« Grand Uniforme de l'École polytechnique » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Hyperios (discuter | contributions)
→‎Les élèves étrangers, des constantes : jeu de mots mathématique explicité
Hyperios (discuter | contributions)
Ligne 112 :
[[File:École polytechnique faux uniforme féminin 1921.png|thumb|upright=1|Le Grand Uniforme féminin imaginé par un X1921 : le pantalon n'est pas une idée nouvelle.|alt=Dessin représentant un hypothétique Grand Uniforme féminin (1922).]]
 
En 1972, le concours de l’[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] s’ouvre aux femmes. Par conséquent, ces dernières doivent être dotées d’un Grand Uniforme<ref>{{Harvsp|Marie-Christine Thooris|Madeleine de Fuentes|Claudine Billoux|Jérémy Barande|texte=Le grand uniforme des élèves de l’École polytechnique|2003|p=§14}}.</ref>. L’uniforme est alors sélectionné parmi plusieurs propositions. Dans les mémoires de [[Michel Debré]], ce dernier affirme que le modèle a été sélectionné par son épouse<ref>{{Google Livres|zZJX4XRpDtQC|Trois Républiques pour une France (p.86)|page autre=PA86|surligne=Il%20reste%20à%20dessiner%20uniforme%20:%20ma%20femme%20choisira}}.</ref>. C’est la proposition du couturier [[Paul Vauclair]], connu pour avoir habillé le [[général de Gaulle]], qui est retenue<ref name="GU_féminin">{{Lien web |auteur1=Diane Dessalles-Martin |auteur2=Alexandra Mannaï |titre=Métamorphoses et exigences du Grand Uniforme féminin |url=https://www.lajauneetlarouge.com/wp-content/uploads/2012/09/677-page-032-035.pdf |date=septembre 2012 |site= <!--|consulté le=22 mai 2020-->}}.</ref>. Le premier Grand Uniforme féminin comporte notamment une jupe, des escarpins et un [[tricorne]]<ref name="Tête-à-Claque"/>{{,}}<ref name="Jupe">{{Lien web |auteur=Serge Delwasse |titre=L'année de la Fin de la Jupe |url=https://www.hervekabla.com/wordpress/lannee-de-la-fin-de-la-jupe/ |date=1 octobre 2013 |site=hervekabla.com <!--|consulté le=22 mai 2020-->}}.</ref>{{,}}<ref group="N">Initialement, le tricorne était plus haut, sans [[cocarde]] ni ''cul-de-dé''ganse (galon doré)dorée, sur un modèle provenant de la [[Royal Navy]] : [https://www.hervekabla.com/wordpress/wp-content/uploads/2013/10/chopinet.jpg Photographie de [[Anne Chopinet]] et [[Georges Pompidou]] (JPG)].</ref>.
 
La jupe d’origine est taillée légèrement au-dessus du genou. [[Anne Duthilleul]] (X1972) raconte : {{citation|Notre jupe ne dépassait pas le genou, mais, à l’époque des [[minijupe]]s, elle nous semblait déjà bien longue<ref>{{article|auteur1=Marie-Louise Casademont|auteur2=Anne Duthilleul|titre=1972-1974 : trois promotions de jeunes filles sur la Montagne|revue=La Jaune et la Rouge|numéro=680|format électronique=pdf|url=https://www.lajauneetlarouge.com/wp-content/uploads/2012/12/680-page-040-042.pdf|date=décembre 2012}}.</ref>}}. Elle sera allongée en 1974 pour recouvrir le genou. La légende veut que l’épouse du [[Pierre Briquet (général)|Général Briquet]] (X1938), mal à l’aise à la vue des genoux nus des polytechniciennes, ait convaincu son mari<ref name="Jupe"/>. La notice technique de 1974 précise ainsi que {{Citation|la longueur de la jupe est déterminée de façon à ce que le bas s’arrête au milieu du genou}}. La [[Mode (habillement)|mode]] aussi avait changé<ref name="GU_féminin"/> : déjà en 1970, ''[[Paris Match]]'' titrait en couverture {{citation|La minijupe est morte}}<ref>{{img}} ''Paris Match'' du {{date-|1|août|1970}}, {{Lire en ligne|lien=https://www.flickr.com/photos/25450800@N05/3167920177/}}.</ref>. Quand les escarpins seront remplacés par les bottes, la jupe sera encore allongée afin de couvrir la partie nue de la jambe, et sera élargie en conséquence afin de permettre la marche au [[pas cadencé]], avec un résultat esthétique qui n’a pas fait l’unanimité<ref name="Jupe"/>{{,}}<ref name="XoF">{{article|auteur=Bureau X au Féminin 2017|titre=De la réforme du GU féminin|revue=Info-Kès|numéro=1315|passage=18|date=29 mai 2019}}.</ref>.