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→‎Amnistie : En suite à une remarque de JPC38 : la réhabilitation, ce n'est pas l'amnistie (c'est plus).
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Les arrêtés se répartissent ainsi : 75 % d'« ouvriers » (ouvriers salariés et petits patrons artisans), 8 % d'employés, 7 % de domestiques, 10 % de petits commerçants, de professions libérales, voire des petits propriétaires-rentiers. Cette répression a l'appui des grands élus républicains de l'Assemblée nationale, qui pour préserver la République, encore fragile, donnent leur accord à Thiers, craignant la surenchère des communards. Tel est notamment le cas de Léon Gambetta, Jules Ferry, [[Jules Grévy]] qui évoque {{Citation|un gouvernement factieux}}, Jules Favre {{Citation|une poignée de scélérats}}. Les députés parisiens condamnent en majorité les communards. L'historien [[François Furet]] note que le socialisme français pâtit {{Citation|de l'exil du mouvement ouvrier}}, et écrit que {{Citation|ces morts, ont une nouvelle fois et plus profondément encore qu'en juin 1848, creusé le fossé qui sépare la gauche ouvrière et le républicanisme bourgeois}}. Pour ''[[Le Figaro]]'', {{citation|Jamais, pareille occasion ne s'est offerte pour guérir Paris de la gangrène morale qui le ronge depuis vingt ans<ref name=":1" />.}} L'historien [[Alistair Horne]] note que la répression eut un impact terrible sur la classe ouvrière parisienne : {{citation|L'aspect de Paris changea de façon curieuse pendant quelques années. La moitié des peintres en bâtiment, la moitié des plombiers, des couvreurs, des cordonniers et des zingueurs avaient disparu<ref name=":1" />.}}
 
==== Amnistie et réhabilitation ====
 
À la charnière de 1871 et de 1872, deux propositions d'amnistie sont présentées au Parlement, par [[Henri Brisson]] et 47 parlementaires, d'une part, par [[Edmond de Pressensé]], de l'autre. En 1873, l'élection du radical lyonnais [[Désiré Barodet]] face à [[Charles de Rémusat]] fait de l'amnistie un thème électoral. À l'automne 1874, [[Édouard Lockroy]], soutenu par dix-neuf députés, émet un vœu amnistaire relayé par la presse. Le {{Date-|20|décembre|1875}}, le député du Vaucluse, [[Alfred Naquet]], dépose au nom de la gauche radicale une proposition d'amnistie qui est repoussée à main levée par l'Assemblée nationale.
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