« Masculinisme (idéologie) » : différence entre les versions
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Le '''masculinisme''', ou '''hominisme''', est une forme contemporaine d'[[antiféminisme]] soutenant que les [[homme]]s sont en [[Crise de la masculinité|crise]] à cause d'une supposée {{lien|trad=Feminization (sociology)|fr=Féminisation (sociologie)|texte=féminisation de la société}} .
== Définitions ==
Le masculinisme est analysé comme étant une forme contemporaine d'[[antiféminisme]]<ref name=DD2009>{{Article |prénom1=Francis |nom1=Dupuis-Déri |titre=Le « masculinisme » : une histoire politique du mot (en anglais et en français) |périodique=[[Recherches féministes]] |volume=22 |numéro=2 |date=2009 |issn=0838-4479 |issn2=1705-9240 |doi=https://doi.org/10.7202/039213ar |éditeur=[[Érudit (édition)|Érudit]] |lire en ligne=http://www.erudit.org/fr/revues/rf/2009-v22-n2-rf3635/039213ar/ |consulté le=2020-01-08 |pages=97–123}}.</ref> ; les [[Québécois (peuple)|québécois]] [[Mélissa Blais]] ([[sociologue]]{{note|groupe=alpha|Melissa Blais est professeure associée à l'institut de recherches et d'études féministes (IREF) de l'[[université du Québec à Montréal]]<ref>{{lien web|url=https://iref.uqam.ca/professeur?c=blais.melissa|titre=Melissa Blais|site=iref.uqam.ca|consulté le=13 janvier 2020}}.</ref>.}}) et [[Francis Dupuis-Déri]] ([[politologue]]) écrivent, en 2012, que le discours de cet aspect particulier de l'antiféminisme {{cita|affirme que les hommes sont en crise à cause de la {{lien|trad=Feminization (sociology)|fr=Féminisation (sociologie)|texte=féminisation de la société}}<ref>{{Article |prénom1=Melissa |nom1=Blais |prénom2=Francis |nom2=Dupuis-Déri |titre=Masculinism and the Antifeminist Countermovement |périodique=Social Movement Studies |volume=11 |numéro=1 |date=2012-01-01 |issn=1474-2837 |doi=10.1080/14742837.2012.640532 |lire en ligne=https://doi.org/10.1080/14742837.2012.640532 |consulté le=2020-01-12 |pages=21-39 |citation={{anglais|Yet, a particular form of antifeminism has been at work for a number of years, more specifically, masculinism. Its discourse claims that men are in crisis because of the feminization of society […]}}}}</ref>}}. Selon eux : {{citation|il apparaît tout à fait ridicule (et scandaleux) d’affirmer que le féminisme est allé trop loin et que les hommes sont aujourd’hui sous le contrôle des féministes en particulier et des femmes en général<ref>{{article|auteur1=Mélissa Blais|auteur2=Francis Dupuis-Déri|titre= Antiféminisme : pas d'exception française |périodique=Travail, genre et sociétés|volume=2|numéro=32|pages=151-156|année=2014|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2014-2-page-151.htm}}.</ref>.}}
=== Confusion possible ===▼
{{Section à recycler|date=janvier 2020}}▼
Le mot est initialement un [[anglicisme]] issu des milieux universitaire et militant féministe [[Amérique du Nord|nord-américain]]s{{Référence nécessaire|date=13 janvier 2020}}
Dans le domaine médical, il désigne une pathologie féminine où la patiente porte des [[Caractère sexuel secondaire|caractères sexuels secondaires]] masculin ([[Pilosité humaine|pilosité faciale]], voix grave...)<ref>{{Lien web |titre=Masculinisme |site=Dictionnaire [[Cordial]] |éditeur=[[Encyclopædia Universalis]] |url=https://www.universalis.fr/dictionnaire/masculinisme/}}.</ref>{{,}}<ref>{{CNRTL|Masculinisme|dér. 1}}.</ref>{{,}}<ref name="toupie">{{Lien web|titre=Masculinisme|url=http://www.toupie.org/Dictionnaire/Masculinisme.htm|site=La Toupie}}.</ref>.▼
Le [[Trésor de la langue française informatisé|TLFi]] définit le masculinisme comme {{Citation|présence chez la femme de caractères sexuels secondaires masculins}}, se rapportant exclusivement à l'acception médicale. ▼
Une exception notable étant le [[Grand dictionnaire terminologique]]<ref>{{GDT|Masculinisme|fiche=8396389}}.</ref> de l'[[Office québécois de la langue française]], lequel définit « masculinisme » comme un {{citation|mouvement qui se préoccupe de la condition masculine}}. Ce dictionnaire précise cependant que le terme désigne à la fois {{cita|un mouvement de défense des droits des hommes et de leurs rôles sociopolitiques}} et {{cita|un mouvement de protestation qui vise à affranchir les hommes de leurs rôles sociaux traditionnels}}, en ajoutant : {{cita|Il est étonnant qu'on puisse grouper sous la même étiquette deux mouvements dont les orientations sont passablement divergentes, mais pour l'instant, on semble désigner par masculinisme tous les mouvements qui se préoccupent de la condition masculine.}} Cet « étonnement » peut être tempéré par la constatation que le terme « féminisme », {{Référence nécessaire|sémantiquement symétrique|date=13 janvier 2020}}, recouvre pareillement des discours et combats militants très divers voire divergents.
== Histoire ==▼
{{Section à recycler|date=janvier 2020}}▼
[[Hubertine Auclert]], journaliste, écrivaine et militante féministe, emploie le terme en français en 1900 dans son essai ''Les femmes arabes en Algérie''<ref>{{Ouvrage |auteur=[[Hubertine Auclert]] |titre=Les femmes arabes en Algérie... |éditeur=Société d'éditions littéraires |date=1900 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5461656c |consulté le=2018-01-04}}.</ref>.▼
En anglais, le terme ''{{langue|en|masculinism}}'' fait son apparition en 1911 dans un périodique féministe, ''{{Lien|Freewoman}}'', en tant que complément hypothétique de « féminisme » : ▼
{{Citation étrangère bloc|langue=en|Masculinism and feminism are relative terms, and when one is strong enough to equate the other both will become merged in a common doctrine of humanism<ref name="oedMasculinism">{{lien brisé |langue=en |titre=masculinism |url=http://www.oed.com/view/Entry/114564?redirectedFrom=Masculinism |série=Oxford English Dictionary Online |éditeur=[[Oxford University Press]] |consulté le=2016-10-05}}.</ref>{{,}}<ref name="Y">[[Michèle Le Dœuff]], ''L’étude et le rouet'', {{vol.|1}}, {{n°|15}}, Seuil, 1989.</ref>.}}▼
Après une longue éclipse, le terme réapparaît en anglais dans les années 1980 pour décrire un mouvement qui serait minoritaire et {{refnec|« réactionnaire »}}. Le dictionnaire Oxford affirme ainsi qu'il s'agit d'un quasi-synonyme d'[[antiféminisme]] et de [[machisme]].▼
La [[philosophie féministe|philosophe féministe]] [[Michèle Le Dœuff]], dans son livre de 1989 ''L’Étude et le Rouet''<ref name="Y" />, reprend le terme en affirmant l'avoir forgé. Elle y écrit : {{citation|Pour nommer ce particularisme, qui non seulement n’envisage que l’histoire ou la vie sociale des hommes, mais encore double cette limitation d’une affirmation (il n’y a qu’eux qui comptent et leur point de vue), j’ai forgé le terme de masculinisme}}.▼
{{refnec|Des militants pour les droits des pères ou des « droits des hommes » se refusent à l'endosser, le considérant comme inadapté, voire caricatural}}. D'autres, en revanche, estiment qu'il faut répliquer à l'appropriation du mot « par les féministes » en le revendiquant, et non pas en créant des termes moins connotés, comme [[Yvon Dallaire]] le fait en préconisant le terme ''[[hominisme]]''.▼
Depuis 2010, on assiste dans la presse à un [[glissement sémantique]] du terme, qui, tout en reprenant l'historique des mouvements masculinistes aux [[États-Unis]] et au [[Canada]], fait un [[Amalgame sémantique|amalgame]] entre ce terme et des revendications de retour à plus de [[virilité]]<ref>[https://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-masculinisme-ou-la-revanche-de-la-virilite-_3639-1213216_actu.Htm Le masculinisme, ou la revanche de la 'virilité'], ''Ouest-France'', 5 janvier 2010.</ref> ou, au contraire, à la diminution des différences de [[Genre (sciences sociales)|genre]]<ref>[http://www.franceculture.fr/emission-le-magazine-de-la-redaction-ete-11-les-nouveaux-machos-ces-hommes-qui-travaillent-comme-des Les nouveaux machos : ces hommes qui travaillent comme des femmes] France Culture, 20 janvier 2011.</ref>.▼
Les [[Masculinité#Les men’s studies (en)|''{{langue|en|men’s studies}}'']], une réponse critique intellectuelle militante aux mouvements masculinistes, n'ont pas d'équivalent dans la francophonie, ce qui explique en partie le flottement sur les présupposés et les buts des « études sur la condition masculine ».▼
== Thématiques du masculinisme ==
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{{Article connexe|Condition masculine}}
Les masculinistes citent des [[taux de suicide]] plus élevés chez les hommes que chez les femmes<ref name="a7" />. Farrell se dit préoccupé par la violence contre les hommes présentée comme humoristique, dans les médias et ailleurs.
Ils expriment également leur inquiétude quant au fait que la violence contre les hommes soit ignorée ou minimisée par rapport à la violence contre les femmes<ref name="a7" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=South Africa: Do men suffer spousal abuse? |url=https://web.archive.org/web/20090221033948/http://www.iol.co.za/index.php?click_id=13&art_id=vn20081125064002133C731559&set_id= |site=web.archive.org |date=2009-02-21 |consulté le=2019-12-31}}.</ref>, affirmant la symétrie de genre dans la [[violence domestique]]<ref name="a7" />. Une autre préoccupation de Farrell est que les hypothèses traditionnelles d'innocence ou de sympathie envers les femmes, appelées [[sexisme bienveillant]], peuvent conduire à des sanctions inégales pour les femmes et les hommes qui commettent des crimes similaires, à un manque de sympathie pour les victimes masculines dans les cas de violence domestique lorsque le l'agresseur est une femme et le licenciement d'[[Agression sexuelle|agressions sexuelles]] entre femmes et d'hommes et de cas de [[harcèlement sexuel]].
=== Études de genre ===
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* Un rôle étriqué accordé aux pères dans la société{{Référence nécessaire|date=28 janvier 2019}}. Pour les masculinistes, lors des [[divorce]]s, la garde des enfants est trop systématiquement accordée aux mères, alors que les deux parents sont également importants pour le développement d'un enfant<ref>[http://www.slate.fr/story/89133/papa-bonheur Les enfants vont mieux quand leur père est impliqué], Slate, 29 juin 2014.</ref>{{,}}<ref>Carole Brugeilles et Pascal Sebille, [https://www.persee.fr/doc/caf_2101-8081_2009_num_95_1_2426?pageid=t3_31 La participation des pères aux soins et à l’éducation des enfants], ''Revue des politiques sociales et familiales'', {{n°|95}}, 2009, {{p.|19-32}}.</ref>. De même, certains masculinistes posent la question sur les droits liés à l'enfantement : la création d'une procédure administrative qui libérerait les hommes des obligations liées à un enfant conçu contre leur volonté (par exemple par une femme qui prétendrait faussement être sous contraception) ou un enfant simplement non désiré (par exemple en raison de l'inefficacité d'un moyen de contraception), le développement d'une « [[pilule contraceptive|pilule]] pour hommes » (qui existe depuis les années 1970, mais n'a jamais été produite par l'industrie pharmaceutique<ref>{{Lien web |titre=Accueil - La contraception masculine, ça existe ! |url=http://www.contraceptionmasculine.fr/ |site=www.contraceptionmasculine.fr |consulté le=2017-02-22}}.</ref>), la gratuité de [[test ADN|tests ADN]] pour déceler les éventuelles fraudes parentales{{etc.}}
* Les difficultés scolaires qui seraient artificiellement provoquées pour les garçons par le système éducatif actuel au niveau des résultats scolaires<ref>{{Lien web |titre=A l’école, les garçons restent moins performants que les filles |url=https://www.lemonde.fr/education/article/2015/03/06/a-l-ecole-les-garcons-restent-moins-performants-que-les-filles_4588725_1473685.html |périodique=[[Le Monde]] |date=2015-03-06 |consulté le=2020-01-08}}.</ref>. Les masculinistes dénoncent un manque d'intérêt vis-à-vis de ces problèmes, l'absence d'aides spécifiques, et les difficultés rencontrées dans un milieu « hautement féminisé » qui serait de plus, particulièrement chez les plus jeunes, hostile aux garçons<ref>[https://quebec.huffingtonpost.ca/robert-whitley/sante-hommes-decrochage-scolaire-garcons_b_11430460.html La « crise des garçons »], [[HuffPost]] Canada, 12 août 2016.</ref>{{,}}<ref>[http://www.terrafemina.com/vie-privee/famille/articles/22384-ecole-les-garcons-paient-le-prix-fort-pour-leur-indiscipline.html « École : les garçons paient le prix fort pour leur indiscipline »], [[Terrafemina]], 7 février 2013</ref>.
▲== Histoire ==
▲{{Section à recycler|date=janvier 2020}}
▲[[Hubertine Auclert]], journaliste, écrivaine et militante féministe, emploie le terme en français en 1900 dans son essai ''Les femmes arabes en Algérie''<ref>{{Ouvrage |auteur=[[Hubertine Auclert]] |titre=Les femmes arabes en Algérie... |éditeur=Société d'éditions littéraires |date=1900 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5461656c |consulté le=2018-01-04}}.</ref>.
▲En anglais, le terme ''{{langue|en|masculinism}}'' fait son apparition en 1911 dans un périodique féministe, ''{{Lien|Freewoman}}'', en tant que complément hypothétique de « féminisme » :
▲{{Citation étrangère bloc|langue=en|Masculinism and feminism are relative terms, and when one is strong enough to equate the other both will become merged in a common doctrine of humanism<ref name="oedMasculinism">{{lien brisé |langue=en |titre=masculinism |url=http://www.oed.com/view/Entry/114564?redirectedFrom=Masculinism |série=Oxford English Dictionary Online |éditeur=[[Oxford University Press]] |consulté le=2016-10-05}}.</ref>{{,}}<ref name="Y">[[Michèle Le Dœuff]], ''L’étude et le rouet'', {{vol.|1}}, {{n°|15}}, Seuil, 1989.</ref>.}}
▲Après une longue éclipse, le terme réapparaît en anglais dans les années 1980 pour décrire un mouvement qui serait minoritaire et {{refnec|« réactionnaire »}}. Le dictionnaire Oxford affirme ainsi qu'il s'agit d'un quasi-synonyme d'[[antiféminisme]] et de [[machisme]].
▲La [[philosophie féministe|philosophe féministe]] [[Michèle Le Dœuff]], dans son livre de 1989 ''L’Étude et le Rouet''<ref name="Y" />, reprend le terme en affirmant l'avoir forgé. Elle y écrit : {{citation|Pour nommer ce particularisme, qui non seulement n’envisage que l’histoire ou la vie sociale des hommes, mais encore double cette limitation d’une affirmation (il n’y a qu’eux qui comptent et leur point de vue), j’ai forgé le terme de masculinisme}}.
▲{{refnec|Des militants pour les droits des pères ou des « droits des hommes » se refusent à l'endosser, le considérant comme inadapté, voire caricatural}}. D'autres, en revanche, estiment qu'il faut répliquer à l'appropriation du mot « par les féministes » en le revendiquant, et non pas en créant des termes moins connotés, comme [[Yvon Dallaire]] le fait en préconisant le terme ''[[hominisme]]''.
▲Depuis 2010, on assiste dans la presse à un [[glissement sémantique]] du terme, qui, tout en reprenant l'historique des mouvements masculinistes aux [[États-Unis]] et au [[Canada]], fait un [[Amalgame sémantique|amalgame]] entre ce terme et des revendications de retour à plus de [[virilité]]<ref>[https://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-masculinisme-ou-la-revanche-de-la-virilite-_3639-1213216_actu.Htm Le masculinisme, ou la revanche de la 'virilité'], ''Ouest-France'', 5 janvier 2010.</ref> ou, au contraire, à la diminution des différences de [[Genre (sciences sociales)|genre]]<ref>[http://www.franceculture.fr/emission-le-magazine-de-la-redaction-ete-11-les-nouveaux-machos-ces-hommes-qui-travaillent-comme-des Les nouveaux machos : ces hommes qui travaillent comme des femmes] France Culture, 20 janvier 2011.</ref>.
▲Les [[Masculinité#Les men’s studies (en)|''{{langue|en|men’s studies}}'']], une réponse critique intellectuelle militante aux mouvements masculinistes, n'ont pas d'équivalent dans la francophonie, ce qui explique en partie le flottement sur les présupposés et les buts des « études sur la condition masculine ».
▲=== Confusion possible ===
▲{{Section à recycler|date=janvier 2020}}
▲Le mot est initialement un [[anglicisme]] issu des milieux universitaire et militant féministe [[Amérique du Nord|nord-américain]]s{{Référence nécessaire|date=13 janvier 2020}}. Cet argument fût utilisé par leurs adversaires antimasculinistes.
▲Dans le domaine médical, il désigne une pathologie féminine où la patiente porte des [[Caractère sexuel secondaire|caractères sexuels secondaires]] masculin ([[Pilosité humaine|pilosité faciale]], voix grave...)<ref>{{Lien web |titre=Masculinisme |site=Dictionnaire [[Cordial]] |éditeur=[[Encyclopædia Universalis]] |url=https://www.universalis.fr/dictionnaire/masculinisme/}}.</ref>{{,}}<ref>{{CNRTL|Masculinisme|dér. 1}}.</ref>{{,}}<ref name="toupie">{{Lien web|titre=Masculinisme|url=http://www.toupie.org/Dictionnaire/Masculinisme.htm|site=La Toupie}}.</ref>.
▲Le [[Trésor de la langue française informatisé|TLFi]] définit le masculinisme comme {{Citation|présence chez la femme de caractères sexuels secondaires masculins}}, se rapportant exclusivement à l'acception médicale.
== Mouvements masculinistes ==
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==== Les « ''Hommen'' » ====
Les Hommen sont une structure française de militants opposés au [[Mariage homosexuel en France|mariage entre personnes de même sexe]]<ref>{{Lien web |titre=Les Hommen se dénudent à leur tour |url=https://www.europe1.fr/societe/Les-Hommen-se-denudent-a-leur-tour-527908 |site={{lnobr|Europe 1}} |date=01/04/2013|consulté le=31 mars 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Après les Femen, les Hommen enlèvent le haut |url=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/04/03/01016-20130403ARTFIG00293-apres-les-femen-les-homen-enlevent-le-haut.php |périodique=[[Le Figaro]] |date=03/04/2013 |consulté le=31/03/2019}}.</ref>. Par analogie avec les [[Femen]] {{Citation|dont ils se sont inspirés}} pour causer une inversion de sens symbolique, les Hommen {{Citation|manifestent torse nu et lancent des opérations coup de poing afin de faire connaître leur cause}}.
=== Canada ===
Le concept du « masculinisme » a été lancé par la {{lien|Canadian Association for Equality}} (CAFE), regroupement principal du [[Mouvement pour les droits des hommes]] au Canada.
== Oppositions au masculinisme ==
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=== Filmographie ===
* [[Bertrand Blier]], ''[[Calmos]]'',France, 1976.
* Claudia Déjà, ''Drames de la séparation : Quand le père devient l’ennemi'' (documentaire), Allemagne, 2004, 52 min.
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* [[Mouvement pour les droits des hommes]]
* [[Condition masculine]]
* [[Inégalités homme-femme]]
* [[Sexisme]]
* [[Misandrie]]
* [[Féminisme]]
* [[Antiféminisme]]
* [[Mouvement de libération des hommes]]
* [[Syndrome d'aliénation parentale]]
* [[Violence conjugale]]
* [[Viol des hommes]]
* ''[[La Révolte masculiniste]]'', nouvelle humoristique de science-fiction
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{{Autres projets
| wiktionary = masculinisme
| wiktionary2 =
*{{Dictionnaires}}
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{{Références|taille=30}}
{{Palette|
{{Portail|société}}
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