« Takwa » : différence entre les versions
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'''Takwa''' était une ville de la [[Zanguebar|côte de Zanguebar]], située dans le sud-est de l’[[Manda (île)|île de Manda]], dans l'[[archipel de Lamu]].
== Histoire et description ==
C'était, pendant les {{s2-|XV|e|XVI|e}}, une ville commerçante [[culture swahilie|swahilie]]. Du fait de sa localisation à l’endroit le plus étroit de l’île, l'[[habitat humain]] n’est pas très étendu. Elle est abandonnée au {{s-|XVII|e}} vraisemblablement, à la suite de la [[salinisation]] de l’eau potable et de la rivalité continue avec les habitants de l’île voisine de [[Pate (île)|Pate]].
Le site est fouillé une première fois en [[1951]] par James Kirkman, puis de nouveau en [[1972]], sous la supervision de James de Vere Allen, le [[Conservateur de musée|conservateur]] du musée de [[Lamu]].
Parmi les vestiges se trouve la grande mosquée du vendredi qui est relativement bien conservée. Elle comporte une grande colonne au niveau du mur de la ''[[qibla]]'', portant l’inscription {{citation|1681-1682}}, qui marque probablement la tombe d’un ''[[cheikh]]'' ou d’un ''[[sayyid]]''. Kirkman pense que la ville devait être un lieu de retraite pour les hommes de religion.<br />Les ruines sont classées monument national depuis [[1982]].
Lors de l’abandon du site, la population se serait établie de l’autre côté de la baie à Shela sur l’[[Lamu (île)|île de Lamu]] mais revenait [[Semestre|semestriellement]] prier sur la tombe à la colonne pour faire venir la pluie<ref group="C&B">page 27</ref>.
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