transports<ref name="worldtempus"/>.

 

En 2017, Natural Le Coultre est vendue à un armateur français, André Chenue SA, en raison de problèmes financiers et juridiques<ref>{{Article |langue=en-US |prénom1=Graham |nom1=Bowley |titre=Yves Bouvier Sells His Geneva-based Art Storage Company |périodique=The New York Times |date=2017-10-27 |issn=0362-4331 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/2017/10/27/arts/yves-bouvier-sells-his-geneva-based-art-storage-company.html |consulté le=2020-01-10 }}</ref>. La même année, dans le cadre de l'enquête pour fraude fiscale présumée d'Yves Bouvier, des fonctionnaires de l'Administration fédérale des contributions (AFC) séquestrent l'un des bâtiments de Natural Le Coultre à Genève, d'une valeur de 4,5 millions de francs suisses<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Le fisc fédéral enquête sur Yves Bouvier |périodique=Le Temps |date=04/09/2017 |issn= |lire en ligne=https://www.letemps.ch/suisse/fisc-federal-enquete-yves-bouvier |pages= }}</ref>.

 

Dès 2005, Yves Bouvier entreprend d'exporter son modèle commercial à l'étranger<ref name="LeTempsAsc">{{Lien web|url=http://www.letemps.ch/Page/Uuid/f0cd6402-bdeb-11e4-b1aa-59105399a835/Yves_Bouvier_une_ascension_fulgurante_dans_le_monde_de_lart|titre=Yves Bouvier: une ascension fulgurante dans le monde de l’art|date=27 février 2015|site= [[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]}}</ref>. Qualifiés de « trous noirs » par l’eurodéputée [[Evelyn Regner]] du fait de leur absence de traçabilité, les ports francs regroupent des services spécialisés destinés aux collectionneurs, aux musées et aux entreprises<ref>{{Lien web|langue=en|nom1=Rapoza|prénom1=Kenneth|titre=EU Spotlights New Ways To Bribe And Launder Money|url=https://www.forbes.com/sites/kenrapoza/2019/04/19/eu-spotlights-new-ways-to-bribe-and-launder-money/|site=Forbes|consulté le=2019-12-09}}</ref>.