« Affaire Séralini » : différence entre les versions

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GE Séralini n'ayant payé personne pour que l'on parle de son étude, le terme "publicité" dans le RI est erroné, en plus d'être non neutre
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{{Article principal|Débat sur les organismes génétiquement modifiés|Gilles-Éric Séralini}}
L’'''affaire Séralini''' est déclenchée par la publicitépublication organisée parde l'[[Gilles-ÉricRevue Séraliniscientifique|article scientifique]] autour de la publication de son [[RevueGilles-Éric scientifique|article scientifiqueSéralini]], {{Citation étrangère|langue=en|'''Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize'''}}<ref name=article>{{harvnb|Séralini|Clair|Mesnage|Gress|2012|texte=Séralini {{et al.}} (2012)}}</ref> (en français « Toxicité à long terme d'un herbicide [[Roundup]] et d'un [[Maïs#Variétés de maïs OGM|maïs génétiquement modifié]] [[Résistance au glyphosate|tolérant au Roundup]] »). L'article présente les conclusions révolutionnairesétonnantes d'une étude de la [[toxicité]] à [[long terme]] (deux ans) du [[Roundup]] (un [[herbicide]] à base de [[glyphosate]]) et du [[NK 603]] (un [[maïs génétiquement modifié]] tolérant au glyphosate) sur des rats de laboratoire. Les auteurs affirment que les rats femelles ayant ingéré du [[Maïs#Variétés de maïs OGM|maïs OGM]] et/ou du Roundup sont morts significativement plus rapidement que ceux du groupe témoin. Les auteurs concluent également que les rats mâles et femelles testés développent significativement plus de tumeurs que les témoins et que l'ingestion de [[Maïs#Variétés de maïs OGM|maïs OGM]] et/ou de [[Roundup]] provoque des problèmes hormonaux et de toxicité au foie et aux reins<ref name="article" />.
 
Le {{date|19 septembre 2012}}, jour de la publication initiale dans la revue scientifique à comité de lecture ''{{Lang|en|[[Food and Chemical Toxicology]]}}'', une « mise en scène médiatique » est orchestrée par une agence de communication, qui propose à des journalistes français l'exclusivité des résultats sous des conditions d'[[embargo d'information]] très inhabituellement restrictives. Elle entraîne une forte agitation médiatique et politique, jouant sur les angoisses collectives et la haine du géant de l'agro-industriel [[Monsanto]]<ref>{{lien web |auteur=Jean-Yves Nau |titre=Affaire Séralini: six ans après, l'heure des comptes |url=https://www.slate.fr/story/164159/cancer-ogm-affaire-seralini-rebondissement |date=5.7.2018 |consulté le=15.7.2018}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |auteur=Sophia Aït Kaci |titre=OGM : retour sur « l’affaire Séralini » et le journalisme scientifique |url=https://www.acrimed.org/OGM-retour-sur-l-affaire-Seralini-et-le-journalisme-scientifique |date=29.7.2013 |consulté le=15.7.2018}}</ref>. La publication de l'étude a encore été accompagnée par la sortie d'un livre de Gilles-Eric Séralini, du livre d'une femme politique française engagée dans la protection de l'environnement, et d'un documentaire.
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