« Printemps arabe » : différence entre les versions

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=== Influence spécifique des prix de l'alimentation ===
La hausse du prix des matières premières, notamment du blé, est un élément socio-économique mais qui est particulierimportant dans ce contexte. La région importe une bonne partie de son alimentation, soit environ 30 % du blé mondial<ref name="IFPRI Report">{{lien web|url=http://www.ifpri.org/sites/default/files/publications/pr25.pdf|titre=Beyond the Arab aweaking Policies and Investments for Poverty Reduction and Food Security|site=[[Institut international de recherche sur les politiques alimentaires]]|date=Février 2012}}</ref>. L'Égypte notamment est très dépendante de l'approvisionnement depuis l'étranger<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.guardian.co.uk/lifeandstyle/2011/jul/17/bread-food-arab-spring|titre=Use your loaf: why food prices were crucial in the Arab spring|site=[[The Guardian]]|date=17 juillet 2011}}</ref>. Ainsi, la suspension des exportations de blé par la Russie en août 2010 a sévèrement affecté ce pays<ref name="IISS AM2011">{{lien web|url=http://www.iiss.org/publications/survival/survival-2011/year-2011-issue-2/global-warming-and-the-arab-spring/|titre=Global warming and the Arab Spring|site=[[International Institute for Strategic Studies]]|date=avril-mai 2011}}</ref>. La sécurité alimentaire a ainsi été un facteur d'importance lorsque les prix de l'alimentation ont augmenté<ref name="IFPRI Report"/>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.economist.com/node/21550328|titre=Food and the Arab spring Let them eat baklava|site=The Economist|date=17 mars 2012}}</ref>. En 2011, l'indice des prix de la FAO a atteint un pic de 237.9 en février 2011<ref name="FAO May">{{lien web|url=http://www.fao.org/worldfoodsituation/wfs-home/foodpricesindex/en/|titre=FAO Food Price Index|site=[[Food and Agriculture Organization]]}}</ref>. La hausse du prix des céréales, particulièrement du blé, a été importante avec un pic de l'indice des prix des céréales de la FAO à 265.4 en avril<ref>{{lien web|url=http://www.fao.org/news/story/en/item/73931/icode/|titre=FAO May Report|site=[[Food and Agriculture Organization]]|date=5 mai 2012}}</ref>. Ainsi, le prix du blé a augmenté de 125 % environ, passant de {{unité|4|$}} le boisseau en juillet 2010 à 8,5-{{unité|9.0|$}} au printemps 2011<ref name="IISS AM2011"/>. L'augmentation de ces prix est liée aux conditions météorologiques de juillet à octobre, particulièrement la sévère canicule européenne de 2010, qui a poussé la Russie à suspendre ses exportations de blé<ref name="FAO May"/>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.oxfam.org/sites/www.oxfam.org/files/rr-impact-russias-grain-export-ban-280611-en.pdf|titre=The Impact of Russia’s 2010 Grain Export Ban|site=[[Oxfam]]|date=28 juin 2011}}</ref>. Selon certaines sources, la canicule russe a été largement amplifiée par le réchauffement climatique<ref>« To what extent this was the result of global warming (and therefore, more likely to repeat in the future) is hard to say. The National Oceanic and Atmospheric Administration, with the US Department of Commerce concluded that, ‘greenhouse [effect] fails to explain the 2010 heat wave over western Russia... {{lien web|url=http://www.oxfam.org/sites/www.oxfam.org/files/rr-impact-russias-grain-export-ban-280611-en.pdf|titre=The Impact of Russia’s 2010 Grain Export Ban|site=[[Oxfam]]|date=28 juin 2011}}</ref>{{,}}<ref>"Climate extremes and climate change: The Russian Heat Wave and other Climate Extremes of 2010", K. Trenberth et J. Fasullo, doi:10.1029/2012JD018020, {{lien web|url=http://www.agu.org/pubs/crossref/pip/2012JD018020.shtml|titre=Climate extremes and climate change: The Russian Heat Wave and other Climate Extremes of 2010|date=25 juillet 2011}}</ref>{{,}}<ref>"Increase of extreme events in a warming world", S. Rahmstorf et D. Coumou, doi: 10.1073/pnas.1101766108 , {{lien web|url=http://www.pnas.org/content/early/2011/10/18/1101766108.abstract|titre=Increase of extreme events in a warming world|date=25 juillet 2011}}</ref>.
 
Ainsi, selon certains analystes, un des facteurs contribuant au Printemps arabe a été le réchauffement climatique<ref name="IISS AM2011"/>{{,}}<ref name="CAP Jan2012">« The Arab Spring can be at least partly credited to climate change. » {{lien web|url=http://www.americanprogress.org/wp-content/uploads/issues/2012/01/pdf/climate_migration.pdf|titre=Climate Change, Migration, and Conflict Addresing complex crisis scenarios in the 21st cenury|site=[[Center for American Progress]]|date=Janvier 2012}}</ref>. C'est une position qu'explicite ainsi, au nom de l'US Navy, l'amiral américain David Titley<ref name="Interview Titley">{{lien web|url=https://www.youtube.com/watch?v=EBXYO-fWU64|titre=Interview du Rear Admiral David Titley|site=[[YouTube]]|date=06 décembre 2011}}</ref>. Le réchauffement a pu être un facteur supplémentaire qui a amplifié l'instabilité régionale et un élément déclencheur nécessaire même si non suffisant. Selon l'[[International Institute for Strategic Studies]], une telle hausse du coût des matières premières n'était pas anticipée, et a ainsi rendu l'évolution géopolitique mondiale encore plus imprévisible<ref name="IISS AM2011"/>{{,}}<ref name="Interview Titley"/>{{,}}<ref name="CAP Jan2012"/>.
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