« Violence conjugale » : différence entre les versions

L’Organisation mondiale de la santé identifie en 2012 dans son rapport ''Prévenir la violence exercée par des partenaires intimes et la violence sexuelle contre les femmes''<ref>{{Harvsp|OMS|2012|p=19-35|loc=chapitre 2, Facteurs de risque et facteurs de protection}}</ref> des facteurs de risque à plusieurs niveaux<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur1=Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) |titre=Facteurs de risque / protection |url=https://www.inspq.qc.ca/rapport-quebecois-sur-la-violence-et-la-sante/la-violence-conjugale/facteurs-de-risque-protection |site=www.inspq.qc.ca |consulté le=2020-04-28}}</ref> : individuel, relationnel, communautaire et sociétal. Les principaux facteurs sont : le faible niveau d’instruction, l'exposition à la violence au cours de l’enfance (abus sexuel, violence interparentale), les troubles de la personnalité antisociale chez les hommes (impulsivité, manque d’empathie), l'usage nocif de l’alcool, de multiples partenaires / infidélité chez les hommes, les attitudes qui admettent la violence, les antécédents à titre d’auteur d’actes violents ou de victime, la mésentente ou insatisfaction conjugale. Les principaux facteurs concernant particulièrement la violence sexuelle<ref group="n.">La [[Agression sexuelle|violence sexuelle]] est définie « indépendamment de [la] relation avec la victime, dans tout contexte, y compris mais sans s’y limiter, le foyer et le travail » ({{p.|11}}).</ref> sont : les croyances entourant l’honneur familial et la pureté sexuelle, l'idéologie du droit masculin aux rapports sexuels, les faibles sanctions juridiques.

LesUne facteurs de protection peuvent varier selon les pays et les cadres de vie. Ce sont : des efforts de [[Prévention#Niveaux de prévention|prévention primaire]] ciblés en priorité vers les jeunes, la prévention de toutes les formes de violence (surtout la [[Maltraitance sur mineur|maltraitance des enfants]]), la réduction globale de la consommation d’alcool dans la population et la surveillance parentaleétude<ref>{{Article |prénom1=Vangie A. |nom1=Foshee |prénom2=Luz |nom2=McNaughton Reyes |prénom3=Andra T. |nom3=Tharp |prénom4=Ling-Yin |nom4=Chang |titre=Shared longitudinal predictors of physical peer and dating violence |périodique=The Journal of Adolescent Health: Official Publication of the Society for Adolescent Medicine |volume=56 |numéro=1 |date=2015-01 |issn=1879-1972 |pmid=25287983 |doi=10.1016/j.jadohealth.2014.08.003 |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25287983 |consulté le=2020-04-07 |pages=106–112 }}</ref>. D'autrespubliée facteursdans le {{CitationLangue|peuventen|Journal faireof l’objetAdolescent deHealth}} mesuresen de2014 préventionportant primairesur la violence chez les adolescents, parentre exempleeux lutteret contreavec l’acceptationleurs fréquentations, indique les facteurs de risque suivants : la violencecolère, rendreles l’instructionconflits plusfamiliaux accessibleet auxle femmesfait d'avoir des modèles de comportement déviant à l'école ; pour les filles, modifierl'anxiété et les loismodèles de comportement déviant dans le voisinage qui; lèsentpour les femmesgarçons, etla appliquerconsommation excessive d'alcool. Cette étude indique ces facteurs de protection : le fait d'avoir des politiquescroyances plusprosociales équitables; enverset chez les deuxgarçons, sexes}}le suivi parental.