« Crise du canal de Suez » : différence entre les versions

Les origines de ce conflit remontent à [[1952]], lors du renversement de la monarchie de [[Farouk Ier|Farouk {{Ier}}]] par les [[Mouvement des officiers libres|officiers libres]] de l'armée égyptienne. Cette « révolution » à la fois sociale et nationale abolit la [[monarchie]] en [[Égypte]], d'abord sous la conduite du général [[Mohammed Naguib|Naguib]] puis du lieutenant-colonel [[Gamal Abdel Nasser|Nasser]], et s'efforce de lutter contre l'[[impérialisme]] étranger. Le nouveau gouvernement abandonne les clauses de coopération avec les forces européennes et adopte une tendance nationaliste et autoritaire. Ce changement de position entraîne un conflit avec la [[France]] et le [[Royaume-Uni]] à propos du canal de Suez, jusqu'alors aux mains de capitaux franco-britanniques. D'ailleurs des troupes britanniques demeurent stationnées dans la zone du canal jusqu'en février 1956 alors que le [[protectorat]] britannique sur l'Égypte est fini depuis son indépendance acquise en 1936.

 

La conclusion du [[Pacte de Bagdad]], en février 1955, pousse l’Égypte à se tourner vers l’URSS et obtenir des ventes d’armes par la Tchécoslovaquie<ref name=oud>Article de Anne-Lucie Chaigne-Oudin, sur LES CLÉS DU MOYEN-ORIENT, le 9 mars 2010 [https://www.lesclesdumoyenorient.com/Crise-de-Suez-de-1956.html]</ref>. L’Égypte renforce aussi son dispositif par la signature d’un pacte militaire en octobre 1955, avec la Syrie, l’Arabie Saoudite rejoints en avril 1956 par le Yémen<ref name=oud/>.