« Masculinisme (idéologie) » : différence entre les versions
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== Histoire ==
En anglais, le terme ''{{langue|en|masculinism}}'' fait son apparition en 1911 dans un périodique féministe, ''Freewoman'', en tant que complément hypothétique de « féminisme »: "Masculinism and feminism are relative terms, and when one is strong enough to equate the other both will become merged in a common doctrine of humanism." <ref name="Oxford English Dictionary Online">{{Lien web|titre=Masculinism|url=http://www.oed.com/view/Entry/114564?redirectedFrom=Masculinism}}.</ref>
[[Hubertine Auclert]], journaliste, écrivaine et militante féministe, emploie le terme en français en 1900 dans son essai ''Les femmes arabes en Algérie''<ref>{{Ouvrage |auteur=[[Hubertine Auclert]] |titre=Les femmes arabes en Algérie... |éditeur=Société d'éditions littéraires |date=1900 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5461656c |consulté le=2018-01-04}}.</ref>.▼
Selon le dictionnaire Trésor de la langue française, la première attestation de« masculinisme » date de 1931 pour désigner une maladie chez la femme ayant des caractères sexuels masculins, ou ensemble du sexe masculin, de ses conditions d’être, naturelles et sociales.
▲[[Hubertine Auclert]], journaliste, écrivaine et militante féministe, emploie le terme en français en 1900 dans son essai ''Les femmes arabes en Algérie''<ref>{{Ouvrage |auteur=[[Hubertine Auclert]] |titre=Les femmes arabes en Algérie... |éditeur=Société d'éditions littéraires |date=1900 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5461656c |consulté le=2018-01-04}}.</ref>. La [[philosophie féministe|philosophe féministe]] [[Michèle Le Dœuff]], dans son livre de 1989 ''L’Étude et le Rouet''<ref name="Y" />, reprend le terme en affirmant l'avoir forgé. Elle y écrit : Pour nommer ce particularisme, qui non seulement n’envisage que l’histoire ou la vie sociale des hommes, mais encore double cette limitation d’une affirmation (il n’y a qu’eux qui comptent et leur point de vue), j’ai forgé le terme de masculinisme.
Puis, il sera largement utiliser par ses adversaires antimasculinistes jusque dans les années 1990 en donnant au mot "masculinisme" une signification négative comme "sexisme". Les hommes ne se retrouve dans se mot jusque dans les années 2000 où certains hommes vont chercher à ce réapproprié ce mot qui les désigne. Des militants pour les droits des pères ou des « droits des hommes » se refusent à l'endosser, le considérant comme inadapté, voire caricatural<ref name="Lemmings">{{Lien web|titre=Masculinisme et Misandrie|url=http://lemmings.unblog.fr/2017/04/01/masculinisme-et-misandrie}}</ref>. D'autres, en revanche, estiment qu'il faut répliquer à l'appropriation du mot « par les féministes » en le revendiquant, et non pas en créant des termes moins connotés, comme le terme ''[[hominisme]]''. Le terme Hominisme a été promu au début des années 2000 par le psychologue québécois Yvon Dallaire. <ref name="La cause des hommes">{{Lien web|titre=L’hominisme : définitions|url=http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?article398}}.</ref>
Depuis 2010, on assiste dans la presse à un [[glissement sémantique]] du terme, qui, tout en reprenant l'historique des mouvements masculinistes aux [[États-Unis]] et au [[Canada]], fait un [[Amalgame sémantique|amalgame]] entre ce terme et des revendications de retour à plus de [[virilité]]<ref>[https://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-masculinisme-ou-la-revanche-de-la-virilite-_3639-1213216_actu.Htm Le masculinisme, ou la revanche de la 'virilité'], ''Ouest-France'', 5 janvier 2010.</ref> ou, au contraire, à la diminution des différences de [[Genre (sciences sociales)|genre]]<ref>[http://www.franceculture.fr/emission-le-magazine-de-la-redaction-ete-11-les-nouveaux-machos-ces-hommes-qui-travaillent-comme-des Les nouveaux machos : ces hommes qui travaillent comme des femmes] France Culture, 20 janvier 2011.</ref>.
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