« Abbaye Notre-Dame de Koningsoord » : différence entre les versions
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L’'''abbaye Notre-Dame de Koningsoord''' (en néerlandais : ''Abdij Onze-Lieve-Vrouw van Koningsoord'') est un [[monastère]] de moniales [[Ordre cistercien de la stricte observance|trappistines]] sis près de la ville d’[[Arnhem]] aux [[Pays-Bas]]. C'est le seul monastère de trappistines qui subsiste aujourd'hui dans ce pays. Le tout premier monastère cistercien fut fondé un peu avant [[1200]] dans la [[Frise (région historique)|Frise]]. Au
== Histoire ==
=== Installation près de
Des moines trappistes fondent en [[1881]] l’[[abbaye Notre-Dame de Koningshoeven]] près de [[
Des personnes s’enquièrent fréquemment auprès des moines demandant s’il n’existait pas une maison aux Pays-Bas permettant à des femmes de vivre ce genre de [[Vie monastique|vocation monastique]]. L’[[abbé]] de l’époque orientait les jeunes femmes vers l’abbaye trappistine Notre-Dame de la Paix, à [[Chimay]], en [[Belgique]]. Plusieurs d’entre elles y sont entrées. Le groupe s’est agrandi jusqu’à environ 50 sœurs. Cela a mené à la décision de fonder un monastère de trappistines aux Pays-Bas: ce sera l’abbaye Notre-Dame de Koningsoord.
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Les travaux de construction de l’abbaye commencent le {{date|21 novembre 1933}}. Entre-temps, les jeunes religieuses néerlandaises reçoivent une formation à la [[vie monastique]] [[Ordre de Citeaux|cistercienne]] à [[Abbaye Notre-Dame-de-la-Paix de Chimay|Notre-Dame de la Paix]]. Elles retournent dans leur pays en 1937, quand les bâtiments, à [[Berkel-Enschot]], sont prêts à les recevoir. Le {{date-|16 juillet 1937}}, la communauté chante pour la première fois l’[[office divin]] à Berkel-Enschot.
L’abbesse de Chimay, Mère [[Gertrude Demarrez]] accompagne le groupe fondateur et dirige la communauté durant les 20 premières années. En {{date-|septembre 1940}}, le [[prieuré]] devient [[abbaye]] autonome. La [[Seconde Guerre mondiale]] est un temps de graves épreuves: deux moniales d’origine [[Judaïsme|juive]] (et sœurs de sang), Hedwige et Thérèse Loeb, sont déportées d’abord à [[Westerbork (camp de regroupement et de transit)|Westerbork]] puis à camp d'extermination [[Auschwitz]]. Elles y trouvent la mort<ref>assassinées dans les chambres à gaz. Leurs trois frères, moines trappistes à l’[[Abbaye Notre-Dame de Koningshoeven|abbaye de
=== Plusieurs fondations ===
Dans les années qui suivent la [[Seconde Guerre mondiale]], l’afflux de [[Vocation religieuse|vocations religieuses]] au [[monastère]] permet de répondre au souhait de l’abbé de Mariawald, en Allemagne. La fondation d’une nouvelle communauté monastique de trappistines est possible. Plusieurs moniales prennent la route de l’[[Eifel]] et fondent l’[[abbaye Notre-Dame de Mariafrieden]]. En 1956, ce nouveau monastère devient indépendant.
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=== Déménagement vers Arnhem ===
Au cours de l’année 1995, la ville de
Le {{date-|19 novembre 2007}} le bâtiment de la nouvelle abbaye sort de terre, à [[Oosterbeek]] (près d’Arhnem), dans la région de la [[Veluwe]]. La communauté déménage le {{date-|8 mai 2009}}. Le [[cimetière]] lui-même fait partie de l’ensemble du processus de déménagement et les sœurs décédées sont inhumées à nouveau dans le cimetière de l’abbaye d’Arhnem.
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