« La Ruche qui dit oui ! » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Bichnou (discuter | contributions)
Changement titre "Accusation d'uberisation"
Arthur Crbz (discuter | contributions)
m Révocation des modifications de Bichnou (d) problème de neutralité (HG) (3.4.9)
Ligne 90 :
Le risque de confusion dans l'esprit du grand public entre le service de La Ruche qui dit Oui ! et les [[Association pour le maintien d'une agriculture paysanne|AMAP]] a entrainé la publication de plusieurs articles détaillant [https://www.lexpress.fr/styles/forme/tout-sur-la-ruche-qui-dit-oui-ses-avantages-ses-inconvenients-la-difference-avec-une-amap_1751837.html les différences] entre ces deux systèmes. D'autres articles signalent que le travail accompli est peu rémunérateur pour les responsables de Ruche, et accusent ainsi l'entreprise d'[[Uberisation|ubérisation]]<ref name="UQD1MF">{{Lien web | auteur1= Simon Barthélémy | titre=Ruche qui dit oui, Amap : ce qu’en pensent les paysans | url=http://rue89bordeaux.com/2014/12/ruche-dit-oui-amap-paysans-circuit-court/ | site=[[Rue 89]] | date=11 décembre 2014 | consulté le=22 août 2017}}</ref>{{,}}<ref name="natura-sciences" />{{,}}<ref>{{Lien web|auteur1 = Jean-Christophe Féraud | langue = Français|titre = L’uberisation en dix leçons |url = http://www.liberation.fr/futurs/2015/06/25/l-uberisation-en-dix-lecons_1337247|site =[[Libération (journal)|Libération]]|date = 25 juin 2015|consulté le =22 Août 2017}}</ref>.Selon le dossier de presse de l'entreprise : « Les deux systèmes ont leur place mais ne s'adressent pas nécessairement au même public »<ref name="natura-sciences" />{{,}}<ref name="miramap">{{Lien web | titre=Lettre ouverte à Thomas Mahler et Clément Pétreault Journalistes au Point | url=http://miramap.org/IMG/pdf/lettre-ouverte-miramap-26nov2014.pdf | format=pdf | site=Mouvement Inter-Régional des AMAP | date=26 novembre 2014 | consulté le=22 août 2017}}</ref>{{,}}<ref name="UQD1MF" />. La démarche des [[Association pour le maintien d'une agriculture paysanne|AMAP]] s’inscrit dans le long terme puisque pendant une période définie, les producteurs et les consommateurs établissent un contrat qui définit leurs droits et leurs devoirs l’un envers l’autre. Ce système permet d’assurer une certaine stabilité des ventes aux agriculteurs. Si La Ruche qui dit Oui ! profite d’un plus grand réseau que les [[Association pour le maintien d'une agriculture paysanne|AMAP]], les producteurs peuvent se retrouver dans une certaine précarité lorsque la demande n’est pas régulière. Pour se défendre, La Ruche qui dit Oui ! met en place une communication transparente qui s’appuie sur la promotion d’une agriculture locale, qui se veut complémentaire des [[Association pour le maintien d'une agriculture paysanne|AMAP]]<ref name=":0">{{Lien web|langue=français|titre=« La Ruche qui dit oui : le business lucratif du "consommer local" »|url=https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/crise-des-eleveurs/la-ruche-qui-dit-oui-le-business-lucratif-du-consommer-local_1013153.html|site=www.francetvinfo.fr|périodique=France tv info|date=2015|consulté le=6 mai 2019}}</ref>.
 
== Accusation d'ubérisation ==
== Uber or not Uber ? ou Pourquoi la Ruche qui dit oui ! n'est pas Uber ==
{{Style non encyclopédique section|date=novembre 2019}}
{{Qui|Des chercheurs}} privilégient le terme de « plateformisation » à [[Uberisation|ubérisation]] qui réfère à un paradigme de plateformes {{Référence souhaitée}}. Ce phénomène bouleverse notre rapport au travail et à l’emploi en entraînant notamment une confusion du marché et de l’entreprise, ainsi, les activités ne sont plus gérées et encadrées dans une structure précise et devant respecter des lois. Les plateformes concernées se caractérisent également par leur faculté à coordonner différents acteurs économiques lors de la transaction financière tels que les producteurs, les consommateurs, le personnel logistique, les terminaux de paiement, etc. Ces entreprises de mise en relation comme La Ruche qui dit Oui ! ou encore [[Uber (entreprise)|Uber]] remettent en cause l’institution salariale en proposant un travail à la demande, qui s’inscrit dans le ''[[digital labor]]''. En plus d’être sous-rémunérés, les producteurs ne sont pas salariés de l’entreprise et ne disposent donc pas de protection sociale en cas d’accident ou de la fermeture d’une Ruche, comme les chauffeurs VTC. De plus, ils effectuent un travail important de gestion des commandes et des déplacements coûteux et chronophages aux lieux de distribution, ce qui constitue un travail implicite<ref>{{Lien web|langue=français|auteur1=Casilli Antonio|titre=« DIGITAL PLATFORM LABOR : TRANSFORMATIONS DU TRAVAIL ET NOUVELLES INÉGALITÉS PLANÉTAIRES »|url=http://www.casilli.fr/tag/sociologie-du-travail/|site=http://www.casilli.fr|périodique=|date=2016|consulté le=6 mai 2019}}</ref>.