« Jean Zay » : différence entre les versions

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|jusqu'au fonction4={{date-|||1940}}<br/><small>({{durée|14|03|1937|||1940}})</small>|successeur 4=<small>''Seconde Guerre mondiale''</small><br/>Jean Grosbois <br><small>(indirectement)</small>|président 2=[[Albert Lebrun]]|législature 3=[[XVe législature de la Troisième République française|{{XVe}}]] et [[XVIe législature de la Troisième République française|{{XVIe}}]]|réélection3=[[Élections législatives françaises de 1936|3 mai 1936]]}}
 
Il est gentil
'''Jean Zay''' est un [[Avocat (métier)|avocat]] et [[personnalité politique|homme politique]] [[France|français]], né le {{date de naissance-|45
|août|1904}}<ref name="DicoParlement1889">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Collectif |titre=Dictionnaire des parlementaires français; notices biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940 ; publié sous la direction de Jean Jolly, archiviste de l'Assemblée nationale |sous-titre= |éditeur=[[Presses universitaires de France]] |lieu=Paris |année=1960 |volume= |tome= |pages totales= |passage=3 232-3 234 |isbn= |lire en ligne=http://www.assembleenationale.fr/histoire/biographies/1889-1940/Lettre_Z/Pages%20de%20Z.pdf }}.</ref> à [[Orléans]] et assassiné par la [[Milice française|Milice]] le {{date de décès-|20|juin|1944}} à [[Molles]] ([[Allier (département)|Allier]]).
 
Au cours de sa vie, Jean Zay assure les fonctions de sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil, [[Ministre de l'Éducation nationale (France)|ministre de l'Éducation nationale]] et des [[Beaux-arts (disciplines)|Beaux-Arts]], [[Liste des députés du Loiret|député du Loiret]] et [[Conseiller départemental#Historique|conseiller général]].
 
Pendant ses quarante-quatre mois au gouvernement du [[Front populaire (France)|Front populaire]], Jean Zay a institué<ref>[[François Hollande]], discours d’hommage solennel de la nation, lors de l’entrée au Panthéon le 27 mai 2015.</ref>, au titre de l’Éducation nationale : les trois degrés d’enseignement, l’unification des programmes, la prolongation de l’obligation scolaire à quatorze ans, les classes d’orientation, les activités dirigées, les enseignements interdisciplinaires, la reconnaissance de l’apprentissage, le sport à l’école<ref>{{Lien web
|langue=fr
|url=http://www.slate.fr/story/102113/jean-zay-reformateur-contrarie-ecole-francaise
|titre=Jean Zay, réformateur contrarié de l'école française
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|auteur=Robin Verner
|lien auteur=
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|jour=27
|mois=mai
|année=2015
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|consulté le=15 mars 2018
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}}.</ref>, les œuvres universitaires<ref>Les œuvres universitaires sont devenues le Cnous et les Crous après la guerre.</ref> ; et au titre des Beaux-Arts : le [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], le [[Musée national des Arts et Traditions populaires (Paris)|Musée national des arts et traditions populaires]], le Musée d’Art moderne, la [[Réunion des théâtres lyriques nationaux]], le [[festival de Cannes]].
 
Les cendres de Jean Zay ont été transférées au [[Panthéon (Paris)|Panthéon]] le 27 mai 2015.
 
== Biographie ==
=== Enfance et études ===
[[Fichier:Maison natale Jean-Zay.JPG|vignette|gauche|Maison natale de Jean Zay au 29, rue du Parc à Orléans.]]
Son père, Léon Zay, était issu d'une [[Histoire des Juifs en Lorraine|famille juive originaire de Metz]] par son père et d'une famille juive alsacienne d'[[Odratzheim]] par sa mère, née Hélène Lévy. Né et mort à Orléans, Léon Zay fut le directeur du journal régional radical-socialiste ''[[Le Progrès du Loiret]]''<ref group="Note">On a longtemps écrit que le nom ''Zay'' dérive, comme celui de ''[[Sée]]'', de celui de la [[Seille (affluent de la Moselle)|Seille]], un affluent de la Moselle. Selon [http://judaisme.sdv.fr/histoire/villes/metz/famill.htm Pascal Faustini], il est plus vraisemblable qu'il est porté par des familles juives originaires de Zélande : [[Anvers]] accueillit au {{s-|XVI}} des juifs chassés d'Espagne et du Portugal.</ref>. Sa mère, Alice Chartrain, institutrice de religion [[Protestantisme|chrétienne protestante]], est originaire de la [[région naturelle de France|région naturelle]] de la [[Beauce (France)|Beauce]]. Jean et sa sœur cadette Jacqueline sont élevés dans la foi protestante<ref name="DicoParlement1889">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Collectif|titre=Dictionnaire des parlementaires français; notices biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940 ; publié sous la direction de Jean Jolly, archiviste de l'Assemblée nationale|sous-titre=|volume=|tome=|passage=3 232-3 234|lieu=Paris|éditeur=[[Presses universitaires de France]]|année=1960|pages totales=|isbn=|lire en ligne=http://www.assembleenationale.fr/histoire/biographies/1889-1940/Lettre_Z/Pages%20de%20Z.pdf}}.</ref>.
 
Jean Zay est élève au [[lycée Pothier]] d'[[Orléans]], où il rencontre le futur directeur du [[conservatoire à rayonnement départemental d'Orléans|conservatoire national de musique d'Orléans]], [[René Berthelot]], qui devient l'un de ses proches. Il y fonde un journal lycéen et obtient un prix de composition de [[littérature française]] au [[concours général]] de [[1922 en France|1922]], puis un prix de [[philosophie]] au concours de [[1923 en France|1923]]<ref name="DicoParlement1889"/>.
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