« El Eulma » : différence entre les versions

La ville d'El-Eulma se situe non loin, à environ 6km, du site archéologique de [[Aïn Hanech|Ain Haneche]] considère comme un des plus ancien site archéologique d’Afrique et du monde datée par paléomagnétisme à 1 800 000 année.<ref name=":0" /> C'est aussi sur dans cette région que se trouve le site archéologique de ''Tarlist'', où ont été retrouvés une basilique et un reliquaire du VIe siècle.

 

Durant l’antiquité, la région d’El-Eulma était reliée à la Numidie avec pour chef lieu les ruines antique de Djemila (à 30 km d'El-Eulma) contrairement à la ville voisine de [[Sétif]] (à 27 km à l’Ouest de Sétif) qui appartenait alors à la [[Maurétanie]] (Césarienne puis Sétifienne à la suite de la réforme du III siècle de [[Dioclétien]]).

 

L’Oued El-Deheb (littéralement: la rivière d’or) était à cette époque la frontière entre la Numidie et à la Maurétanie. Par la suite en l’an 42, à la suite de la [[Révolte d'Aedemon|révolte d’Aedemon]] l’empereur romain claude annexe la Maurétanie dont le trône était alors vacant unifiant l’Afrique du Nords sous l’égide de l’[[empire romain]].<ref name=":0" />

 

Au VIII siècle, le générale arabe [[Oqba Ibn Nafi al-Fihri|Okba Ibn Nafis Al Fihri]] installe un poste de ravitaillement militaire et un centre de soin non loin de la montagne Bram (dont le nom dérive de l'arabe Brao signifiant "il sont guérit") dans la région d’El-Eulma avec l’aide des habitant locaux. Les traditions locales rapportent que les habitants locaux se sont engagées en grands nombres sous les étendards de l’armée de Okba Ibn Nafis.<ref name=":0" />

 

A 40 km au le nord d'El Eulma, à Beni Aziz se trouve les ruines d' Ikdjane où serait née la dynastie des Fatimides.<ref name=":0" /> Le quatrième [[calife]] [[Fatimides|fatimide]], [[Al-Muizz li-Dîn Allah]], est par ailleurs né dans la région d’El-Eulma.

 

En 1541, le [[Bey de l'Ouest (Algérie)|Bey de l’Ouest]] de la [[Régence d'Alger|Régence d’Algérie]] convoque dans Constantine, alors la capitale du Beylikat, l’Emir Ali Abu Akkaz Ibn Sakhri est l’investit du titre de Cheikh El Arab. En 1550, le Bey d’Alger Hassan Pacha manda le nouveau Cheikh El Arab d’El Eulma d’escorter l’armée d’Alger lors des l’expéditions saharien de Biskra, Ourgla et Touggourt de 1552.<ref name=":0">http://www.el-eulma.com/satarno/histoire_d%27ElEulma.htm</ref>

 

 

Durant l'occupation française, à partir de 1862 El Eulma fut renommé ''Saint-Arnaud'' (en référence au générale français éponyme) jusqu'à l'indépendance en 1962 où la ville récupère son ancien nom. Lors du [[Révolte des Mokrani|soulèvement Algérien de 1870]], El Eulma fut le théâtre de nombreuses opérations militaires entre les Algériens et l'armée françaises.

 

Dans les années 1970, le président algérien [[Houari Boumédiène|Houari Boumediene]] fait une visite a El-Eulma où il est reçu triomphalement de la part des habitants de la ville et par le maire de l'époque Allaoua Zid. Depuis les années 1990, la ville à vue sa population augmenter suite à l'[[Exode rural|exode rurale]] et aux migration provenant de région alentour. Dans les années 1970, le gouvernement algérien installe dans la région deux importante usines de fabrication d’appareils de mesure et contrôle diverses (dont notamment des appareilles de soudures).<ref name=":0" />

 

== Économie ==