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L'Institut présente par la suite une certaine proximité avec le gouvernement. Le Premier ministre [[Édouard Philippe]] se rend en novembre 2018 au déjeuner que le think tank organise entre les entreprises adhérentes et des personnalités politiques. Laurent Bigorgne est nommé en juin 2018 membre du Comité action publique 2022, installé par le Premier ministre pour concevoir le projet de réforme de l’État, puis est invité à débattre avec Emmanuel Macron le 22 mars 2019, avec soixante-cinq autres intellectuels, pour faire face à la crise des Gilets jaunes. [[Gilles Babinet]], référent de l'Institut sur la question du numérique, est nommé par le gouvernement vice-président du [[Conseil national du numérique]] en mai 2018<ref name=":0" />.
 
=== L'Institut Montaigne, la régulation financière, et le thème de la corruption publique ou privée ===
L'institut rappelle ses travaux et positions fermes en matière de [[régulation financière]] (cf. supra). La présence au comité directeur de [[Marwan Lahoud]], ancien dirigeant d'Airbus, pose aussi la question du rapport de l'Institut Montaigne à ces questions.
 
En effet [[Marwan Lahoud]] est cité par de nombreuses publications comme étant au centre d'un système de commissions, dans le scandale de [[Corruption en France|corruption]] à grande échelle concernant [[Airbus (groupe)|Airbus]]<ref>Il est cité par de nombreuses publications comme étant au centre d'un système de commissions illégales. En Grande Bretagne, le ''[https://www.ft.com/content/f7a01a60-442b-11ea-abea-0c7a29cd66fe Financial Times]'' publie le 31 janvier 2020, dans un article intitulé "''Airbus ran 'massive' bribery' schemes to win orders"'', une photo de lui avec ce titre: ''« Marwan Lahoud, qui dirigeait l'organisation de stratégie et de marketing d'Airbus, SMO, une division dédiée à la sécurisation des ventes sur les marchés émergents et au cœur d'un catalogue d'infractions »''. En Allemagne, le ''Handelsblatt'' a écrit un long article le 10 septembre 2017 sur ces affaires de corruption, et notamment: ''« Bien que le cas du Kazakhstan soit suffisamment grave, il pourrait y avoir pire à venir alors que les enquêteurs se tournent vers des contrats d'aviation civile avec la Chine et la Turquie. Dans ce dernier cas, M. Lahoud aurait signé 250 millions de dollars de pots-de-vin. Airbus dément les allégations, mais certains disent que le départ soudain de M. Lahoud de la société en février dernier apparaît désormais sous un nouveau jour »''</ref>{{,}}<ref name=scandale/>{{,}}<ref name=ft/>.
 
Selon Mediapart, un feuillet rédigé par [[Marwan Lahoud]], n°2 d’[[Airbus (groupe)|Airbus Groupe]], prévoyait que les commissions pouvaient atteindre 250 millions de dollars, selon les deux agents turcs. D’après des documents cités par Mediapart, l’astuce du SMO pour dissimuler ces commissions furent des fausses factures émises au titre d’un projet fictif de pipeline en mer Caspienne…<ref name=scandale/>
 
En Grande Bretagne, le Financial Times publie le 31 janvier 2020, dans un article intitulé ''"Airbus ran 'massive' bribery' schemes to win orders"''<ref name=ft/>, une photo de lui avec ce titre: ''"Marwan Lahoud, qui dirigeait l'organisation de stratégie et de marketing d'[[Airbus (groupe)|Airbus]], SMO, une division dédiée à la sécurisation des ventes sur les marchés émergents et au cœur d'un catalogue d'infractions".''
 
En janvier 2020, la presse annonce que les tribunaux français, britannique et américain ont validé les accords passés en début de semaine par [[Airbus (groupe)|Airbus]] et le Parquet national financier (PNF) français, le Serious Fraud Office (SFO) britannique et le Department of Justice (DOJ) américain<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Corruption : Airbus évite le pire|url=https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/corruption-airbus-evite-le-pire-838561.html|site=La Tribune|consulté le=2020-03-02}}</ref>, en vertu desquels le groupe européen [[Airbus (groupe)|AIRBUS]] reconnait les pratiques de [[Corruption en France|corruption]] dans un vingtaine de dossiers précis, et s'engage à payer des amendes d'un montant total à 3,6 milliards d'euros: 2,08 milliards en France dans le cadre d'une convention judiciaire d'intérêt public (CJIP), 984 millions au Royaume-Uni et 526 millions aux États-Unis<ref name=paye/>.
 
''"La plus grosse affaire de [[Corruption en France|corruption]] que l'Europe ait connue", "Elle a abouti à la plus grosse pénalité transactionnelle jamais infligée par la justice française. L’amende va rapporter à elle seule deux fois plus que les cinq précédentes conventions judiciaires d’intérêt public(CJIP) conclues depuis leur introduction en droit français par la loi Sapin 2, il y a trois ans."'' écrit Médiapart<ref name=paye/>.
 
Les faits et pratiques de corruption dans cette affaire sont détaillés dans les accords signés, et notamment celui signé avec le parquet national financier qui est accessible [https://www.agence-francaise-anticorruption.gouv.fr/files/files/20200129%20CJIP%20AIRBUS%20signée.pdf ici]. Aujourd'hui dissoute, l'unité du groupe [[Airbus (groupe)|Airbus]] baptisée Strategy and Marketing Organization (SMO), dirigée par [[Marwan Lahoud]], était au coeur du dossier.
 
Ces accords permettent de clore les poursuites contre [[Airbus (groupe)|AIRBUS]], mais ne concernent [[Airbus (groupe)|qu'Airbus]] en tant que personne morale et pas ses dirigeants ou ex-dirigeants. Mediapart cite sur ce point le procureur financier: ''"Le procureur national financier a indiqué vendredi que l’enquête allait se poursuivre pour « examiner maintenant les responsabilités individuelles » des salariés et dirigeants de l’avionneur."''<ref name=paye/>{{,}}<ref>Extrait de l'accord avec le SFO: ''(...)8. The Agreement brings to a close the SFO's investigation into Airbus and its controlled subsidiaries other than the SFO's separate investigation into GPT (Special Project Management) Ltd ("GPT"). The SFO has indicated that it has no intention of conducting any further investigation ar prosecution of Airbus and its controlled subsidiaries (other than GPT) for the matters disclosed to it prior to this Agreement, and in the agreements reached with the PNF, the DOJ and the DOS.'' ''(...)'' ''10. The Agreement does not provide any protection against prosecution of any natural persons.''
 
N.B.: Les texte complets des 3 accords signés avec le PNF en France, le SFO en Grande Bretagne, et le DOJ américain peuvent être trouvé ici: https://www.mediapart.fr/journal/france/020220/airbus-paye-36-milliards-d-euros-pour-solder-douze-ans-de-corruption-massive<nowiki/>Martine Orange et Yann Philippin, de Mediapart.
 
Ces textes détaillent en outre les fraudes et leurs mécanismes</ref>
 
Ancien dirigeant d'[[Airbus (groupe)|Airbus]], où il était précisément en charge du groupe SMO, département [[Airbus (groupe)|d'AIRBUS]] qui avait en charge des paiements qui ont été qualifiés de [[Corruption en France|corruption]] par le parquet national financier en France, le Serious Fraud Office en Grande Bretagne, et le DoJ aux USA, [[Marwan Lahoud]] reste donc impliqué dans ce scandale.
 
== Classements ==
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