« Concile de Toulouse (1229) » : différence entre les versions

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Contrairement à la [[doctrine catholique]], les cathares considèrent qu'il existe deux principes supérieurs, le bien (Dieu) et le mal (Satan). La création du monde, imparfaite, relève du mal et les cathares doivent [[Transubstanciation|s'extraire de leur prison charnelle]] pour retourner à Dieu (c'est la transsubstantiation). Pour cela, ils prônent une vie de pauvreté et de renoncement pour atteindre une perfection spirituelle, appelés parfaits, terme railleur, inventé par l'abbé Eckbert von Schönau pour désigner les « parfaits hérétiques ».
 
Dans la région de [[Toulouse]], la lutte contre les hérésies débutera avec une période sanglante, la [[croisade des Albigeois]]. L’assassinat du légat [[Pierre de Castelnau]], en {{date-|janvier 1208}}, pressa l’intervention militaire. Bien que très différente dans l'esprit, des [[CroisadesCroisade|précédentes croisades]], on assiste à une évolution de la notion de croisade, où il s'agit maintenant de combattre les ennemis de la papauté. Bien que l'infériorité numérique des croisés fut peu à peu constante, ils sortirent vainqueur dans la première partie de la croisade, tant la force morale des croisés et leur conviction étaient bonnes, la division entre les villes cathares ne faisant qu'accroitre leurs faiblesses. À l'inverse, dans le deuxième temps de la croisade, la fatigue et l'usure des croisés furent écrasées par la réalité d'une hérésie unifiée sous le même étendard. Intervient la Conquête Royale, qui voit l'abdication du [[Raymond VII de Toulouse|comte de Toulouse]].
 
Face à ces divergences spirituelles, des réformes structurelles seront mise en place au sein de l'[[Église catholique romaine|Église romaine]] afin de lutter contre ce processus et de récupérer son influence.
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* Avec la fin de la croisade contre les Albigeois, on mit en place deux mesures afin de combattre l'hérésie : la création de l'université de Toulouse et la mise en œuvre de l'Inquisition.
* L'[[Image de l'Inquisition|image négative que l'on a aujourd'hui de l'Inquisition]] vient en grande partie des {{s2|XVIII|XIX}}.
* Après le [[traité de Meaux-Paris]], le comptecomte de Toulouse, dans la confection d'une armée pour aller secourir Marseille assiégé par Raymond-Bérenger V, comptecomte de Catalogne, a engagé avec lui des vassaux, cathares et catholiques. apparemment, pas plus après le traité qu'avant, la ségrégation religieuse n'était de mise à la couronne comtale.
* Afin de protéger les délateurs, l'Inquisition répondait aux accusés désirant connaitre leur accusateur, par une liste de personnes, mélangeant ceux liés au procès, et ceux liés à un autre, on ne pouvait donc pas connaitre précisément à qui imputer la faute. Ce qui n’empêcha pas l'assassinat de nombreuses personnes suspectées d'avoir trahi la confiance.
 
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* [[Michel Roquebert]], ''Histoire des Cathares'', Tempus, éditions Perrin
 
{{portail|christianismecatholicisme|Moyen Âge central|Toulouse}}
 
[[Catégorie:Concile du Moyen Âge central|Toulouse 1229]]
[[Catégorie:ÉgliseToulouse au Moyen Âge]]
[[Catégorie:Histoire de Toulouse]]