« Zellige » : différence entre les versions

Sans doute inspiré de la mosaïque [[Art de la Rome antique|romaine]] puis [[Art byzantin|byzantine]]<ref>{{ouvrage|auteurs=Ivo Grammet, Min Dewachter et Els De Palmenae {{et al.}}|champ libre=pour l'Etnografisch Museum d'Anvers|titre=Maroc : Les Artisans de la mémoire|lieu=Gent|éditeur= Snoeck|année=2006|pages totales=334|isbn=9053495770|isbn2=9789053495773|oclc=70709383|passage='''?'''}}{{référence incomplète}}</ref>, le zellige apparaît au [[Maroc|Maghreb]] d'abord avec des nuances de blanc et de brun. Il s'est ensuite épanoui au {{s-|XIV|e}} sous la dynastie des [[Mérinides]] <ref>A. Touri ''et al.'', [https://books.google.fr/books?id=65vVCQAAQBAJ&pg=PT283#v=onepage&q&f=false Le Maroc Andalou: À la découverte d'un Art de Vivre], MWNF (2015), {{p.|283}}</ref> avec l'utilisation surtout du vert et du jaune. Les [[Mérinides]] l'ont largement utilisé notamment à [[Fès]] et [[Meknès]] <ref name=hisour/> qui restent les centres de cet art. Au 16ème siècle, apparaît l'école de [[Tétouan]], qui pratique l'art du zellige au tons prédominants de vert turquoise, bleu pâle, jaune, brun et blanc<ref name=géométrie/>. Le rouge ne sera utilisé qu'à partir du {{s-|XVII|e}}.

Des émaux aux teintes naturelles continuent à être utilisés au Maghreb[[Maroc]]. Les techniques de fabrication ont peu évolué depuis la dynasties en question. Le zellige est un élément de l'architecture arabe-andalouse qui a su s'adapter aux styles de décoration contemporains tout en préservant un mode de fabrication artisanal.