« Ménades » : différence entre les versions
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m →Bacchantes, Thyades et Ménades : Distinction trop spécialisée de J-P. Vernant, et trop limitée à 1 seul extrait d'Euripide ; je l'ai abrégée, elle n'a pas sa place dans cette section générale. Mise en forme de la référence. |
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Les textes anciens ont transmis un certain nombre de mots par lesquels ils désignent les femmes qui s’adonnaient aux rites de la transe bachique. Le féminin [[bacchantes]] semble avoir eu l'acception la plus générale. Il répondait au masculin bacchant, ''bacchos'', qui désigne [[Dionysos]] en tant que dieu des pratiques orgiaques<ref name=hj>Henri Jeanmaire, ''Dionysos, histoire du culte de Bacchus'', Payot, réed. 1978, {{p.}}157.</ref>. Les ferventes de Dionysos s’appellent aussi les [[Thyades]]. Les Thyades de l’[[Attique]] se joignent à celles de [[Delphes]] pour célébrer ensemble leur dieu{{sfn|Lévêque et Séchan 1966|p=292|id=plls}}.
Le terme « Ménade » se trouve déjà chez [[Homère]]. Il restera surtout dans la langue poétique et s'appliquera aux suivantes du dieu. Ainsi, dans la tragédie d’[[Euripide]], ''[[les Bacchantes]]'' désigne les initiées, et ''Ménades'', les membres du [[thiase]] de Dionysos, celles que ce dieu considère comme incroyantes et comme {{citation|femmes de peu d’espoir !}}<ref>{{Article|auteur1=[[Jean-Pierre Vernant]] |titre=Le Dionysos masqué des ''Bacchantes'' d'Euripide|périodique=L'Homme|tome=25|numéro=93|date=1985|page=53|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/hom_0439-4216_1985_num_25_93_368541|}}</ref>.
Aux temps anciens, et même à l'époque classique, les témoignages concernant ces pratiques sont fragmentaires et imprécis<ref name="hj" />.
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