« Georges Brassens » : différence entre les versions

 

Pour rompre sa solitude, Jeanne se remarie à 75 ans, le {{date-|26|mai|1966}}, avec un jeune homme de 37 ans. Contrarié par ce mariage, Brassens quitte l'impasse Florimont pour emménager dans un duplex près de la [[place Denfert-Rochereau]]<ref group=note>Immeuble « Le Méridien », 7-9, rue Émile-Dubois, {{XIVe}}.</ref>. [[Jacques Brel]], qu’il a connu aux « Trois Baudets » en 1953, est son voisin ; il s’apprête à faire ses adieux sur la scène de l’Olympia. Par amitié, Brassens écrit le texte du programme de cet événement.

Du {{date-|16 septembre}} au {{date-|22 octobre}}, Georges Brassens se produit sur les planches du [[Théâtre national populaire]] (TNP) avec [[Juliette Gréco]] qui en assure la première partie<ref group=note>Enregistré, ce spectacle sera édité trente ans plus tard (voir Discographie/Enregistrements publics).</ref>. Chaque soir, il présente sa ''Supplique pour être enterré à la plage de Sète'' et fait part de son ''Bulletin de santé'' — en réponse aux rumeurs distillées par une certaine presse — et pour faire bonne mesure, il (ré)affirme sa singularité et exprime le peu de bien qu'il pense du [[militantisme]] et des [[groupuscule]]s de toutes sortes avec la chanson ''Le Pluriel'', dans laquelle, quelles que soient les circonstances, il proclame : « Bande à part, sacrebleu, c'est ma règle et j'y tiens ! »