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→‎Généalogie : il faut arrêter de modifier la filiation ! Mahaut de Montfort n'est pas fille du comte de Montfort mais de Guy, issu d'une branche cadette et soeur de Jean, lesquels (Jean du Fou, Mahaut et Jean de Montfort) sont cités dans un prisage du 10 mars 1389 (ADCA 46J 1-3) ... ça devient pénible !
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Généalogie : selon les sources secondaires modernes (Valette, Chaix) pas prouvée avant 1426
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La '''famille du Fou''', originaire de [[Bretagne]], est une [[Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)|famille subsistante de la noblesse française]], d'ancienne extraction, maintenue noble en [[1669]] sur une filiation prouvée remontant à [[1426]]<ref name="Valette"/>{{,}}<ref name="Chaix43">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Gustave Chaix d'Est-Ange|titre=Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle|sous-titre=|tome=XIX|passage=43|lieu=|éditeur=|collection=|date=1927|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120122/f47.image.r=%22La%20filiation%20suivie%20remonte%20%C3%A0%20un%20Guillaume%20du%20Fou%22?rk=21459;2}}.</ref>. Elle a formé deux branches subsistantes : la branche ainée du Fou et la branche cadette du Fou de Kerdaniel.
 
== Histoire ==
Selon [[René Kerviler]], l'origine de la famille du Fou « qu’il ne faut pas confondre avec celle des vicomtes du Faou » remonterait à la fin du {{s-|XIII}}, dans la région de [[Mûr-de-Bretagne]] ([[Côtes-d'Armor]])<ref name=":0" />. On trouve un Alain du Fou, écuyer, cité dans deux actes de 1293<ref>{{Ouvrage|prénom1=Pierre-Hyacinthe|nom1=Morice|titre=Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, tirés des archives de cette province, de celles de France et d'Angleterre, des recueils de plusieurs sçavans antiquaires, et mis en ordre par Dom Hyacinthe Morice,...|volume=1|éditeur=|date=1742-1746|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1041641k|consulté le=2019-02-09}}</ref> et de 1299<ref>{{Ouvrage|titre=Recueil de pièces, copies et extraits, formé par Dom Morice pour l'Histoire généalogique de la maison de Rohan et les Mémoires pour servir de preuves à l'Histoire ecclésiastique de Bretagne, I Années 1284-1299|éditeur=|date=1301-1800|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9063979c|consulté le=2019-02-09}}</ref> que l'on retrouve dans [[Dom Morice]]. En 1289, Geoffroy du Fou donna par testament à l'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos la terre de Quenquis-Tenguy, en [[Allineuc]], et Jean, son fils, la racheta pour la somme de douze livres<ref>{{Ouvrage|auteur1=Barthélémy Geslin de Bourgogne|titre=Anciens évêchés de Bretagne|sous-titre=Bretagne féodale et militaire|éditeur=|année=1879}}</ref>. Cette terre appartient toujours à la famille en 1578<ref name=Rosmorduc>{{Ouvrage|auteur1=Georges Le Gentil de Rosmorduc|titre=La noblesse de Bretagne devant la Chambre de la Réformation 1668-1671|volume=1|éditeur=|lieu=Rennes|année=|passage=113-129|isbn=|lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55869664/f142.image}}</ref>.
 
Selon [[Gustave Chaix d'Est-Ange]], la filiation suivie remonte à un Guillaume du Fou, marié à Jeanne de la Houssaye, qui comparut en [[1426]] à la réformation de la noblesse de la paroisse de Mur. Il ajoute « La Chesnaye des Bois fait de ce gentilhomme le fils d'un Jehan du Fou, baron de Pirmil, châtelain de Noyan-sur-Sarthe, dans le Maine, seigneur de Coriller et de la Plesse-Chamaillard, en Anjou, seigneur de la Rocheguéhenneuc, à Mur, qui aurait épousé Mahaut, fille du comte de Montfort, et qui serait descendu en ligne directe, on ne sait trop comment, des anciens vicomtes de Léon »<ref name="Chaix43"/>.
 
Selon d'autres sources la filiation commence avec Jean du Fou qui décéderait vers 1400 et qui ratifia le second traité de Guérande en 1381<ref>{{Article|langue=Français|auteur1=Michel Pastoureau|titre=Le rôle d’armes du second traité de Guérande (1381). Une photographie de l’héraldique bretonne à la fin du XIVè siècle.|périodique=Bulletin de la société archéologique du Finistère|date=1976|issn=|lire en ligne=|pages=Page 103}}</ref>. Il fut officier de la maison de [[Jean IV de Bretagne]] à partir de 1385, puis trésorier payeur général au moins jusqu'en 1399. Par contrat passé à Angers le 3 novembre 1379, Il acheta pour 4700 livres à [[Jean Ier de Bourbon-La Marche|Jean de Bourbon, comte de Vendôme]] les terres, seigneuries et domaines de [[Pirmil]], [[Noyen-sur-Sarthe|Noyen]], [[Courcelles-la-Forêt|Courcelles]], [[Roézé-sur-Sarthe|La Plesse-Chamaillart]] et la foret de Minclou, dans la [[Sarthe (département)|Sarthe]]<ref>{{Ouvrage | langue= fr | auteur1= Henri Roquet| titre= Revue historique et archéologique du Maine| sous-titre= Pirmil Féodal| éditeur= | collection= | lieu= | date= 1934| tome= | pages totales= | passage= 153| isbn= | lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5613847t/f153.image.r=%22la%20vente%20par%20contrat%20pass%C3%A9%20%C3%A0%20Angers%20le%203%20novembre%201379%22}}.</ref>. En 1517 Christophe du Fou devint seigneur de Pirmil, Noyen, Courcelles et La Plesse-Chamaillart par héritage de sa petite nièce Jeanne de Labrégement, dont la mère était Isabeau du Fou, dame de Pirmil<ref>{{Ouvrage | langue= fr | auteur1= Henri Roquet| titre= Revue historique et archéologique du Maine| sous-titre= Pirmil Féodal| éditeur= | collection= | lieu= | date= 1936| tome= | pages totales= | passage= 155| isbn= | lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56134498/f154.image.r=%22Devenu%20seigneur%20de%20Pirmil,%20Noyen,%20Courcelles%22}}.</ref>. La branche ainée conserva la terre de Pirmil jusqu'à son extinction en 1605 avec la mort de Jean III du Fou. La baronnie de Pirmil passa alors à François de Querveno, fils de Suzanne du Fou, dame de Pirmil<ref>{{Ouvrage | langue= fr | auteur1= Henri Roquet| titre= Revue historique et archéologique du Maine| sous-titre= Pirmil Féodal| éditeur= | collection= | lieu= | date= 1937| tome= | pages totales= | passage= 149-153| isbn=| lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5613808q/f153.image}}.</ref>. Cette branche embrassa la religion protestante vers le milieu du XVI<ref>{{Ouvrage | langue= fr | auteur1= Henri Roquet| titre= Revue historique et archéologique du Maine| sous-titre= Pirmil Féodal| éditeur= | collection= | lieu= | date= 1937| tome= | pages totales= | passage= 150| isbn=| lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5613808q/f150.image}}.</ref>. Ils participèrent activement aux guerres de religions, notamment lors de la prise du Mans en 1562<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jean-Marie Constant|titre=La noblesse en liberté|sous-titre=XVIe-XVIIe siècles|éditeur=Presses Universitaires de Rennes|année=2004|pages totales=302|passage=Chapitre XII. La noblesse protestante en France pendant les guerres de Religion : un ferment d'innovation dans un monde traditionnel.|isbn=978-2-7535-2603-7|lire en ligne=https://books.openedition.org/pur/18106?lang=fr}}</ref>.
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== Généalogie ==
La filiation prouvée remonte à un Guillaume du Fou, marié à Jeanne de la Houssaye, qui comparut en [[1426]] à la réformation de la noblesse de la paroisse de Mur<ref name="Chaix43">{{Ouvrage | langue= fr | auteur1= Gustave Chaix d'Est-Ange| titre= Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle| sous-titre= | éditeur= | collection= | lieu= | date= 1927| tome= XIX| pages totales= | passage= 43| isbn= | lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120122/f47.image.r=%22La%20filiation%20suivie%20remonte%20%C3%A0%20un%20Guillaume%20du%20Fou%22?rk=21459;2}}.</ref>.
 
Selon certains auteurs Guillaume du Fou était le fils de Jean du Fou (premier du nom dans le Maine) écuyer, baron de Pirmil, seigneur de Noyen, Courcelles, La Plesse-Chamaillart, la Roche-Guehenneuc et du Breil-Robert, mort en 1400 <ref name="Roquet1935">{{Ouvrage | langue= fr | auteur1= Henri Roquet| titre= Revue historique et archéologique du Maine| sous-titre= Pirmil| éditeur= | collection= | lieu= | date= 1935| tome= | pages totales= | passage= 110-123| isbn=| lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56134550/f110.image.r=%22Even%20du%20Fou%22}}.</ref>. (cité plus haut), marié à Mahaut de Montfort, fille d’un Gui de Montfort, que Dom Morice juge être un puiné de [[Maison de Montfort-sur-Meu|Raoul de Montfort VII]], sire de Montfort, de Gael, de Lohéac, de la Roche-Bernard etc.<ref>{{Ouvrage | langue= fr | auteur1= Louis-Pierre d'Hozier | titre= Armorial général, ou Registres de la noblesse de France | sous-titre= | éditeur= Firmin Didot frères, fils et cie| collection= | lieu= | date= 1866| tome= Registre second, 2 | pages totales= | passage= 19| isbn=| lire en ligne= https://books.google.fr/books?id=LNBWP_aPGPYC&pg=PA981&dq=%22fille+d'un+Gui+de+Montfort%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiQ5OPYuoTrAhUzKX0KHTPcBGUQ6AEwAHoECAIQAg#v=onepage&q=%22fille%20d'un%20Gui%20de%20Montfort%22&f=false}}.</ref>.
 
;Filiation prouvée
Jean* IGuillaume du Fou, baron de Pirmil, châtelain de Noyen, seigneur de La Plesse-Chamaillart, de Courcelles et de la forêtbaron de Minclou (acquêt du 3 novembre 1379)Pirmil, seigneur de la Roche-Guehenneuc (acquêt du 7 février 1377), marié auvers printemps 13891418 à [[MaisonJeanne de Montfort-sur-Meu|Mahautla deHoussaye, Montfort]] (décédéeen vers1393/94 1430 et inhuméemort auxau Carmescommencement de Ploërmel),l'année mort1464. versLa 1400,réformation des receveurnobles de Bretagne gallotirée etde exécuteurla testamentairechambre dudes Duc (1385), receveur-généralcomptes de Bretagnel'an (cité1427 dele 1385cite àcomme 1399),un ambassadeurnoble engentilhomme Francede (1390),la pèreparoisse de Mûr. Dont<ref name="Roquet1935"/> :
** Even du Fou, écuyer puis chevalier, baron de Pirmil, seigneur de la Roche-Guehenneuc, marié à Catherine Le Parisy et mort en 1477. Dont<ref name="Roquet1935"/> :
* Guillaume du Fou, seigneur et baron de Pirmil, seigneur de la Roche-Guehenneuc, marié vers 1418 à Jeanne de la Houssaye, né en 1393/94 et mort au commencement de l'année 1464. La réformation des nobles de Bretagne tirée de la chambre des comptes de l'an 1427 le cite comme un noble gentilhomme de la paroisse de Mûr. Dont<ref name="Roquet1935">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Henri Roquet|titre=Revue historique et archéologique du Maine|sous-titre=Pirmil|tome=|passage=110-123|lieu=|éditeur=|collection=|date=1935|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56134550/f110.image.r=%22Even%20du%20Fou%22}}.</ref> :
*** EvenJean II du Fou, écuyer puis chevalier, baron de [[Pirmil]], seigneur de Noyen, Courcelle-La-Tour et La Plesse-Chamaillart, dans le [[Maine (province)|Maine]], seigneur de la Roche-Guehenneuc, en Bretagne, marié àen Catherine1474 Leà ParisyBeatrice etd'Estuer, mort envers 1477.1500, Dontdont<ref name="Roquet1935" /> :
*** Jean II du Fou, écuyer, baron de [[Pirmil]], seigneur de Noyen, Courcelle-La-Tour et La Plesse-Chamaillart, dans le [[Maine (province)|Maine]], seigneur de la Roche-Guehenneuc, en Bretagne, marié en 1474 à Beatrice d'Estuer, mort vers 1500, dont<ref name="Roquet1935" /> :
**** Isabeau du Fou, dame héritière de [[Pirmil]], de Noyen, Courcelle-La-Tour, La Plesse-Chamaillart, dans le [[Maine (province)|Maine]], et de la Roche-Guehenneuc, en Bretagne. Elle se maria à Tristan de Robien le 19 juillet 1494, qui décéda en 1498 sans laisser de postérité. En secondes noces, elle épousa Louis de La Trémoille, dit de Labrégement. Elle meurt en 1501. Du second mariage<ref name="Roquet1936">{{Ouvrage | langue= fr | auteur1= Henri Roquet| titre= Revue historique et archéologique du Maine| sous-titre= Pirmil| éditeur= | collection= | lieu= | date= 1936| tome= | pages totales= | passage= 150-170| isbn=| lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56134498/f149.image.r=%22Devenu%20seigneur%20de%20Pirmil,%20Noyen,%20Courcelles%22}}.</ref> :
***** Jeanne de Labrégement, dame héritière de [[Pirmil]], de Noyen, Courcelle-La Tour, La Plesse-Chamaillart, dans le [[Maine (province)|Maine]], et de la Roche-Guehenneuc, en Bretagne. Elle épousa le 5 avril 1513 Louis de Malestroit. Elle mourut en 1517 sans postérité; ses biens passent à Christophe {{Ier}} du Fou<ref name="Roquet1936" />.
*** Christophe {{Ier}} du Fou devint baron de [[Pirmil]], seigneur de Noyen, Courcelle-La-Tour et La Plesse-Chamaillart, dans le [[Maine (province)|Maine]], et seigneur de la Roche-Guehenneuc, en Bretagne, vers 1517 à la mort de sa nièce. Il épousa Françoise de Bouesnay. Il meurt le 5 mai 1529<ref name="Roquet1936" /> : D'où :
**** Christophe II du Fou, baron de [[Pirmil]], seigneur de Noyen, Courcelle-La Tour et La Plesse-Chamaillart, dans le [[Maine (province)|Maine]], et seigneur de la Roche-Guehenneuc, en Bretagne, marié en premières noces par contrat du 5 septembre 1539 Marie-Bonaventure de la Porte, et et en secondes noces par contrat du 14 mai 1549 Anne de Champagne. Il meurt vers 1561<ref name="Roquet1936" /> : D'où du premier lit :
***** Jean III, seigneur de [[Pirmil]], seigneur de Noyen, La Plesse-Chamaillart, dans le [[Maine (province)|Maine]], seigneur de la Roche-Guehenneuc, en Bretagne, chevalier de l'Ordre Royal de Saint-Michel, marié à Jeanne de Maillé, dame de Lathan, il meurt vers 1605 et est inhumé dans un cercueil en plomb dans l'église de Noyen. Ils n'eurent qu'une fille qui suit<ref name="Roquet1937">{{Ouvrage | langue= fr | auteur1= Henri Roquet| titre= Revue historique et archéologique du Maine| sous-titre= Pirmil| éditeur= | collection= | lieu= | date= 1937| tome= | pages totales= | passage= 150-170| isbn=| lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5613808q/f145.image}}.</ref> :
****** Suzanne du Fou, mariée le 5 janvier 1584 à George de Kerveno. Ce dernier meurt en 1592 lors d'un engagement près d'Auray. D'où<ref name="Roquet1937" /> :
******* François de Kerveno, baron de Kerveno, Baud et Pirmil, seigneur de Noyen, La Plesse-Chamaillart, etc.<ref name="Roquet1937" />
*** Jehan du Fou (décédé en 1529), seigneur de Beauchesne, marié avec Jeanne de La Cour <ref name="Rosmorduc" />. D'où :
**** Christophe du Fou, seigneur de Bézidel en [[Cléguérec]] ([[Morbihan]]), de Nervoy en [[Plumergat]], de Barac'h, de Launay, de Kergoulio et de Kertanguy en [[Allineuc]], marié en premières noces par contrat du 3 juin 1557 Françoise Marigo puis en secondes noces à Louise de Kerlogoden. Du premier lit<ref name="Rosmorduc" /> :
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