« Caméra Paillard-Bolex H16 » : différence entre les versions

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{{Infobox Cinéma (caméra)
| nom = PAILLARD-BOLEX
| image =[[File: Bolex H16, 1935movie camera.jpg|thumb|Bolex H16, 1935]]
| taille images = 150 px
| légende = ''Paillard-Bolex H16'', 1935équipée d’un [[zoom]].
| marque = ''Paillard-Bolex'', devenue ''[[Bolex International]]''
| modèle = ''H16''
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| format = [[Format 16 mm]], [[Super 16]]
|moteur = A ressort, puis électrique (''H16 EL'' et suite)
| chargement = Semi-automatique : [[Magasin (caméra)|Bobines de {{unité|15|m}} ou {{unité|30|m}}]], ''H16 REX-5'' : [[Magasin (caméra)|Galettes de 60 ou {{Unité|120|mètres}}]]
}}
 
La '''Paillard-Bolex H16''' est une [[caméra argentique]] 16 mm destinée d’abord aux professionnels [[Cinéma et vidéo amateurs|amateurs]], puis adoptée par les professionnels du documentaire, construite en Suisse de 1935 à 1975. {{Citation|La caméra Paillard H 16 est un instrument de haute précision : elle a fait ses preuves aussi bien sous les tropiques qu'aux Pôles, et le possesseur d'une Paillard H. 16 sait qu'il n'a personne à envier. Elle reçoit les bobines 15 ou 30 mètres, noir ou couleur et, par simple changement de débiteurs, le film sonore à une seule rangée de perforations. Le chargement est semi-automatique, très rapide et sans aléa.}}<ref>Marcel Natkin, Gaston Grenier, Photo Ciné Labo Guide, Paris, éditions Exco, mai 1955, p. 52. https://www.cinematheque.fr/fr/catalogues/appareils/collection/camera-film-16-mmap-11-2718-1-3.html, consulté le 21/04/2020.</ref>
 
== '''Bolex: la naissance et l'evolution''' ==
 
 
'''La pré-histoire'''
 
La marque "Bolex" a ete déposée en Suisse (sous numero 65369) le 27 septembre 1927 et enregistrée à Berne (sous numero 54236), en tant que  marque internationale, le 25 octobre 1927, et-ceci à la demande d eJacques Bogopolsky. Cet ingénieur d'ori­gine russe était installé et connu a Genève sous le nom, légèrement simplifié, de Jacques Boolsky. Il avait concu et  cree tout d'abord une camera pour le format · 35 mm; vendue  sous la designation ßol, puis des appareils de format 16 mm fabriques pour lui par des entreprises  suisses (Longines et Stoppani) et commercialisé sous la marque "Bolex" (un terme directement derive du nom meme de l'inventeur): il s'agissait des cameras 16 mm Bolex A, pour bobines de 15 m de film, et B, pour bo­bines de 30 m, ainsi que des projecteurs 16 mm Bolex A et C.
 
[[Fichier:Collection Serge Oulevay.jpg|gauche|vignette|220x220px]]
Octobre 1929! A la bourse de New-York, les cours s'effondrent! La pa­ nique gagne avec une rapidité foudroyante tous les pays industrialises du monde: partout les valeurs s'écroulent et les échanges internatio­naux s'interrompent; pour la production industrielle, c'est la chute vertigineuse avec, en point de mire, la multiplication des faillites et un accroissement démesure du nombre des chômeurs. La crise secoue le monde entier et prend des allures de veritable catastrophe. Une catas­trophe sans precedent.
 
Voila le contexte économique qui amène de nombreuses entrepri­ses industrielles a reconsidérer leur situation par rapport a la concurrence et a s 1 interroger sur leur avenir. Et parmi celles-ci, la maison suisse Paillard, dont la prospérité a ete jusque-la basée sur la production d'elements pour "machines parlantes" ( ... c'était l'expression utilisée alors), tels que moteurs a ressort et électriques, pick-ups, etc. C'est donc a cette époque que l 1 entreprise Paillard decide de diversifier sa production; elle veut disposer de plusieurs cordes a son arc pour faire face avec plus de chances de succès a des situa­tions difficiles: outre la fabrication de machines a écrire, dont les debuts se révèlent fort coûteux et laborieux, elle recherche une nouvelle branche d'activite.
 
 
'''Les débuts de Paillard-Bolex'''
 
A la fin des années 1920, la production de Paillard se concentre principalement sur les moteurs de gramophones (300'000 en 1928). Des problèmes de licences freinent la fabrication de postes de radio, jusqu'à l'accord avec PhilipsTelefunken (1932). Les machines à écrire, lancées en 1914, péricliteront jusqu'à la création de l'Hermes 2000 (1932), puis de la géniale Baby (1938). Albert Paillard cherche à diversifier son entreprise et entre en contact avec Jacques Boolsky, dont la production a une parenté technologique avec celles de Paillard. Après avoir écarté l'idée de fabriquer en sous traitance les caméras et projecteurs Bolex chez Paillard, les partenaires se mettent d'accord pour les intégrer aux produits maison. Le contrat porte sur un montant de Fr. 350'000.-, plus des royautés variant entre 6% et 10% à verser durant vingt-cinq ans, ainsi que sur l'engagement de Jacques Boolsky pendant cinq ans. Salaire : Fr. 1 '000.- à 1 '200.- par mois, une somme pour l'époque!
 
Il apparut bientôt qu' Albert Paillard s'était fait rouler. Non seulement les résultats de la Société Bolex de Boolsky & Haccius la caméra manquait de fiabilité. A tel point qu'en 1932, Paillard SA verse Fr. 40'000. pour solde de tout compte.
 
C'est alors qu'intervient le le jeune ingénieur Marc Renaud. Il développe une caméra à ressort qui, septante ans après, n'a rien perdu de sa modernité. Ce sera la H16, déclinée plus tard en versions 9.5 mm et 8 mm, puis le début du double 8 mm. Suivront le projecteur G, celui qui était compatible avec les trois formats de film, puis le sonore lors de l'apparition du film avec son incorporé sur sa partie latérale. A ses débuts, Bolex achetait toute son optique en Allemagne. La Guerre 1939-1945 va la contraindre à trouver un autre fournisseur. Ce sera Kern à Aarau, déjà actif dans les appareils photographiques. A la fin du conflit, le cinéma représentait 17% de la production de Paillard, les machines à écrire 50%, les radios 17% et les tourne-disques 16%.
 
 
'''Les belles années'''
 
Elles débutent avec l'arrivée de la pellicule Kodachrome, et le succès de la branche cinéma va bientôt signifier la fin de la fabrication des radios et tourne-disques. Après la caméra L8 (1942), ce sera les débuts de la 88, puis de la C8, très populaires. Elles allient fiabilité et élégance, avec leurs boîtiers gaînés de cuir. Et, en matière de caméras, il y aura les Bolex et... lesautres. C'est l'âge d'or. Suivront la caméra avec zoom, la série des P 1 à 3 avec des objectifs français Berthiot, les K (pour «Kern») 1 et 2, «la plus chère du monde» disait la publicité. Et puis il y eut le projecteur M8, habillé en vert militaire, si solide qu'on l'appela «le petit Saurer», en référence aux inusables camions suisses. Michel Galeazzi revit ce temps avec passion et s'identifie aujourd'hui encore à l'entreprise: «En 1960, on sort le premier projecteur à offrir le ralenti, jusqu'à cinq images/seconde».
 
C'est le temps où Paillard-Solex fabrique 1 '000 caméras H 16 par mois. Le temps de l'un de ses seuls «flops» : celui enregistré par la caméra à prise de vues stéréo en trois dimensions. En 1956, l'entreprise produira les caméras H16 Reflex et H8 Reflex, dans le viseur desquelles apparaît l'image exacte que l'on retrouvera à l'écran. Les projecteurs 16 mm ne sont pas en reste : le modèle G est construit jusqu'en 1956, avant de céder la vedette au projecteur sonore.
 
La nouvelle usine de Sainte-Croix est pleinement opérationnelle depuis 1952. En 1959, Paillard-Solex construit celle d'Orbe, entièrement vouée à l'optique. Désormais, seuls les objectifs 16 mm seront encore achetés chez Kern. 1964 voit la construction du bâtiment de la Route de Lausanne 15 à Yverdon, destiné à abriter l'agence pour la Suisse romande.
 
Outre les 25'000 distributeurs de ses produits répartis dans le monde quasi entier, Paillard-Bolex dispose de filiales à New-York, Paris et Münich.
 
C'est l'époque où l'entreprise établit ses records de production: 15'000 caméras 16 mm et 2'500 projecteurs 16 mm (1952), 100'000 caméras 8 mm ( 1956) et 52'000 projecteurs 8 mm (1964).
 
Ainsi que le dit la légende d'une photo de l'usine de Sainte-Croix, il se fabrique ici un appareil chaque minute ...
 
La période 1936-1960 (environ) peut être considérée comme l'âge d'or de l'entreprise, qui change de nom et devient "Paillard S.A.". Les nouveaux modèles régulièrement lancés sur le marché connaissent pour la plupart de gros succès et assurent à PSA des finances florissantes. Pour expliquer ce succès, on peut penser qu'outre la qualité de ses produits et la réputation de sérieux helvétique, l'entreprise bénéficie de conditions particulièrement favorables. En effet, la Suisse sort intacte de la Deuxième Guerre mondiale et peut se lancer directement dans une production industrielle de qualité sans avoir à affronter une phase de reconstruction particulièrement longue et pénible.
 
 
'''... années sombres'''
 
Nul ne le sait encore, mais deux événements de 1964 préfigurent la fin des années glorieuses. La ca­méra 150 avec entraînement électri­que, macro zoom et pivotage du magasin, censée marquer le 150° anniversaire de la maison, restera un prototype. Cette même année est marquée par l'apparition du film Su­per 8 sonore, qui va révolutionner le cinéma amateur. La concurrence est prête à se lancer sur ce nouveau marché, sur lequel la Bolex 150 Su­per n,-apparaîtra qu'en 1966. En 1968, ce sera le tour de ses petites sœurs, les 155 et 160 Super. Leurs coûts de développement et de fabrication très élevés seront la source de pertes financières.
 
Sur le marché des projecteurs Su­per 8, malgré un premier modèle 18- 5 «bricolé», Bolex perd aussi des parts. A l'évidence, le Département des études de Paillard-Solex n'avait rien à proposer en matière d􀀯 projec­teur lors de l'apparition du film Super 8 sonore. Le SM8 obtient bien un énorme succès, mais il est fabriqué à Turin par Sigma et ne fait pas tour­ner les ateliers de Sainte-Croix.
 
Après une lon􀀆gue et coûteu􀀇e mise au point, Bolex sort un proJecteur Super 8 permettant le passage non stop de six cassettes de film. Hélas, les clients le boudent et il devra être bradé aux Etats-Unis.
 
Constamment perfectionnée, la caméra H 16 mm s'adresse à une clientèle toujours plus profession­nelle. Le marché est certes plus étroit, mais nous verrons que ce cré­neau sera bientôt le seul à subsister.
 
Avec 8'500 caméras et 18'500 pro­jecteurs Super 8 ( dont une majorité de Sigma «Made in ltaly») d'une part, 2'800 caméras et 200 projec­teurs 16 mm d'autre part, l'année 1970 est «misérable». Les pertes cumulées de 1965 à 1970 s'élèvent à plus de vingt-cinq millions.
 
 
'''... la débâcle et la survie'''
 
En 1970, Bolex va passer dans le giron de son concur­rent autrichien Eumig. Orpheline de sa branche cinéma, la grande entre­prise industrielle du Nord Vaudois s'apprête à vivre ses dernières an­nées d'existence, sous le pavillon d'Hermès, avant de sombrer.
 
Eumig brade le stock de produits Bol ex Super 8 pour vendre sa propre production habillée en ... Bolex. Les caméras Bolex 16 mm seront encore fabriquées à Sainte-Croix jusqu'en 197 4, y compris la nouvelle EL élec­tronique. Un nouveau projecteur fa­briqué par Microtecnica en Italie sera aussi commercialisé sous la marque Bol ex.
 
La construction d'un nouveau bâ­timent destiné à abriter le Service des études Eumig à Yverdon (Uttins 27) en 1972 incite à considérer l'ave­nir de l'entreprise avec optimisme. Cependant, dès 1975 c'est le désen­chantement: l'arrivée sur le marché de la caméra vidéo, ainsi que des options malheureuses vont placer Eumig dans de sérieuses difficultés.
 
En 1980, les dettes de la firme autri­chienne s'élèvent à plus de cent cinquante millions de francs et les banques cou­pent les crédits. Une année plus tard, c'est la faillite.
 
Pourtant, un homme croit encore à l'avenir des produits Bolex 16 mm. M. René Ueter, cadre de l'entreprise moribonde, rachète ce département. Plus tard dirigée par son fils Marc, Bolex International SA à Yverdon poursuit la fabrication, la gestion des pièces de rechange et des accessoi­res, ainsi que la vente de la Bolex 16 mm, qui trouve sa place sur un mar­ché dit «de niche».
 
 
Plus de 280 000 exemplaires de la caméra H16 seront finalement fabriqués et vendus. La moitié des caméras 16mm utilisées dans le monde sont des Paillard-Bolex, par Hillary au sommet de l'Everest, par Piccard au fond des mers, par Tazieff dans les gouffres des volcans.
 
== '''L'evolution''' ==
 
 
Il est strictement impossible de donner ici une description complète et détaillée de tous les appareils Bolex qui se sont succédé au cours de ces cinquante dernières années. De même qu'il est impossible de brosser, en parallèle, un tableau de l'évolution au niveau des techniques de production, des structures commerciales et administratives. Un livre de quatre cents pages n'y suffirait pas. Nous nous limiterons donc aux produits eux-mêmes. Et à quelques-uns d'entre eux seulement. Ceux qui marquent les étapes les plus importantes jalonnent la production Bolex.
 
 
'''1931'''
 
En 1931 déjà, est lancé sur le marché le premier projecteur biformat du monde, le modèle D. Un seul et même dispositif de griffes, travaillant dans deux plans différents, permet d'entraîner des films de format 16 et 9,5 mm; la sélection de format sur le projecteur se fait très simplement : il suffit de changer le volet du couloir du film, les débiteurs et les axes porte-bobine.
 
Bolex propose un projecteur biformat dit "sonore", qui est en réalité la combinaison du projecteur D et d'un tourne-disque et permet de passer des films 16 mm et 9,5 mm ainsi ~ue des disques 33 1/3 et 78 tours, avec possibilité de synchronisation image/son.
 
Le modèle Bolex E, quant à lui, est un appareil mono format : appelé projecteur publicitaire, il est prévu pour la projection de films sans fin 16mm; il peut être livré dans un coffret avec écran celluloïd incorporé pour projection par transparence, en plein jour.
 
 
'''1933'''
 
Le projecteur Bolex G3 est introduit sur le marché: c'est un appareil tri format qui permet la projection de films 16 mm, 9,5 mm et 8 mm.
 
 
1935
 
La première caméra de type "H", la Bolex Hl6 (pour format 16mm), dont la silhouette caractéristique allait bientôt devenir familière aux cinéastes du monde entier. Elle connait en effet un succès immédiat et mérité. Bien que ne présentant pas, cela va de soi, les perfectionnements techniques des modèles Hl6 actuels, c'est une excellente caméra, et la clientèle ne s'y trompe pas.
 
- elle est la première au monde à offrir le chargement automatique en quelques secondes;
 
-elle assure une parfaite stabilité de l'image, grâce surtout,à son mécanisme de griffe très précis.
 
- extrêmement robuste, elle a été conçue pour supporter un service dur ·
 
avec un minimum d'entretien;
 
- son fonctionnement est sûr, quelles que soient les conditions climatiques;
 
- d'excellents objectifs de marque <nowiki>''</nowiki>Hugo Meyer" sont à disposition.
 
- La première Bolex Hl6 réunissait donc les conditions voulues pour s'imposer sur le marché. Ce qu'elle fit. Sans coup férir!
 
 
'''1938'''
 
Le choix des objectifs pour la caméra Hl6 s'est fortement accru. Ils sont maintenant au nombre d'une trentaine environ. Aux objectifs Hugo Meyer sont venus s'ajouter, entre autres, les objectifs Hektor de marque Leitz, Cinor de marque Som Berthiot, Tessar et 6onnar de marque Zeiss. Le gamme des ouvertures maximales s'étend de 1:4 à 1:1,4 et celle des focales de 15 mm à 150 mm (il s'agit d'objectifs à focale fixe, bien entendu). Pour situer le niveau de qualité des objectifs proposés ( ••• ainsi que la précision de fonctionnement des caméras Bolex Hl6), mentionnons, à titre d'exemple, que c'est avec un objectif Hektor-Rapid très lumineux (1:1,4), monté sur une caméra Hl6, qu'a qu'a pu être réalisé, en Amérique, le premier film d'une radioscopie.
 
 
'''1938'''
 
En 1938 apparaît la caméra Bolex HB, qui peut recevoir des bobines de 30 m, 15 mou 7,50 m de film double-huit. Destinée à l'amateur exigeant, elle est par ailleurs presque identique à la caméra Bolex Hl6; comme cette dernière, elle est munie d'une tourelle pour trois objectifs, permettant de passer rapidement d'une focale à l'autre. Sont à disposition une dizaine d'objectifs de marques Hugo Meyer, Zeiss et Som Berthiot; de plus, tous les objectifs à monture standard prévus pour le modèle Hl6 peuvent être utilisés sur la H8, pour autant qu'on se serve d'une bague d'adaptation intermédiaire.
 
 
'''1939'''
 
On peut maintenant obtenir une version sonore du projecteur Bolex G3 permettànt la lecture du son optique sur films 16 mm.
 
 
'''1942'''
 
Commercialisée en 1942, la caméra L8 est proposée aux cinéastes amateurs désirant disposer d'un appareil Bolex qui soit d'un format aussi réduit que possible tout en offrant une partie des avantages et possibilités de la HB. Elle ne mesure que 12,5 x 8 x 4,5 cm. Son poids est d'environ 800 g. On la charge avec des bobines de 7,50 m de film double-huit. Elle comporte quatre cadences de prise de vues: 12, 16, 24 et 32 images par seconde (toutes les vitesses intermédiaires sont possibles). Elle est normalement équipée d'un objectif de 12,5 mm de focale, mais peut recevoir d'autres objectifs, même ceux de la HB pour autant qu'on ait recours à une bague intermédiaire (pour rétablir un tirage correct).
 
 
'''1944'''
 
les caméras 16 mm et 8 mm peuvent désormais être équipées d'objectifs d'une qualité tout à fait exceptionnelle, fabriqués en exclusivité pour Bolex par l'entreprise suisse Kern: parmi ceux-ci, mentionnons en particulier les fameux "S111itar" dont la renommée va très rapidement s'étendre au monde entier.
 
 
1949
 
le projecteur Bolex M8 est un appareil pour amateur de fabrication très soignée, idéal pour les projections familiales. Débiteurs, couloir du film et galets ont été étudiée pour permettre un chargement facile, Sa lampe de 500 Watts fournit des images très lumineuses. L'objectif a une ouverture de 1:1,3 et une focale de 20 mm (des objectifs de 25 et 33 mm de focale sont aussi à disposition). Un rhéostat permet de régler la vitesse du moteur et ainsi la cadence de défilement du film jusqu'à 24 images par seconde. Il peut recevoir des bobines d'une capacité allant jusqu'à 120 m de film. Le rebobinage s'effectue à la manivelle ou au moteur grâce à une courroie se plaçant sur une poulie située à l'avant du projecteur.
 
 
'''1953'''
 
Les caméras Hl6 et H8 peuvent maintenant être munies d'un moteur électrique auxiliaire, le "Stevens" de 6 V, puis le "Paillard" de 6 V également. Par la suite viendront d'autres moteurs plus perfectionnés, sous les désignations "U 62", "MC-17", etc.
 
 
'''1953'''
 
En 1953 apparait la caméra Bolex 88. Elle est semblable au modèle LB, mais possède une tourelle pivotante pour deux objectifs permettant un changement rapide de focale. Les cadences de prise de vues sont d’'autre part au nombre de six: 8, 16, 24, 32, 48 et 64 images par seconde.
 
 
'''1953'''
 
L'équipement stéréo Kern-Bolex est prévu pour la production d'images en relief enregistrées sur film 16 mm : on utilise d'une part la caméra Bolex:,. CH16, et,d'autre part, deux objectifs jumelés, de focal~ 12,5 mm, à mise au point fixe, et d'ouverture 1:2,8. La lumière passant au travers de ces deux objectifs, distants de 65 mm, forme,grâce à un jeu de prismes, deux images  placées côte à côte sur le film. Ces up.ux images représentent les sujets vus par chacun des yeux du cinéaste. Etant donné que ces deux images juxtaposées occupent la place d'une seule, leur largeur est réduite de moitié. Pour la projection, on emploie un objectif spécial, comportant deux systèmes optiques jumelés contenant chacun un filtre polarisant orienté à 90° par rapport à l'autre. La projection doit être faite sur un écran métallisé.
 
Si l'on projette les deux images et qu'on les observe à l'oeil nu, on constate qu'elles sont dédoublées latéralement et ne cuïncident pas. Lorsque le spectateur examine les images à travers la paire de lunettes spéciales faisant partie de l'équipement, l'effet de relief apparaît immédiatement. Grâce à ces lunettes pourvues de deux verres polarisants,orientés à 90° l'un par rapport à l'autre, chaque oeil ne vcit que l'image qui lui est destinée.
 
 
'''1953'''
 
Bolex offre au cinéaste amateur, pour ses caméras HB, BB et LB, un objectif Som Berthiot à focale variable, le Pan Cinor l:2,B/f=l2,5-36 mm. Le règne du travelling optique (d'ailleurs utilisé parfois à tort et à travers!) commence pour les fidèles de la marque.
 
 
'''1956'''
 
La visée réflexe continue est introduite sur la Hl6. Un pourcentage de lumière est prélevé par un prisme situé derrière l'objectif; la très faible quantité de lumière déviée vers le viseur est suffisante pour donner une image claire, mais trop peu importante pour qu'il faille en tenir compte pour le réglage du diaphragme. Le prélèvement de lumière se faisant devant l'obturateur, l'image est visible, sans scintillement, même pendant le fonctionnement de la caméra. Comme la visée se fait directement à travers l'objectif, on peut obtenir une mise eu point et un cadrage très précis, sans erreur de parallaxe même aux très courtes distances; le contrôle peut être constant, tout au long de la prise de vues.
 
 
'''1957'''
 
La caméra 88 devient le premier appareil 8 mm à être muni d'un obturateur à secteur variable qui présente les avantages suivants: on peut réduire le temps d'exposition sans changer de cadence; on peut diminuer volontairement la profondeur de champ puisqu'il faut compenser la diminution du temps d'exposition par une plus grande ouverture du diaphragme; il devient extrêmement facile de réaliser des fondus à l'ouverture ou à la fermeture.
 
 
'''1958'''
 
Parmi les objectifs destinés aux Hl6, figure désormais un objectif ultra-lumineux avec ouverture 1:0,95: il s'agit du Cinor de Som Berthiot (sa focale: 25 mm).
 
 
'''1958'''
 
La Bolex 88 Lest la première caméra 8 mm au monde à être équipée d'un posemètre incorporé permettant la mesure de la lumière à travers l'objectif (TTL). En gros le dispositif fonctionne comme suit: une cellule photo-électrique est mise en place derrière l'objectif au moyen d'un levier; l'aiguille d'un galvanomètre à haute sensibilité, visible dans le viseur, réagit en fonction de la quantité de lumière qui frappe la cellule; pour obtenir l'ouverture correcte, on superpose l'aiguille du galvanomètre à une aiguille-repère en tournant la bague des diaphragmes; seule la lumière qui traverse l'objectif influence le galvanomètre par l'intermédiaire de la cellule: le champ de mesure est donc exactement le champ embrassé par l'objectif, quelle que soit sa focale, et il est automatiquement tenu compte des filtres qui pourraient être vissés sur celui-ci; dès qu'on déclenche la caméra, la cellule s'escamote automatiquement.
 
 
'''1961'''
 
Deux projecteurs sonores 16 mm, à usage professionnel, sont introduits sur le marché: le modèle Solex S-221 pour pistes sonores optiques et magnétiques (reproduction+ enregistrement du son avec possibilité de mixages, surimpressions et effacement), et le modèle Bolex S-211 pour pistes sonores optiques.
 
 
'''1961'''
 
Le projecteur 8 mm Solex 18-5 connaît d'emblée un succès retentissant grâce à une performance exclusive, un ralenti extrême de 5 images par seconde, et grâce, aussi, à son exceptionnelle robustesse et fiabilité ainsi qu'à sa simplicité d'emploi.
 
 
'''1961'''
 
La P1 est la première paré, l'excellent Pan 8 mm~ caméra(Bolex équipée d'un Cinor 40 de Som Berthiot, objectif zoom incordont la focale peut . varier de 8 à 40 mm. Elle est caractérisée essentiellement par un viseur réflexe très lumineux et pratique, un posemètre incorporé à photorésistance avec prise de lumière derrière l'objectif, 7 cadences de prise de vues, un obturateur variable et un dispositif de rebobinage pour fondus simples ou enchaînés.
 
 
'''1962'''
 
En 1962 sortent de fabrication les premiers exemplaires d'une caméra 8 rmi qui sera présentée au grand public lors de la Photokina 1963 sous la désignation "Bolex Zoom Reflex Automatic Kl": "Automatic" parce qu'elle offre le réglage automatique du diaphragme (il peut aussi être réglé manuellement) par l'intermédiaire d'une photo-résistance; "Reflex" parce qu'elle est équipée d'un viseur réflexe; "Zoom" parce qu'elle est munie d'un objectif à focale variable, de 8 à 36 mm, le K~rn VarioSwitar 36, avec ouverture 1:1,9 et mise au point de 0,70 m déjà (sans bonnette) jusqu'à l'infini. Mais elle propose au cinéaste d'autres possibilités intéressantes: obturateur variable et système de rebobinage permettent les fondus à l'ouverture, à la fermeture et les fondus enchainés; elle se prête aux effets de ralenti et d'accéléré grâce à ses cadences de 40 et 12 images par seconde (outre sa cadence normale de 18 images par seconde), et ceci sans aucun problème d'exposition, même si le passage d'une cadence à l'autre se fait en cours de prise de vues, puisque le dispositif photométrique corrige automatiquement le temps de pose; le fonctionnement image par image ouvre à l'amateur le domaine de l'animation.
 
 
'''1966'''
 
En 1966, vient prendre place à côté du 18-5 le projecteur sonore Bolex SM8, qui permet l'enregistrement et la lecture du son sur la piste magnétique apposée sur la pellicule Super 8. La qualité de son mécanisme et des objectifs à disposition, ainsi que celle de son dispositif d'enregistrement et de reproduction du son, vont lui assurer un succès qui ne fera que croitre au cours des années à venir.
 
 
'''1966'''
 
La caméra 150 Super, pour films de format Super 8, fait sur le marché une entrée remarquée: elle plait au premier coup d'oeil gr~ce à son "design" très particulier; ses formes, étudiées pour être à la fois harmonieuses et fonctionnelles, permettent en premier lieu une excel ~ lente tenue en mains et une manipulation facile des principaux organes de commande. C'est la première caméra Bolex, destinée à l'amateur, avec moteur électrique incorporé. Elle est équipée d'un objectif 1:1,9/ f=8,5-30 mm permettant la prise de vues, sans complément optique, jusqu'à une distance minimale de 80 cm.
 
 
'''1967'''
 
La Bolex 155 Macro-Zoom est directement dérivée du modèle 150 Super et elle présente le même "design". Mais elle offre au cinéaste amateur une performance absolument unique: la possibilité de filmer de 3 cm (à partir de la lentille frontale de l'objectif) à l'infini, avec mise au point en continu à C'est la première fois qu'il est possible, avec un objectif à focale variable, de filmer à volonté au loin, à quelques mètres ou de tout près jusqu'à toucher le sujet avec le parasoleil, et cela sans complément optique, sans tubesrallonges, sans réglage compliqué. Réunissant les agréments de la focalé variable et les avantages de certains objectifs à focale fixe si appréciés en double-huit et en 16 mm, l'objectif Macro-Zoom surpasse tous les systèmes optiques existants.
 
Cet objectif révolutionnant même la  la technique même de la prise de vues, a connu un succès tel que de nombreux concurrents ont introduit des objectifs zoom avec dispositif macro sur le marché. Tous les  cinéastes amateurs profitent donc aujourd'hui de cette nouveauté offert par Bolex .
 
 
'''1967'''
 
Par rapport à la Hl6, la Bolex 16 PRO est d'une conception nouvelle. Elle se porte sur l'épaule, et deux poignées, sur lesquelles se trouvent tous les organes de réglage indispensables pendant la prise de vues, assurent une tenue en mains impeccable. Ses automatismes, ses servo commandes et de multiples autres caractéristiques en font une caméra de reportage idéale; mais elle se prête aussi parfaitement au travail en studio et trouve tout naturellement sa place dans la production de films pour l'industrie, la publicité, la recherche scientifique, etc. Il est d'autre part très facile de télécommander ses principales fonctions et de l'adapter à des tâches spéciales au moyen d'accessoires très simples. La 16 PRO est une caméra véritablement en avance sur son temps; certaines de ses caractéristiques seront imitées par plusieurs . entreprises concurrentes; elle constitue ainsi le point de départ d'un nouveau style de caméras professionnelles. Elle est disponible en version SEPMAG(e nregistrement du son synchrone selon procédé son pilote) ou en VPrsion COMMA(Gav ec bloc sonore incorporé pour enregistrement du son synchrone sur film prépisté).
 
 
'''1968'''
 
Le système optique Macro-Zoom se retrouve sur un autre modèle de caméra, la Bolex 7,5. C'est un appareil de dimensions réduites et de forme compacte, qui se rattache à cette nouvelle lignée de caméras dites "de poche". Son objectif Macro-Zoom l:l,9/f=7,5-21 mm permet de filmer de 13 cm à l'infini avec mise au point en continu. Son grand angle de 7,5 mm
 
est très pratique lorsqu'on manque de recul.
 
 
'''1969'''
 
En 1969 commence la production en série du projecteur muet Bolex Multimatic qui assure la projection en continu d'un nombre illimité de films de 15 men cassettes, avec succession et rebobinage automatiques de ces derniers. Il suffit d'introduire les ciné-cassettes (jusqu'à six à la fois) dans l'appareil, et la projection commence. Les ciné-cassettes se succèdent sans la moindre intervention extérieure, et l'on peut en rajouter au fur et à mesure que les premiers films ont défilé sur l'écran. Une fois projetés, les films se rembobinent automatiquement, l'un après l'autre, dans leur ciné-cassette,avant d'être poussée hors de l'appareil. La luminosité et le netteté des images projetées, les possibilités de ralenti et d'arrêt sur une image, ainsi que de marche arrière, contribuent à faire du Multimatic un appareil de grande classe.<br />
 
 
== '''Liste chronologique produits Bolex''' ==
 
Jacques Bogopolsky & Charles Haccius, production Longines
Auto Cine (1925)
Auto Cine B (1926)
Auto Cine C (not released)
 
Paillard Bolex
H-16 (1935)
H-9 (1936)
Model G Projecteur (1936)
H-8S (1936)
L-8 (1942)
M8 and M8R Projecteur (1949)
B-8 (1952)
C-8 (1958)
B-8L (1952)
H-16 Reflex (1956)
D-8L (1958)
S221 Projecteur (1960)
P1 (1961)
18-5 Projecteur (1961)
C-8SL (1961)
D-8LA (1961)
P2 (1961)
K1 (1962)
H-8RX (1963)
P3 (1963)
S1 (1964)
K2 (1964)
P4 (1965)
H-16 RX-5 (1966)
Bolex 16 Pro (1966)
150 Super (1966)
SM8 Projecteur (made by Silma) (1967)
S321 Projecteur (1968)
7.5 Macrozoom (1969)
H-16 SB, SBM (1970)
155 Macro-zoom (1970)
160 Macro-zoom (1970)
H-16 EBM (1971)
H-16 EL (1975)
 
Bolex Eumig
660 Macro-zoom (1976)
680 Macro-zoom (1978)
 
==''Un demi-siècle de cinéma amateur.'' ==
 
 
1923 - Mise au point du 1er film 16 mm inversible sur support de sécurité. Caméra ciné Kodak et projecteur Kodascope .
 
1924 - Un moteur vient remplacer la manivelle de la caméra ciné Kodak .
 
1928 - Laboratoires de traitement ciné Kodak dans 28 pays.
 
1931 - Lancement du film ciné Kodak panchromatique super sensible et premiers essais en couleurs avec le film Kodacolor .
 
1932 - Apparition du format 8 mm noir et blanc.
 
1935 - Sortie des premiers films Kodachrome 16 mm et 8 mm.
 
1937 - Premier projecteur sonore Kodascope spécial à piste son optique
 
1940 - Lancement des ciné Kodak 8 mm à magasin .
 
1951 - Démocratisation du 8 mm avec les célèbres caméras Brownie.
 
1959 - Perfectionnement des caméras 8 mm : dispositif de contrôle automatique de l'exposition (4 modèles) et caméra équipée d'un objectif à focale variable (zoom).
 
1961 - Lancement du film Kodachrome Il.
 
1965 - Lancement du format Super 8.
 
1971 - Lancement d es caméras XL Kodak et film Kodak Ektachrome 160.
 
1973 - 50• anniversaire : caméra Kodak Ektasound aux U.S.A., premières caméras sonores Super 8 avec film prépisté.
 
1974 - Introduction en France.
 
 
== Histoire ==
Jacques Bogopolsky, Ukrainien d’origine immigré en Suisse, construit sa première caméra à 28 ans, au sein de sa propre société. Elle est au [[format 35 mm]], et comme beaucoup d’inventions hâtives à toute époque, elle mène son propriétaire à la faillite. Mais Jacques Bogopolsky, devenu Jacques Bolsey, ne se décourage pas et il dessine alors une petite caméra pour un format nouveau que vient de lancer l’industriel américain [[George Eastman]], fondateur de [[Kodak]] : le [[16 mm]]. Sous le nom de ''Bolex Auto-Ciné'', il développe plusieurs modèles de cet appareil, et intéresse ainsi [[Longines]], société horlogère suisse centenaire. Au bout de quelques années, celle-ci se retire, ne croyant pas à l’avenir d’un tel appareil. En 1930, c’est une autre entreprise suisse, ''[[Paillard]]'', connue pour ses machines à écrire ''Hermès'', qui rachète l’invention de Jacques Bolsey et la développe sous la direction d’un ingénieur maison, Marc Renaud. Il faudra encore plusieurs années d’essais et d’améliorations mécaniques pour mettre enfin sur le marché en 1935 la première ''Paillard-Bolex H16''. {{Citation|C’est un succès immédiat : 233 caméras en 1935, plus de 2000 en 1939, plus de 10.000 en 1950 !}} Des versions aux formats [[Film 9,5 mm|{{Unité|9,5|mm}}]] (''H9''), [[format 8 mm|{{Unité|8|mm}}]] et [[Super 8]] (''H8'') seront présentées au public à la fin des années 1930. Une version professionnelle tardive au format [[Format 16 mm#Super 16|Super 16]] offrira en plus la possibilité d’adapter un [[Magasin (caméra)|magasin]] de 60 ou {{Unité|120|mètres}} de pellicule<ref>https://www.cinecameras.fr/les-cam%C3%A9ras/paillard-bolex-h16, consulté le 21/04/2020.</ref>.
 
== Description générale des ''Paillard-Bolex H16'' ==
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On remonte les versions munies de moteur à ressort grâce à une manivelle extensible très ergonomique. Un moteur électrique extérieur l’équipera par la suite, avant qu’il ne soit intégré dans le corps de la caméra. Dans l’ensemble des modèles, la cadence de prise de vues est réglable de 8 à {{Unité|64|images}} par seconde.
Le chargement est semi-automatique, et les [[Boucle de Latham|boucles]] de séparation des mouvements continu et intermittent, sont créées par un couple de « boucleurs ». La visée se fait à l’aide d’un viseur clair, démontable d’un seul geste, installé sur le couvercle de chargement. Il est réglable en focale par une molette, et une autre molette permet de rattraper le défaut de [[Parallaxe#Photographie|parallaxe]] horizontal.
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Image:Paillard-Bolex H16 boucleurs fermés.jpg|200 px|vignette|H16, « boucleurs » fermés, en cours de chargement.
 
Image:Paillard-Bolex H16 boucleurs ouverts.jpg|200 px|vignette|H16, « boucleurs » ouverts, le chargement semi-automatique est terminé. Il suffit maintenant de refermer le couvercle.
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Image:Le réalisateur Jean-Claude Morin au viseur de la Paillard-Bolex H16.jpg|thumb|Le réalisateur Jean-Claude Morin au viseur clair d’une ''H16'' (1962).
Image:Viseur PAILLARD-BOLEX H 16 (années 1950) correction parallaxe a.jpg|thumb|Viseur clair latéral de la ''H16''.
Image:Viseur PAILLARD-BOLEX H 16 (années 1950) correction parallaxe b.jpg|thumb|Correction de parallaxe horizontale pour filmer un sujet rapproché.
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== Articles connexes ==
* [[Caméra argentique]]
* Bolex et la «mécanique suisse» Communication de Vincent Sorrel,  »https://www.youtube.com/watch?v=_c0O7MKsELU&t=1022s
* [[Bolex International]]
*Histoire des machines et archéologie des pratiques: Bolex et le cinéma amateur en Suisse http://wp.unil.ch/cinematheque-unil/projets/bolex-et-le-cinema-amateur/
*[[Bolex International]] https://bolex.ch/
*[[Caméra argentique]]
* [[Documentaire]]