« Peter Saville » : différence entre les versions
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Influencé par un ami, [[Malcolm Garrett]], qui avait commencé à dessiner pour les [[Buzzcocks]], un groupe punk de Manchester, et par ''[[Pioneers of Modern Typography]]'' d'[[Herbert Spencer (graphic designer)|Herbert Spencer]], Saville fut inspiré par [[Jan Tschichold]], le principal propagandiste du mouvement ''New Typography''. Selon Saville : {{citation|Malcolm avait une copie de ''Pioneers of Modern Typography''. Le seul chapitre qu'il n'avait pas réinterprêté dans son propre travail était le cool et discipliné ''New Typography'' de Tschichold, et il me plut subtilement. J'y trouvai un parallèle dans la New Wave qui émergeait du Punk}}<ref>''Eye'', {{numéro}}17, vol. 5, été 1995.</ref>{{,}}<ref name=dm/>.
Saville mis les pieds dans le monde de la musique après une rencontre avec [[Tony Wilson]], le [[journaliste]] et [[Animateur de télévision|présentateur de télévision]], lors d'un show de [[Patti Smith]] en 1978. Il en découla la commission par Wilson de la première affiche de Factory Records ([[Factory Records Catalogue|FAC 1]]). Saville devint associé chez Factory Records avec Wilson, [[Rob Gretton]] et [[Alan Erasmus]].
Le design de Saville pour le dernier album de Joy Division, ''[[Closer (album de Joy Division)|Closer]]'', sorti peu de temps après la mort d'[[Ian Curtis]] par suicide en {{date-|mai 1980}}, fut controversé<ref name=ideal>Johnson, Mark: « An Ideal For Living: An History of Joy Division », page 64. Proteus Books, 1984.</ref>, de par sa dépiction qui évoque la mise au tombeau du Christ (en fait, une photographie du français [[Bernard Pierre Wolff]] que Saville connaissait bien, une deuxième image illustrera d'ailleurs le maxi 45 tours ''Love Will Tear Us Apart'')<ref>Ces deux photographies ont été prises dans le cimetière de Staglieno à Gênes : le « gisant » est celui de la famille Appiani ; l'ange éploré est un détail de la tombe de la famille Ribaudo.</ref>. Cependant, le choix artistique avait précédé la mort de Curtis, confirmé par le fait que le magazine [[New Musical Express]] avait accroché cette œuvre sur ses murs plusieurs mois auparavant<ref name=ideal/>.
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