« Fourches patibulaires » : différence entre les versions

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Principe
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Le clergé n'est pas en reste, et exécute à tour de bras vagabonds et profanes, puisque les prélats sont hauts justiciers de leur domaine.
 
== Principe ==
Selon Anne Lafran, thèse citée par Cécile Voyer, du Centre d'Études Supérieures de Civilisation Médiévale, la pendaison et l'éventration (par les corbeaux) rappellent la [[Judas Iscariote#Mort de Judas|Mort de Judas]]<ref>[https://journals.openedition.org/criminocorpus/3098#bibliography]</ref>.
 
L'''Évangile selon Matthieu'' évoque un suicide par pendaison, et ''selon Luc'' une éviscération. Ces deux versions se retrouvent dans la littérature du 12ème siècle.
 
Selon l'étude des fourches de Paris, les corps des suppliciés ne sont décrochés que le plus tardivement possible, quitte à re-pendre des pièces de corps qui se seraient détachées et auraient chuté. En effet les fourches perdent leur raison d'être dès qu'elles ne sont plus utilisées.
 
Selon Vincent Challet, du Centre d’Études Médiévales de Montpellier, d'une part les fourches sont utilisée, peut-être pas souvent, mais en tout cas ne sont pas seulement symboliques ; mais d'autre part elles s'adresseraient aux personnes venues de l'extérieur (vagabonds, aventuriers, rivaux,...) au contraire des [[pilori]]s qui s'adresseraient au personnes de l'intérieur de la communauté<ref>[https://journals.openedition.org/criminocorpus/3033]</ref>.
 
== Lieux de fourches patibulaires ==