« Organisation des Témoins de Jéhovah » : différence entre les versions

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Collège central : Le collège central se considère lui même comme l'esclave fidèle et non l'ensemble des oints.
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Béthels : Affirmation fausse, l'activité de prédication n'étant pas réglementée et à la seule appréciation du béthelite
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En 2011, les Témoins de Jéhovah dirigent 98 béthels dans le monde<ref group="W">Annual report, 2012 Yearbook of Jehovah's Witnesses</ref> groupés en une trentaine de « zones », chacune sous la supervision d'un « surveillant de zone ».
 
Au sein de cette structure, un « béthélite » doit travailler 8 h 40 par jour, du lundi au samedi midi. Si l'on ajoute à cela le travail de prosélytisme, le total atteint 62 h 20 par semaine, sans aucun jour de congé. La journée-type commence à 6 h 30, petit déjeuner à 7 h avec examen en commun d'un texte [[Bible|biblique]] (figurant dans la brochure ''Examinons les Écritures chaque jour''), affectation aux tâches propres au Béthel jusqu'à 17 h en semaine et jusqu'à 12 h le samedi. La pause est d'une heure pour le repas de midi<ref>Les Témoins de Jéhovah, Bernard Blandre, éditions Brepols, 1991, p. 152 {{ISBN|2-503-50063-3}}</ref>{{,}}<ref group="W">''La Tour de Garde'', 15 mars 2001, pp. 22-24</ref>.
 
L'ancien fidèle Ken Guindon, qui a travaillé dans un des Béthels de [[1963]] à [[1968]], a critiqué le fonctionnement de cette structure qu'il a décrit comme quasi-militaire<ref>''L'envers du décor'', Ken Guindon, 1991</ref>. De même, le sociologue [[Régis Dericquebourg]] a estimé que le Béthel agissait de façon totalitaire, relevant que toute attitude réticente est cataloguée comme étant une « mauvaise attitude »<ref>"Le Béthel, ordre religieux jéhoviste ?", Régis Dericquebourg, Archives de sciences sociales des religions 50/1, 1980</ref>.