« Georges II (roi des Hellènes) » : différence entre les versions

| sépulture =

| nationalité =

| mère = [[Sophie de Prusse]]

| fratrie =

}}

 

 

L’enfance et la jeunesse de Georges {{Rom-maj|II|2}} sont marquées par l’effervescence nationaliste que connaît le [[royaume de Grèce|royaume hellène]] au tournant des {{sp|XIX|e|et|XX|e|s}}. Après la [[Guerre gréco-turque (1897)|défaite de la Grèce face à l’Empire ottoman en 1897]], la famille royale est en effet accusée d’être responsable de l’échec de la [[Grande Idée]] et l’opposition républicaine augmente dans le pays jusqu’au [[coup de Goudi]] de [[1909]]. Les victoires militaires grecques durant les [[Grèce dans les guerres balkaniques|Guerres balkaniques]] ([[1912]]-[[1913]]) rapprochent quelque temps la famille royale de son peuple mais l’éclatement de la [[Grèce dans la Première Guerre mondiale|Première Guerre mondiale]] renverse la situation. Après l'implication indirecte du pays dans le conflit en [[1915]], Georges, qui n’est alors que [[Diadoque (Royaume de Grèce)|diadoque]] (héritier du trône), assiste au [[Schisme national]], autrement dit à la rupture violente entre son père, le roi [[Constantin Ier (roi des Hellènes)|Constantin {{Ier}}]], et le Premier ministre [[Elefthérios Venizélos]].