« Gabrielle Russier » : différence entre les versions

Russier et Rossi entament une liaison lorsque celui-ci est en fin de [[seconde (lycée)|seconde]]. Les parents du jeune homme, enseignants à l'université d'[[Aix-en-Provence]], ne s'opposent pas à la relation au début, mais finissent par la refuser plus tard{{quand}}. Pendant les grandes vacances, Rossi leur annonce qu'il part en stop avec un copain de lycée en Italie et en Allemagne. Gabrielle Russier suit alors Rossi, âgé de 16 ans et demi, dans ces deux pays.

 

À la rentrée des classes, les parents de Rossi lui demandent de rompre mais ce dernier refuse et s'installe chez Russier. Le 15 octobre 1968, les parents saisissent le juge pour enfants. Ce dernier trouve un compromis : envoyer le jeune homme au lycée d'[[Argelès-Gazost|Argelès]], comme interne, à condition qu'elle puisse lui écrire et le voir à la Toussaint. Mais les lettres de Russier sont interceptées si bien que Rossi menace de se suicider. Alors qu'elle vient le chercher{{quand}}, les gendarmes arrêtent Russier. Le 16 novembre, Rossi fugue et est hébergé par un copain de lycée. Russier le rejoint. Quinze jours plus tard, le père de Rossi porte plainte pour [[détournement de mineur]]<ref>{{Ouvrage |titre=La Répression dans l'enseignement |éditeur=François Maspero |collection=l'École émancipée |année=1972 |pages totales= |passage=64 |isbn= |oclc=465831342}}.</ref>.