« Marguerite Stern » : différence entre les versions

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=== Collages contre les féminicides ===
[[Fichier:Stop-feminicide-2.jpg|alt=Photo d'un collage où l'on peut lire le slogan "Stop féminicides". |vignette|Collage contre les féminicides, janvier 2020.]]
En {{Date-|février 2019}}, elle créese réapproprie le mode d'action des futurescollages d'une amie à Marseilles, des lettres noires sur feuilles A4 qui deviendrons le mode d'action des collages contre les [[Féminicide|féminicides]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Rencontre avec Marguerite Stern, initiatrice des collages anti-féminicides {{!}} Autour de Paris-Le nouveau guide du Grand Paris |url=https://autour-de-paris.com/project/rencontre-marguerite-stern-initiatrice-collages-feminicides |site=Autour de Paris |consulté le=2020-09-12}}</ref>, et colle dans les rues de [[Marseille]]. Ses collages sont composés de lettres noires peintes une à une sur des feuilles blanches. Son premier slogan collé est « Depuis que j'ai 13 ans, des hommes commentent mon apparence physique dans la rue »<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Marguerite Stern |titre=Premier collage marseillais |url=https://twitter.com/margueritestern/status/1290283755471601665 |site=Twitter |date=03/08/2020 |consulté le=2020-09-07}}</ref>.
[[Fichier:Collage contre les féminicides, Besançon, août 2020.jpg|alt=Collage rendant hommage à Razzia, assassinée à Besançon le 30 octobre 2018, malgré les 7 plaintes déposées contre son ex-conjoint.|gauche|vignette|Collage en hommage à Razzia, assassinée à Besançon en 2018.]]
En {{Date-|mars 2019}}, elle crée le premier collage dénonçant un féminicide, celui de Julie Douib<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Caroline Piquet |titre=Meurtre de Julie Douib : « Elle vivait dans la peur permanente » |url=https://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-de-julie-douib-elle-vivait-dans-la-peur-permanente-05-03-2019-8025519.php |site=leparisien.fr |date=2019-03-05 |consulté le=2020-09-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Marguerite Stern |titre=Premier collage en hommage à une victime de féminicide |url=https://twitter.com/margueritestern/status/1290285290582573061 |site=Twitter |date=03/08/2020 |consulté le=2020-09-07}}</ref>. Le {{Date-|25 août 2019}}, elle colle pour la première fois à Paris<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Marguerite Stern |titre=Premier collage parisien |url=https://twitter.com/margueritestern/status/1298191639580639239 |site=Twitter |date=25/08/2020 |consulté le=2020-09-07}}</ref>. Le {{Date-|30 août 2019}}, elle initie le premier collage collectif contre les féminicides<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Delphine |nom=Evenou |titre="Aux femmes assassinées, la patrie indifférente" : des affiches pour interpeller sur les féminicides |url=https://www.franceinter.fr/aux-femmes-assassinees-la-patrie-indifferente-des-affiches-pour-interpeller-sur-les-feminicides |site=www.franceinter.fr |date=2019-09-09 |consulté le=2020-09-12}}</ref>. De part la simplicité du mode d'action et l'augmentation du nombre de féminicides en France <ref>{{Article |langue=fr |titre=En 2019, le nombre de féminicides a augmenté de 21 % en France |périodique=Le Monde.fr |date=2020-08-18 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/08/18/en-2019-le-nombre-de-feminicides-a-augmente-de-21-en-france_6049189_3224.html |consulté le=2020-09-07 }}</ref>, de nombreux groupes de collages se forment dans des villes de France<ref>{{Article |langue=fr |titre=« Aux femmes assassinées, la patrie indifférente » : les « colleuses » d’affiches veulent rendre visibles les victimes de féminicides |périodique=Le Monde.fr |date=2019-09-14 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/14/sur-les-murs-de-paris-des-collages-pour-denoncer-la-persistance-des-feminicides_5510378_3224.html |consulté le=2020-09-07 }}</ref>, mais également à l'international<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Eva-Luna |nom=Tholance |titre=Les collages contre les féminicides s’exportent à l’étranger |url=https://www.liberation.fr/planete/2019/12/31/les-collages-contre-les-feminicides-s-exportent-a-l-etranger_1771389 |site=Libération.fr |date=2019-12-31 |consulté le=2020-09-07}}</ref>. Ces collages affichent des slogans qui ont pour but de sensibiliser et de dénoncer l'inaction des [[Gouvernement|pouvoirs publics]] à agir efficacement contre les [[Violence contre les femmes|violences faites aux femmes]]. Les messages rendent hommage aux victimes de féminicides. Ils affichent des phrases courtes qui décrivent les circonstances des meurtres ou qui portent une visée générale<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Féminicides : à Paris, des phrases chocs sur les murs pour "interpeller les passants" |url=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/feminicides-a-paris-des-phrases-chocs-sur-les-murs-pour-interpeller-les-passants_2096547.html |site=LExpress.fr |date=2019-09-07 |consulté le=2020-09-12}}</ref>. Des centaines de messages sont apposés en autonomie sur des murs par les colleur.x.euses, dont des lieux jugés « symboliques » comme des institutions gouvernementales, ou très fréquentés comme des musées<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Contre les féminicides, 300 affiches ont été collées en une nuit sur des tribunaux |url=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/contre-les-feminicides-300-affiches-ont-ete-collees-en-une-nuit-sur-des-tribunaux_2105638.html |site=LExpress.fr |date=2019-11-04 |consulté le=2020-09-12}}</ref>. Fin Septembre, Marguerite déclare aux colleur.x.euses actives à Paris qu'elle quitte le mouvement, le lieu d'accueil pour la peinture des slogans est fermé et elle n'a plus d'implications dans le mouvement qui se développe à compter de cette réunion. Le mouvement est toujours actif un an après sa création grâce à la motivation des colleur.x.euses qui s'organisent sans Stern par zone dans Paris et de manière autonome dans de nombreuses villes de France et à l'étranger. <ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Rachel |nom=Saadoddine |titre="Coller, c'est libérateur et fort" : le mouvement féministe des collages de rue fête son premier anniversaire |url=https://www.franceinter.fr/coller-c-est-liberateur-et-fort-le-mouvement-feministe-des-collages-de-rue-fete-son-premier-anniversaire |site=www.franceinter.fr |date=2020-08-01 |consulté le=2020-09-12}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Féminicides : un mémorial en hommage aux victimes pour le premier anniversaire des "colleuses" |url=https://www.sudouest.fr/2020/08/30/feminicides-un-memorial-aux-victimes-pour-le-premier-anniversaire-des-colleuses-7789599-10618.php |site=SudOuest.fr |consulté le=2020-09-12}}</ref>. Les réseaux sociaux ainsi que l'organisation des collages et actions sous le nom "collages féminicides Paris" ne sont donc pas gérés ou créés par Marguerite Stern depuis Septembre 2019. Stern postera même de nombreux messages sur twitter et instagram dénigrant les volontaires colleur.x.euses et leurs actions inclusives.
 
En {{Date-|juillet 2020}}, elle ouvre un [[Squat (lieu)|squat]] [[féministe]], dans le [[12e arrondissement de Paris|12ème arrondissement de Paris]], « L'amazone », QG pour les collages, et lieu de création pour femmes <ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Élise Viniacourt |titre=Paris : dans les coulisses des collages contre les féminicides |url=https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-dans-les-coulisses-des-collages-contre-les-feminicides-02-08-2020-8362434.php |site=leparisien.fr |date=2020-08-02 |consulté le=2020-09-07}}</ref>. Il est évacué un mois plus tard.
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