« Aviation légère de l'Armée de terre » : différence entre les versions

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{{voir homonymes|ALAT}}
{{Infobox Unité militaire
| nom = Aviation légère de l'arméeArmée de Terreterre
| image = Insigne de l'Aviation légère de l'Armée de terre (ALAT).svg
| légende = Insigne de l'aviation légère de l'arméeArmée de Terreterre.
| taille image = 150
| création = {{date|22 novembre 1954}}
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| pays = {{France}}
| allégeance =
| branche = [[Armée de terre (France)|arméeArmée de Terreterre française]]
| type = [[Arme (corps militaire)|Arme]]
| rôle =
| effectif = {{formatnum:5400}}<ref>Nous sommes 5400, y compris les civils" Entretien avec le général Gourlez de La Motte, commandant de l'aviation légère de l'arméeArmée de Terreterre. Blog Secret Défense [https://www.marianne.net/blogsecretdefense/Aerocombat-Nos-allies-sont-bluffes-_a932.html]".</ref>
| fait partie de =
| en fait partie =
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}}
 
En [[France]], l''''aviation légère de l'arméeArmée de Terreterre''' ('''ALAT''') est historiquement issue de l'[[artillerie]] dont elle était en 1952 les moyens d'aviation sous le nom d'ALOA : « aviation légère d'[[Observateur d'artillerie|observation d'artillerie]] ». L'ALAT devient une arme distincte de l'artillerie en 2003<ref>[http://www.boc.sga.defense.gouv.fr/visu/boc_visu4.php?nor=T0351540A&id=842 Arrêté {{n°|726}} du {{date-|1 juillet 2003}}], sur le site « boc.sga.defense.gouv.fr ».</ref>. Elle fait partie de l'[[Armée de terre (France)|arméeArmée de Terreterre]].
 
Elle utilise principalement des [[hélicoptère]]s, dont les différents rôles sont l'éclairage des forces au sol ([[Char de combat|chars]] et [[infanterie]]), le repérage de cibles pour l'[[artillerie]], le combat contre les éclaireurs adverses, le combat (par exemple antichar), le ravitaillement, ainsi que la dépose et la récupération de soldats en zone ennemie. Elle sert principalement à l'appui des troupes au sol. Elle regroupe environ 70% des hélicoptères de l'[[Forces armées (France)|Armée française]].
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[[Fichier:French, US forces continue working side by side.jpg|thumb|left|[[Eurocopter EC665 Tigre|EC-665 ''Tigre'']] de l'ALAT durant un exercice de tir franco-américain depuis la base opérationnelle avancée Morales-Frazier le {{date-|23 janvier 2011}} en [[Kâpîssâ]] ([[Afghanistan]]).]]
[[Fichier:French Army Cougar helicopter- Afghanistan.jpg|thumb|Un [[Airbus Helicopters H225M Caracal|EC-725 ''Caracal'']] de l'[[Force internationale d'assistance et de sécurité|ISAF]] en Afghanistan.]]
[[Fichier:Foudre-photo52.jpg|vignette|gauche|Le [[classe Foudre|TCD Foudre]], l'EDIC Rapière, 2 [[Chaland de transport de matériel|chalands de transport de matériel]], et des hélicoptères de l'arméeArmée de Terreterre, pendant l'opération ''Écume éternelle'', le {{date-|7 février 2008}}.]]
 
La notion de groupe aérien de reconnaissance puis de soutien d'artillerie est ancienne : la [[compagnie d'aérostiers]] créée en 1794 par l'armée révolutionnaire française, comprenant des montgolfières dont la mission était d'observer l'ennemi pour renseigner l'armée et aider au placement de l'artillerie, constitue la première unité aérienne militaire au monde<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jeremy|nom1=Harrison|prénom2=Ian|titre=First, Lasts & Onlys : Military|sous-titre=Firsts, Lasts & Onlys|éditeur=Anova Books|année=28 mai 2008|pages totales=192|passage=42|isbn=978-1-905798-06-3}}.</ref>.
 
=== Débuts de l'aviation militaire ===
L'aviation militaire apparaît tout au début de la [[Première Guerre mondiale]] ; elle dépend de l'[[Armée de terre française|arméeArmée de Terreterre]] et dans une moindre mesure, de la [[Marine nationale française]], l'[[Armée de l'air française]] étant créée en 1934. Son rôle était uniquement l'observation puis ultérieurement le guidage d'[[artillerie]]. Le premier haut fait de cette arme nouvelle, dont l'apport a peut-être été décisif, a eu lieu le {{date|3 septembre 1914}} : des [[avion]]s d'observation de l'escadrille REP 15, rattachés à la {{6e|armée}} ([[Michel Joseph Maunoury|Maunoury]]), rendent compte que « les colonnes de [[Alexandre von Kluck|von Kluck]] filent vers le sud-est […]. Il ne peut plus être question d'une attaque sérieuse vers [[Paris]]. » L'espoir venait de renaître dans le camp français, renforcé par les rapports concordant des avions du corps expéditionnaire britannique. Dans les heures qui suivent, les aviateurs repèrent minutieusement les différents corps d'armée [[Allemagne|allemands]]. Un trou s'est formé entre la {{nobr|{{Ire}} armée}} (von Kluck) et la {{nobr|{{IIe}} armée}} (von Bülow). Les rapports parviennent à [[Joseph Joffre|Joffre]], qui décide de profiter sans plus attendre de cette possibilité. Le {{date|6 septembre 1914}}, la [[Bataille de la Marne (1914)|bataille de la Marne]] interrompt définitivement l'avancée allemande.
 
=== Début du XXe siècle ===
L'aviation légère de l'armée de Terre se développe entre les deux guerres. Après la création de l'Armée de l'air, l'arméeArmée de Terreterre installe de nouveau des Groupes d'Observation d'Artillerie (GOA)<ref>[http://aaalat.rhone.alpes.free.fr/image/fichiers%20pdf/HISTORIQUE%20DE%20L%20ALAT.pdf HISTORIQUE DE L'AVIATION LÉGÈRE DE L’ARMÉE DE TERRE (ALAT)]</ref>, en 1937. Les besoins de secours sanitaires au plus proche des troupes favorisent l'introduction de l'[[hélicoptère]], dont les performances sont reconnues à l'issue de la [[Deuxième Guerre mondiale]].
 
Les groupes aériens d'observation d'artillerie (GAOA) sont créés au lendemain de la [[Seconde Guerre mondiale]] et s'illustrent au cours de la [[guerre d'Indochine]].
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À compter de 1962, les unités se disséminent sur le territoire national. En 1977 apparaissent les Régiments d'Hélicoptères de Combat (ou RHC)<ref>{{Lien web |titre=L'Histoire de l'ALAT |url=http://helikopter83.free.fr/Alathist.htm |site=helikopter83.free.fr |consulté le=2019-07-13 }}</ref>.
 
En 1975, l'ALAT compte {{nobr|500 [[officier]]s}}, {{unité|2500|[[sous-officier]]s}} et {{unité|3500|militaires}} du rang soit 2 % des effectifs de l'arméeArmée de Terreterre.
 
Son parc aérien représente à cette date une centaine d'avions, des [[Cessna L-19]] progressivement retirés du service et remplacés par des hélicoptères et {{nobr|560 hélicoptères}} ({{nobr|190 [[SNCASE SE.3130 Alouette II|Alouette II]]}}, {{nobr|70 [[Sud-Aviation SA316 Alouette III|Alouette III]]}}, {{nobr|130 [[Sud-Aviation SA330 Puma|SA.330 ''Puma'']]}} et {{nobr|170 [[Sud-Aviation SA340/341/342 Gazelle|SA.341 ''Gazelle'']]}} auxquels s'ajoutent {{nobr|110 SA.341}} à livrer).
 
Puis{{quand}} elle regroupe {{nobr|360 hélicoptères}} légers dont {{nobr|170 Gazelle}} de reconnaissance, {{nobr|180 hélicoptères}} anti-char dont {{nobr|110 Gazelle [[Euromissile HOT|HOT]]}} (ces missiles entrant en service à partir de 1978) et {{nobr|140 hélicoptères}} de manœuvre Puma. Elle effectue {{unité|170000|heures}} de vol dont {{unité|11000|de nuit}}<ref>{{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Général Andrè Martini | titre=L'histoire de l'aviation légère de l'arméeArmée de Terreterre 1794-2004 | éditeur=Lavauzelle | lieu=Paris | année=2005 | pages totales=427 | pages=252 | isbn=2-7025-1277-1}}.</ref>.
 
Au début des [[années 1980]], l'arméeArmée de Terreterre constitue une brigade aéromobile expérimentale (BAE) comportant deux régiments d'hélicoptères de combat et un [[1er régiment d'infanterie (France)|régiment d'infanterie de combat aéromobile]] (RICAM). Elle devient la [[4e division aéromobile|{{4e}} division aéromobile]] ({{4e}} DAM) en [[1985]] et se retrouve renforcée d'un troisième régiment d'hélicoptères de combat, d'un régiment d'hélicoptères de commandement et de manœuvre (RHCM) ainsi que d'un [[9e régiment de soutien aéromobile|régiment de soutien aéromobile]] (RSAM). En plus des régiments de cette division unique en son genre, chacun des trois corps d'armée compte un régiment d'hélicoptères de combat.
 
La {{3e}} brigade aéromobile, constituée de deux régiments d'hélicoptères, est créée le {{1er}} juillet [[1995]]. Elle est cependant dissoute deux ans plus tard en [[1997]].
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La {{4e}} division aéromobile est transformée en {{4e}} brigade aéromobile en [[1999]] dans le cadre de la professionnalisation des armées. Elle est dissoute en [[2010]]. Les trois régiments d'hélicoptères qui la composaient sont alors directement rattachés au [[commandement des forces terrestres]].
 
Le 7 octobre 2003, elle devient l'une des armes de l'arméeArmée de Terreterre (arrêté 726, du {{date-|1 juillet 2003}}, BOC/PP {{n°|30}} du 21 juillet 2003).
 
La [[4e brigade d'aérocombat|{{4e}} brigade d'aérocombat]] ({{4e}} BAC), héritière de la {{4e}} division aéromobile, est créée en juillet [[2016]]. Elle regroupe trois des quatre régiments d'hélicoptères de l'arméeArmée de Terreterre. Le [[4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales|{{4e}} régiment d'hélicoptères des forces spéciales]] est pour sa part subordonné au [[commandement des forces spéciales terre]].
 
L'ALAT participe à quasiment tous les engagements militaires ainsi qu'à [[aide humanitaire|humanitaires]] [[France|français]] dans le [[Monde (univers)|monde]] : [[guerre d'Indochine]], [[guerre d'Algérie]], [[guerre du Golfe]], conflit du [[Liban]], du [[Tchad]], [[Territoire français des Afars et des Issas|indépendance du Territoire français des Afars et des Issas]], [[Guerre de Somalie (depuis 2006)|guerre en Somalie]], [[guerre de Bosnie-Herzégovine]], [[guerre du Kosovo]], occupation [[indonésie]]nne du [[Timor oriental]], [[Opération Licorne|maintien de la paix en République de Côte d'Ivoire]], [[Réponse humanitaire au séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien|aide humanitaire en Indonésie]], [[Guerre d'Afghanistan (2001-2014)|guerre d'Afghanistan]]<ref>{{Lien web|url=https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/afghanistan-depart-des-deux-derniers-helicopteres |titre=Afghanistan : départ des deux derniers hélicoptères |site= Ministère français de la défense |auteur= |année=12 mars 2013 |consulté le=14 mars 2013 }}.</ref>, [[intervention militaire de 2011 en Libye]].
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L'ALAT comprend au {{date|1 décembre 2010}} :
* le commandement de l'aviation légère de l'arméeArmée de Terreterre (COMALAT) implanté sur la [[base aérienne 107 Villacoublay]] ;
* La division aeromobilité du [[commandement des forces terrestres]] de [[Lille]],
** le [[1er régiment d'hélicoptères de combat|{{1er|régiment}} d'hélicoptères de combat]] ({{1er}} RHC) de [[Phalsbourg]] doté de 29 [[Sud-Aviation SA340/341/342 Gazelle|Sud-Aviation Gazelle]], de 25 [[Sud-Aviation SA330 Puma|Sud-Aviation SA.330 ''Puma'']], de [[NHIndustries NH90|NH90 ''Caïmans'']] depuis 2012 et de 20 [[Eurocopter EC665 Tigre|EC665 Tigre]] (en 2020);
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** le détachement ALAT de [[Djibouti]] doté de 2 ''Gazelle'' et 5 ''Puma'' ;
** le détachement ALAT du [[Gabon]] doté de 4 ''Puma'' ;
** l'escadrille d'avions de l'arméeArmée de Terreterre (EAAT) basée sur l'aérodrome de [[Rennes]] Saint-Jacques dotée de 8 [[Socata TBM-700]]<ref>{{Lien web|url=http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/10/26/ou-sont-nos-avions-les-tbm-de-l-armee-de-terre-ont-a-rennes.html|titre=Où sont nos avions ? Les TBM de l'arméeArmée de Terreterre sont à Rennes |site= Lignes de défense |auteur= Philippe Chapleau|année=26 octobre 2011 |consulté le= 27 octobre 2011}}.</ref> ;
** le groupement « AéroMobilité » de la section technique de l'arméeArmée de Terreterre (GAMSTAT) basée à [[Aéroport de Valence-Chabeuil|Valence]] doté de {{nobr|7 ''Gazelle''}}, {{nobr|3 ''Puma''}}, {{nobr|1 ''Cougar''}}, {{nobr|1 ''Tigre''}} HAD et 1 ''NH90 TTH Caïman'' ;
* les écoles
** l'[[école franco-allemande de formation des équipages Tigre]] (EFA Tigre) du [[Le Cannet-des-Maures|Cannet-des-Maures]] :
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=== Organigramme en 2020 ===
Unités subordonnées au commandement de l'Aviation légère de l'arméeArmée de Terreterre de [[Base aérienne 107 Villacoublay|Villacoublay]] :
{| class="wikitable"
!scope=col|Unité
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|[[Montauban]]
|-
|Détachement avions de l'arméeArmée de Terreterre
|DAAT
|[[Saint-Jacques-de-la-Lande]]
Ligne 175 :
|[[Aéroport de Pau-Pyrénées|Pau-Uzein]]
|-
|Groupement aéromobilité de la section technique de l'arméeArmée de Terreterre
|GAMSTAT
|[[Section technique de l'Armée de terre]]
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{| class="wikitable" border="1"
| colspan=4 align="center" |'''Principaux aéronefs de l'aviation légère de l'arméeArmée de Terreterre au {{date-|1 juillet 2019||}}'''<ref name=":0">{{Lien web |langue=francais |titre=Chiffres clés de la Défense - 2019 |url=https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/les-chiffres-cles-de-la-defense-2019 |site=defense.gouv.fr |périodique= |date=28 aout 2019 |consulté le=03 septembre 2019 }}</ref>
|-
!scope=col| Aéronefs
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|[[Fichier:Gazelle - RIAT 2010 (4819211424).jpg|120px]]
|-
| {{drapeau|EU}} [[NHIndustries NH90|NHIndustries TTH90 ''Caïman'']] || [[Hélicoptère]] moyen de transport ||38<ref name=":0" /> (44 prévus fin 2019<ref name="LPM-DT">{{Lien web|url=http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-armee-de-terre-recevra-six-helicopteres-nh90-supplementaires-541103.html|titre=L'armée de Terre recevra six hélicoptères NH90 supplémentaires|site=La Tribune|consulté le=10 janvier 2016}}.</ref>, 74 au total prévus en 2024<ref>{{Lien web|langue=fr |url=http://www.athena-vostok.com/armee-de-terre-lpm-phrases-cles-du-cemat|titre=arméeArmée de Terreterre : LPM phrases clés du CEMAT |site=Athena-Défense |auteur= |année=novembre 2013 |consulté le=7 novembre 2013 }}.</ref>)
|[[Fichier:NH-90 Cayman, French army, Aviation Légère de l’Armée de Terre, EAV, Belgian Air Force Days 2018 pic3.jpg|120px]]
|-
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dans ''Défense & Sécurité Internationale'' {{ISSN|1772-788X}}, {{numéro}}38 ({{date-|juin 2008}}).</ref> : {{citation bloc|Seulement 12 ont été déjà officiellement commandés. C'est-à-dire plus d'un an après la livraison à l'Armée allemande de ses trois premiers TTH-90 de série. Et alors même que l'Italie, la Grèce, l'Australie, la Suède, la Finlande et Oman ont déjà pris livraison de leurs premiers exemplaires de série. Une nouvelle commande, portant sur 22 supplémentaires, devrait être notifiée par Paris à l'industrie cette année. Et encore 34 de plus en 2010 ou 2011. Le tout permettant de livrer un tout premier TTH-90 fin 2011, puis 6 ou 7 en 2012. La cadence se stabilisant ensuite à une dizaine par an. D'ores et déjà s'instille le doute quant à la concrétisation du second lot de 35 machines à commander par tranches à partir de 2016 ou 2017. La cible de 133 TTH-90 étant tout sauf assurée.}}
 
Le {{date-|30 janvier 2012}}, le ministre Gérard Longuet annonce que Paris exerce une option pour {{nobr|34 NH90}} en plus des {{nobr|34 déjà}} commandés, en prenant livraison du premier NH90 en configuration opérationnelle finale à Marignane (sud de la France). "Cette livraison du premier NH90 TTH en configuration opérationnelle finale marque l'aboutissement du plus important programme européen d'hélicoptère jamais lancé en Europe", a déclaré Lutz Bertling, président d'Eurocopter, cité dans un communiqué"<ref>AFP du 30/01/2012 [[boursorama|http://www.boursorama.com/actualites/la-france-commande-34-helicopteres-de-transport-militaire-nh90-14dd0609b1bfde41dcffbf1dae7259d6]].</ref>. En {{date-|mai 2013}}, l'option de {{nobr|34 NH90}} se transformait en commande ferme. Cela porte la commande à 68 NH90 au total. La fin des livraisons étant prévus en 2024<ref>{{Lien web|langue=fr |url=http://www.athena-vostok.com/armee-de-terre-lpm-phrases-cles-du-cemat|titre=arméeArmée de Terreterre: LPM phrases clés du CEMAT |site=Athena-Défense |auteur= |année=novembre 2013 |consulté le=7 novembre 2013 }}.</ref>.
 
Néanmoins, si {{citation|les Forces armées françaises souffrent, dans ces domaines, d’une faiblesse structurelle : l’aéromobilité tactique, à base d’hélicoptères et d’avions de transport tactique}}, selon le [[Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2008|Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale]], publié le {{date-|17 juin 2008}}, {{citation|l’effort en équipement doit viser à combler cette lacune, qui obère aujourd’hui l’efficacité et l’autonomie des forces françaises}}. Le document recommande donc {{citation|la résorption du déficit capacitaire en aéromobilité (hélicoptères de manœuvre)}} avec une flotte de {{nobr|130 hélicoptères}} de manœuvre<ref>« Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale », Volume 1, Partie 2, {{p.|209}}, 216, 224 {{lire en ligne|lien=https://www.defense.gouv.fr/content/download/120277/1053259/version/1/file/LB_tome1_partie2%5B1%5D.pdf}}.</ref>.
 
Ainsi, le général d'armée [[Bertrand Ract-Madoux]], [[chef d'état-major de l'Armée de terre (France)|chef d'état-major de l'arméeArmée de Terreterre]], déclare devant à l'Assemblée nationale le {{date-|17 octobre 2012}} que l'arméeArmée de Terreterre sera incapable de projeter plus de quatre hélicoptères Caïman NH90 jusqu'à fin 2016<ref>{{Lien web|url=http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/12-13/c1213012.asp#P6_254 |titre=Commission de la Défense nationale et des Forces armées, mercredi {{date-|17 octobre 2012}}, séance de {{heure|11|15}}, compte rendu {{n°|12}} |site= Assemblée nationale |auteur=Commission de la Défense nationale et des Forces armées |année=17 octobre 2012 |consulté le=31 octobre 2012 }}.</ref>.
 
En 2013, le projet de loi de programmation militaire 2014-2019 prévoit au terme de celle-ci une flotte inférieure de ce qui était annoncé dans le livre blanc de 2008 avec<ref>{{Lien web|url=http://fr.scribd.com/doc/157659264/LPM-DT |titre=projet de loi de programmation militaire 2014-2019 - Dossier Thématique|site= |auteur=Ministère de la Défense |année= 2 août 2013|consulté le=11 aout 2013 }}.</ref>. :
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== Traditions ==
Arme très jeune puisque créée en [[1954]], ayant longtemps puisé ses références dans l'ensemble des armes dont étaient issus ses officiers, l'ALAT constitue aujourd'hui une fonction opérationnelle à part entière : l'« aéromobilité » de l'arméeArmée de Terreterre.
 
Totalement intégrée au combat des forces terrestres, tout en possédant la particularité de pouvoir s'affranchir des contraintes du terrain, elle a pour vocation d'être l'arme de l'initiative et de l'urgence dont l'engagement permet d'emporter la décision.
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=== Étendard de l'arme ===
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, l'inscription {{citation|AFN 1952-1962}}<ref>Décision {{n°|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du {{date-|14 septembre 2007}} relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'arméeArmée de Terreterre, du Service de santé des armées et du Service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{n°|27}}, {{date-|9 novembre 2007}}.</ref>{{,}}<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du {{date-|19 novembre 2004}} (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie.</ref>.
 
=== Sainte patronne ===
Depuis 1994, l'ALAT a choisi [[Clotilde (femme de Clovis)|sainte Clotilde]] pour patronne. C'est en effet à ses prières que Clovis aurait pu être victorieux à [[Bataille de Tolbiac (496)|Tolbiac]] en « submergeant l'ennemi sous le feu du ciel », ce qui est précisément aujourd'hui la fonction des [[hélicoptère d'attaque|hélicoptères de combat]] de l'[[armée française]]<ref>{{Lien web|langue=|titre=Les saints-patrons de l'armée de Terre|url=https://www.defense.gouv.fr/espanol/terre/actu-terre/les-saints-patrons-de-l-armee-de-terre|site=defense.gouv.fr|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>.<center><gallery>
ALAT-béret.gif|Insigne de béret de l'ALAT.
Aviation légère de l’armée de terre - drapeau.svg|Drapeau de l'aviation légère de l’arméel’Armée de Terreterre.
</gallery></center>
 
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* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Christian|nom1=Malcros|lien auteur1=Christian Malcros|titre=Les insignes de l’ALAT|éditeur=SHAT|année=1991|pages totales=263|isbn=2-86323-068-9}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Gérald|nom1=Cocault|titre=A l'assaut du désert|sous-titre=Le Clémenceau et l'ALAT dans l'OPEX Salamandre|éditeur=Books on Demand Editions|année=17 janvier 2012|pages totales=400|isbn=978-2-8106-2329-7|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Qtf7PhMf_MAC&printsec=frontcover}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=André|nom1=Martini|titre=L’histoire de l’aviation légère de l’arméel’Armée de Terreterre 1794 - 2004|sous-titre=De l’Entreprenant au Tigre|éditeur=Éditions Lavauzelle|lieu=Panazol|année=2005|pages totales=432|isbn=2-7025-1277-1}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Yann|nom1=Pertuisel|titre=De la terre, par le ciel|sous-titre=Récits de combats. Afghanistan, Côte d'Ivoire, Libye|éditeur=Economica|lieu=Paris|année=|pages totales=176|isbn=978-2-7178-6658-2}}