« Jean de La Fontaine » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Annulation de la modification de Durifon (d) pour une telle suppression, il faut justifier davantage
Balise : Annulation
Annulation de la modification de La Haine est mon amie (d) ces élements figurent déjà dans la biographie, c'est redondant, wikipédia n'a pas à faire figurer une telle liste.
Balise : Annulation
Ligne 103 :
Deux parts en fit, dont il souloit passer
L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire.</poem>
 
=== Chronologie ===
*[[1617]] : mariage des parents du fabuliste. Charles de La Fontaine, d’origine champenoise, et Françoise Pidoux, d’origine poitevine. Assassinat de [[Concini]] et fin de la régence de [[Marie de Médicis]].
*[[1621]] : le {{date-|8 juillet}}, Jean de La Fontaine est baptisé à [[Château-Thierry]], où il est né le jour même ou la veille dans l’hôtel particulier de ses parents. Son père porte le titre de « Conseiller du Roi et Maître des Eaux et Forêts du duché de Chaury » (Château-Thierry). Il est aussi capitaine des chasses. Soulèvements protestants ; mort de [[Charles d'Albert, duc de Luynes]].
*[[1623]] : le {{date-|26 septembre}}, baptême de Claude, frère du fabuliste. Publication à Paris de l’Adonis du [[Cavalier Marin]], avec préface de [[Jean Chapelain]]. Procès de [[Théophile de Viau]].
*[[1624]] : [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Richelieu]] devient chef du [[Conseil du roi de France|Conseil du roi]].
*[[1627]] : publication des deux derniers volumes d’''[[Astrée (opéra)|Astrée]]''.
*[[1628]] : mort de [[François de Malherbe|Malherbe]].
*Vers [[1630]] : les études de La Fontaine restent mal connues. Probablement les commence-t-il au [[Lycée Jean-de-La-Fontaine (Château-Thierry)|collège de Château-Thierry]], établissement réputé, pour aller vers [[1635]] les achever dans un collège parisien, où il a [[Antoine Furetière]] pour condisciple.
*[[1633]] : le {{date-|26 avril}}, baptême de Marie Héricart, fille du lieutenant civil et criminel au [[bailliage]] de [[La Ferté-Milon]], apparenté à la famille Sconin-Racine.
*[[1636]] : naissance de [[Nicolas Boileau|Boileau]]. ''[[Le Cid (Corneille)|Le Cid]]'' de [[Pierre Corneille|Corneille]].
*[[1637]] : ''[[Discours de la méthode]]'' de [[Descartes]].
*[[1639]] : naissance de [[Jean Racine|Racine]].
*[[1641]] : La Fontaine entre à la maison mère de l’Oratoire à Paris le {{date-|27 avril}}, puis se rend peut-être à [[Collège de Juilly|Juilly]] et revient à Paris à la maison de Saint-Magloire pour étudier la théologie. Son frère Claude le rejoint à l’Oratoire.
*[[1642]] : La Fontaine quitte l’Oratoire, au bout de {{nobr|18 mois}}. Mort de Richelieu.
*[[1643]] : La Fontaine est rentré à Château-Thierry. Sa vocation poétique s’éveille alors, semble-t-il. Le {{date-|14 mai}}, mort de Louis XIII. Le {{date-|19 mai}}, victoire de Rocroi.
*Vers [[1646]] : La Fontaine vient étudier le droit à Paris ; il acquiert le titre d’avocat en la Cour du Parlement. Avec d’autres jeunes poètes, habitués du Palais, il fait partie d’une petite académie littéraire et amicale dite de la « Table Ronde ». Ces palatins sont Pellisson, [[Antoine Furetière|Furetière]], Maucroix, Charpentier, Cassandre. Il fait la connaissance d’autres hommes de lettres: Conrart, Chapelain, Patru, Perrot d’Ablancourt, les Tallemant, Antoine de La Sablière…
*[[1647]] : le {{date-|10 novembre}}, signature du contrat de mariage entre le poète et Marie Héricart à La Ferté-Milon. « Son père l’a marié, et lui l’a fait par complaisance »<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Historiettes|auteur1=Tallemant des Réaux|lieu=Paris|éditeur=Gallimard|collection=[[Bibliothèque de la Pléiade]]|numéro dans collection=142 ; 151|année=1960|pages totales=392|format=2 Vol.|isbn=978-2-070-10547-2|isbn2=978-2-070-10548-9}}.</ref>. La mère du poète, vivante en [[1634]], est morte à la date du contrat. En avril, Maucroix avait acheté une prébende de chanoine à Reims. Il restera l’ami de La Fontaine jusqu’à la mort de celui-ci. Gassendi : De Vita et Moribus Epicuri.
*[[1649]] : Claude, confrère de l’Oratoire, renonce en faveur de Jean à sa part d’héritage, moyennant pension. La Fronde a éclaté en [[1648]].
*[[1652]] : La Fontaine achète la charge de maître particulier triennal des Eaux et Forêts. Naissance de son fils Charles.
*[[1653]] : en août, vente d’une propriété sise à Oulchy-le-Château. Le {{date-|30 octobre}}, baptême à Château-Thierry de Charles qui a Maucroix pour parrain. Le père ne s’occupera jamais beaucoup de son fils. Fin de la Fronde.
*[[1654]] : en août, première œuvre publiée de La Fontaine : ''L'Eunuque'', comédie en vers imitée de Térence.
*[[1658]] : mort du père de La Fontaine, qui laisse à son fils ses charges, peu lucratives et une succession embrouillée comportant de lourdes dettes. Par mesure de prudence, La Fontaine et sa femme demandent la séparation de biens. Le ménage lui-même n’est guère uni, par la faute probable du poète, mari indifférent. Après juin, La Fontaine offre à Fouquet son ''Adonis''. Jannart, oncle de Marie Héricart, est substitut de Fouquet au Parlement et Pellisson, ami de La Fontaine, est au service du surintendant.
*[[1659]] : Jusqu’en [[1661]], La Fontaine va recevoir de Fouquet une pension en espèces, en échange d'une « pension poétique ». Il doit aussi composer un ouvrage en l’honneur de Vaux-le-Vicomte : il entreprend le ''Songe de Vaux''. Il habite tantôt à Paris, chez Jannart, avec sa femme, tantôt à Château-Thierry pour les devoirs de ses charges, mais il fréquente le château de Fouquet, se lie avec Charles Perrault, Saint-Evremond, Madeleine de Scudéry. Paix des Pyrénées.
*[[1660]] : ''Les Rieurs de Beau Richard'' sont joués au carnaval de Château-Thierry. Dans cette ville existe une Académie à laquelle s’intéresse La Fontaine et encore plus sa femme. En [[1660]]-[[1661]], La Fontaine se lie avec Racine débutant, cousin de Marie Héricart. En juin, mariage du roi. En août, entrée de la reine Marie-Thérèse à Paris.
*[[1661]] : le {{date-|17 août}}, fête de Vaux, au cours de laquelle La Fontaine assiste à la première représentation des ''Fâcheux'' par Molière. Le {{date-|5 septembre}}, arrestation de Fouquet à Nantes, par d'Artagnan, sur les ordres de Louis XIV. La Fontaine tombe gravement malade. Guéri, il revient à Château-Thierry, où il est poursuivi par un traitant en usurpation de noblesse. Début de construction de Versailles.
*[[1662]] : environ en mars, publication anonyme de l’''Élégie aux Nymphes de Vaux''. Août : le [[Godefroy Maurice de La Tour d'Auvergne|duc de Bouillon]], seigneur de Château-Thierry épouse [[Marie Anne Mancini]], nièce de [[Mazarin]]. La Fontaine devient « gentilhomme servant » de la duchesse douairière d'Orléans au Luxembourg, mais il loge toujours chez Jannart. Le {{date-|10 décembre}}, achevé d'imprimer les ''Nouvelles en vers'', contenant les deux premiers contes de La Fontaine.
*[[1665]] : le {{date-|10 janvier}}, achevé d'imprimer le livre premier des [[Contes et nouvelles en vers]]. Le {{date-|30 juin}}, achevé d'imprimer d’une traduction de la Cité de Dieu de Saint Augustin, dont les citations poétiques ont été rendues en vers français par La Fontaine ; le deuxième tome paraîtra en [[1667]].
*[[1666]] : achevé d'imprimer le livre second des [[Contes et nouvelles en vers]].
*[[1669]] : ''Les Amours de Psyché et Cupidon'', roman suivi de l'''Adonis'', imprimé pour la première fois.
*[[1671]] : le {{date-|21 janvier}}, La Fontaine quitte ses charges rachetées par le duc de Bouillon, et perd cette source de revenus. Publication du recueil de ''Poésies chrétiennes et diverses'', dédié au prince de Conti. La Fontaine a beaucoup contribué à la préparation de ce recueil janséniste (achevé d'imprimer le {{date|20 décembre 1670}}). Le {{date-|27 janvier}}, Troisième partie des Contes. Le {{date-|12 mars}} : ''Fables nouvelles et autres poésies'' (huit fables). En janvier a été représentée la ''Psyché'' de Molière et Corneille, Quinault et Lulli, inspirée du roman de La Fontaine.
*[[1672]] : mort de la duchesse douairière d'Orléans. La Fontaine perd ainsi sa dernière charge. Publication séparée de deux fables : ''Le Soleil et les Grenouilles'', ''Le Curé et le mort''. Invasion de la Hollande. Discours de la connaissance des bêtes par P. Pardies.
*[[1673]] : c'est sans doute à partir de [[1673]] que [[Marguerite Hessein de la Sablière|Marguerite de La Sablière]] héberge Jean de La Fontaine. Jusqu’à ce qu'elle meure en [[1693]], elle pourvoira à ses besoins. Dans son hôtel, il peut rencontrer Charles Perrault, Bernier, médecin et disciple de Gassendi, qui a longuement séjourné en Inde, et bon nombre de savants tels que Roberval et Sauveur. Publication du ''Poème de la captivité de Saint-Malc'', sujet sans doute suggéré par des amis jansénistes. Le {{date-|17 février}}, mort de Molière, pour qui La Fontaine rédige une épitaphe.
*[[1674]] : l protection de Madame de Montespan et de sa sœur Madame de [[Thianges]] vaut à La Fontaine la mission d'écrire un livret d'opéra sur Daphné, pour Lully, qui le refuse : d'où la satire du ''Florentin'', restée manuscrite pendant {{nobr|17 ans}}. Publication des ''Nouveaux Contes'', très licencieux. ''Épîtres'', à Turenne, membre de la famille de Bouillon, qui tient personnellement La Fontaine en amitié. En juillet, l'''Art poétique'' de Boileau n'accorde aucune mention à la fable, ni à La Fontaine.
*[[1675]] : interdiction de la vente des ''Nouveaux Contes'' par ordonnance de La Reynie, lieutenant de police. Le {{date-|27 juillet}}, [[Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne|Turenne]] est tué à la [[bataille de Salzbach]]. Bernier publie l'Abrégé de la Philosophie de Gassendi.
*[[1676]] : La Fontaine vend à son cousin Antoine Pintrel sa maison natale et achève de payer les dettes paternelles.
*[[1677]] : la duchesse de Bouillon, protectrice de La Fontaine, et son frère le duc de Nevers cabale contre la ''Phèdre'' de Racine.
*[[1678]]-[[1679]] : nouvelle édition des ''Fables choisies'', dédiées à Madame de Montespan. La paix de Nimègue (août [[1678]]) est célébrée par La Fontaine dans plusieurs pièces.
*[[1680]] : exil à Nérac de la duchesse de Bouillon compromise dans l'affaire des poisons. Mort de La Rochefoucauld. Mort de Fouquet à Pignerol. Conversion de [[Marguerite Hessein de la Sablière|Marguerite de La Sablière]] qui, veuve, ayant marié ses trois enfants, abandonnée par La Fare, son amant, se consacre au soin des malades et va loger rue Saint-Honoré, elle installe La Fontaine près de sa nouvelle demeure.
*[[1681]] : le {{1er}} août, achevé d'imprimer des Épîtres de Sénèque (les lettres à Lucilius) traduites par Pierre Pintrel, cousin de La Fontaine qui lui-même a traduit en vers les citations poétiques et qui a fait publier l'ouvrage.
*[[1682]] : en janvier, ''Poème du Quinquina'', dédié à la duchesse de Bouillon, suivi de deux contes, de Galatée, et de Daphné, livrets d'opéra. Vers cette époque, La Fontaine entreprend une tragédie, Achille, restée inachevée. Naissance du duc de Bourgogne.
*[[1683]] : le {{date-|6 mai}}, première représentation à la Comédie Française, du Rendez-vous comédie de La Fontaine qui n'a aucun succès et dont le texte est perdu. Le {{date-|6 septembre}}, mort de Colbert. La Fontaine brigue son siège à l'Académie française, alors que Louis XIV souhaite voir élire Boileau, son historiographe. Le {{date-|15 novembre}}, l'Académie, en majorité hostile au satirique, propose La Fontaine par seize voix contre sept. La séance a été agitée, en raison de la colère manifestée par Toussaint Rose, secrétaire du roi. Louis XIV en prend prétexte pour refuser l'autorisation de « consommer » l'élection.
*[[1684]] : le {{date-|17 avril}}, Boileau est élu à l'unanimité ; le roi accorde l'autorisation de recevoir La Fontaine. Le {{date-|2 mai}}, réception du fabuliste, lecture du Discours à ''[[Marguerite Hessein de la Sablière|Madame de La Sablière]]''. La Fontaine écrit ''La Comparaison d'Alexandre, de César et de Monsieur le Prince'' (de Condé), à la demande du prince de Conti. Condé lui-même estime La Fontaine et le voit volontiers à Chantilly. Mort de Corneille.
*[[1685]] : en janvier, l'Académie exclut [[Antoine Furetière|Furetière]], coupable d'avoir obtenu par surprise un privilège pour son ''Dictionnaire'', achevé avant celui de l'Académie. La Fontaine vote l'exclusion et subit les virulentes attaques de son ancien ami, auquel il réplique par des épigrammes. Le {{date-|28 juillet}}, achevé d'imprimer des ''Ouvrages de prose et de poésie des seigneurs de Maucroix et de La Fontaine'' en deux volumes, dont le premier contient de nouveaux contes, et le second de nouvelles fables et d’autres pièces. Révocation de l’édit de Nantes. Mort du prince Louis-Armand de Conti.
*[[1686]] : mort de Condé. Ligue d’Ausbourg. Perrault lit son poème du Siècle de Louis Le Grand, protestation de Boileau. La Querelle des Anciens et des Modernes éclate. En février, l’Epître à Huet est imprimé en plaquette à tirage restreint. En juillet, Marie-Anne, Duchesse de Bouillon, doit se réfugier en Angleterre auprès de sa sœur Hortense, amie de Saint-Evremond. Correspondance suivie de La Fontaine avec eux et quelques amis du groupe de Londres, qui comprend, entre autres, les diplomates Bonrepaux et Barrillon.
*[[1688]] : [[Marguerite Hessein de la Sablière|Marguerite de La Sablière]] se retire aux Incurables mais continue à assurer le logement de La Fontaine. Le poète devient le familier du prince François-Louis de Conti, dans le milieu très libre du Temple des Vendôme, chez qui il retrouve Chaulieu. Il chaperonne un moment la scandaleuse [[Madame Ulrich]]. Les caractères de La Bruyère ; le portrait de La Fontaine n’y entrera qu’à la {{6e|édition}}, en [[1691]].
*[[1691]] : le {{date-|28 novembre}}, première représentation à l’''Opéra d’Astrée'', tragédie lyrique de La Fontaine, avec musique de Colasse, gendre de Lulli : échec complet.
*[[1692]] : en décembre, gravement malade, La Fontaine est converti par l’abbé Pouget, jeune vicaire de St Roch.
*[[1693]] : le {{date-|12 février}}, il renie les ''Contes'' devant une délégation de l’Académie et reçoit le viatique. Il se rétablit néanmoins. [[Marguerite Hessein de la Sablière|Marguerite de La Sablière]] est morte en janvier, Pellisson le {{date-|7 février}}. Les amis d’Angleterre essaient en vain de décider La Fontaine à venir s’installer à Londres. Il devient l’hôte d’Anne d’Hervart, maître des requêtes au Parlement de Paris, fils de banquier et extrêmement riche, marié à Françoise de Bretonvilliers. Le {{1er}} septembre, achevé d’imprimer des ''Fables choisies'', portant la date de [[1694]], et constituant le livre XII. En octobre-novembre, remarques adressées à Maucroix sur sa traduction d’Astérius.
*[[1694]] : naissance de [[Voltaire]].
*[[1695]] : le {{date-|9 février}}, La Fontaine est pris de faiblesse en revenant de l’Académie. Il meurt le {{date-|13 avril}}, chez les d’Hervart, dans l’[[Hôtel d'Armenonville|hôtel du même nom]], situé dans la rue de la Plâtrière, actuelle [[Rue Jean-Jacques-Rousseau (Paris)|rue Jean-Jacques-Rousseau]]. En procédant à la toilette mortuaire, on trouve sur lui un [[cilice]]. Il meurt le {{date|13|avril|1695}}, et est inhumé au [[cimetière des Saints-Innocents]]<ref name="Plessy p87" /> ou au [[Rue Montmartre|cimetière de la chapelle Saint-Joseph]]<ref name="Tynna">[https://books.google.fr/books?id=TEgCT9QznygC&pg=PA241&lpg=PA241 Dictionnaire des rues de Paris accompagné d'un plan de Paris Par J. de La Tynna page 240 à lire en ligne].</ref>. Par suite d’une erreur commise sur ce point par d’Olivet dans l’Histoire de l’Académie, les commissaires de la Convention exhumeront en 1792, pour leur élever un mausolée, des ossements anonymes, au [[cimetière du Père-Lachaise]]. Son tombeau, ainsi que celui de [[Molière]] inhumé au même endroit, furent transportés au [[Musée des monuments français (1795)|musée des monuments français]], lors de la démolition de la chapelle et du cimetière au commencement de la [[Révolution française]]<ref name="Tynna" />.
*[[1696]] : ''Œuvres posthumes'', avec dédicace signée par Madame Ulrich.
*[[1709]] : mort de Marie Héricart, veuve du poète.
*[[1723]] : mort de Charles, fils unique du poète.
 
== Regards sur l’œuvre ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_La_Fontaine ».