« Vienne (Isère) » : différence entre les versions

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[[Fichier:Faunus Vienna Ma528.jpg|vignette|Faune de Vienne exposé au Louvre.]]
[[Fichier:Aphrodite accroupie dite "Vénus de Vienne" 1.jpg|alt=|vignette|Vénus de Vienne Musée du Louvre.]]
Les Allobroges ont aussi joué un rôle déterminant dans l'[[histoire de Rome]], en effet lors de ''La [[conjuration de Catilina]] qui'' est un complot politique visant la prise du pouvoir à Rome en [[-63|63 av. J.-C.]] par le sénateur [[Lucius Sergius Catilina]]<ref>{{harvsp|François Hinard|2000|p=733|id=Hinard2000}}.</ref>. Les Allobroges, qui étaient venus à Rome pour se plaindre des conditions économiques de leur province et de la cupidité de leurs magistrats<ref>{{harvsp|Salluste|-41|p=93 ; chap. XL|id=Salluste1941}}.</ref> rencontrent les conjurés, qui faisant feu de tout bois, tentent de se rallier tous les mécontents, même des [[Gaulois (peuples)|Gaulois]]. Les Allobroges hésitent sur le parti à prendre, puis se rallient au pouvoir en place<ref>{{harvsp|Salluste|-41|p=93 ; chap. XLI|id=Salluste1941}}.</ref>. Sur l'incitation de [[Cicéron]], ils obtiennent des conjurés de précieuses informations. Ils exigent même une lettre d'intention signée des conjurés, qui tombent sans se méfier dans le piège<ref>{{harvsp|Salluste|-41|p=96 ; chap. XLIV|id=Salluste1941}}.</ref>. Interceptés à leur départ de Rome, les Allobroges remettent cette lettre au Sénat. Le [[Sénat romain|Sénat]] n'a plus alors qu'à cueillir les partisans du coup d'État. Les sénateurs reconnaissants, votèrent des récompenses, pour les fidèles Allobroges. Sur le vase à médaillon d'applique est inscrit : {{citation étrangère|langue=la|«Vien(na)/Flor(entia)/Felix, et à la base : Felix Vienna Potens Florentia suo principe salvo}} »(Vienne est heureuse, puissante et florissante, car son empereur est en bonne forme).
 
Pendant la [[guerre des Gaules]], Vienne est fidèle à [[Jules César]]. D'ailleurs c'est à Vienne qu'il installe un corps de cavalerie de renfort. Ainsi, après la guerre, certains Allobroges sont récompensés. Vers [[-45|45 av. J.-C.]], [[Tiberius Néron|Tiberius Claudius Nero]], père du futur empereur [[Tibère]], aurait installé à Vienne d'anciens soldats de troupes auxiliaires, mais pour peu de temps, puisqu'au lendemain de l'[[Assassinat de Jules César|assassinat du dictateur]], en [[-44|44 av. J.-C.]], ils sont expulsés et vont s'établir au nord, au confluent du Rhône et de la [[Saône]] où, l'année suivante, [[Lucius Munatius Plancus]] fonda pour eux la colonie de [[Lugdunum]]. Il n'y eut peu de conséquences pour Vienne<ref name="GuidedeVienne2012 p9">{{Harvsp| André Pelletier| 2012| |loc= |p=9|id=GuidedeVienne2012}}.</ref>.
 
Les origines de la colonie romaine de Vienne sont fragmentairement connues et ont fait l'objet d'hypothèses diverses. On a longtemps estimé que Vienne fut promue dès [[-40|40 av. J.-C.]], [[Colonie romaine|colonie]] latine par [[Jules César]] sous le nom de ''Colonia Julia Viennensis''. Selon cette hypothèse c'est en 44 av. J.-C., qu'une révolte gauloise chassa les Romains de Vienne qui fondèrent une autre colonie à proximité, à [[Lugdunum]]. Octave aurait ensuite réinstallé une colonie à Vienne. On présume plutôt aujourd'hui que les Romains furent chassés de Vienne en [[-62]] lors de la révolte de [[Catugnatos]]. Ce n'est donc que sous [[Auguste|Octave]] que la cité aurait reçu, comme [[Nîmes]], le statut de colonie latine.
 
Vienne devient rapidement un centre important du commerce et des échanges avec la Méditerranée, de vastes entrepôts découverts à Saint-Romain-en-Gal en témoignent. Elle s'étend alors de part et d'autre du Rhône.
 
En [[48]], dans son discours au [[Sénat romain|Sénat]], reproduit par la [[Table claudienne]] (exposée au [[musée gallo-romain de Fourvière]]), l'empereur [[Claude (empereur romain)|Claude]] évoque : « ''ornatissima ecce colonia valentissimaque Viennensium'' » (la très puissante colonie des Viennois, richement ornée) .
 
Elle obtient le privilège impérial de s'entourer d'une muraille dès le <abbr>I<sup>er</sup></abbr> siècle apr. J.-C. Cette muraille fait 7,2 <abbr>km</abbr> de long, soit la plus longue des Gaules ; la superficie enclose, 250 ha environ, en fait également une des plus importantes villes des provinces gauloises. Entre [[35]] et [[41]] elle fut promue au statut de colonie romaine, sans doute par [[Caligula]]. Elle fut un centre important durant la période [[Rome antique|romaine]], rivalisant avec sa voisine Lugdunum ([[Lyon]]). Sa parure monumentale édifiée sur des terrasses successives dominant le Rhône était impressionnante et de nombreux vestiges en témoignent : [[Temple d'Auguste et de Livie]], arcades du forum, théâtre et odéon, hippodrome, murailles, thermes sont encore partiellement ou totalement en élévation. De nombreuses découvertes et fouilles archéologiques depuis le <abbr>XVI<sup>e</sup></abbr> siècle offrent l'image d'une cité riche et puissante : des monnaies (As de Vienne, Dupondius...), de très nombreuses mosaïques, des fresques, travail du marbre (statues, colonnes...), de la vaisselle de terre cuite, Vienne se distingue par une production de céramiques fines de tradition italique et des vases de tradition celtique avec une production qui atteint un rythme presque industriel avec de nombreux ateliers, ainsi que le travail du plomb sous produit de l'extraction de l'argent, est attesté par plus de 70 signatures de plombiers qui figurent en particulier sur des tuyaux, les archéologues supposent que les mines de plomb locales intensément exploité au <abbr>XIX<sup>e</sup></abbr> siècle l'étaient déjà durant l'antiquité, mobilier… Le site archéologique de [[Saint-Romain-en-Gal]], un des quartiers de la ville antique qui s'étendait sur les deux rives du Rhône, témoigne de cette richesse.
 
Les Viennois savaient aussi se divertir, les magistrats de la ville dépensaient leurs revenus dans les représentations du cirque. Un gladiateur Thrace nommé Gratus y remporta dix sept fois la victoire. Il y avait aussi une troupe de comédiens, les Scaenici Asiatici, ainsi nommés en l'honneur de [[Decimus Valerius Asiaticus|Valerius Asiaticus]], leur protecteur. Il y eut une bourgeoisie cultivée désireuse de se mêler au mouvement intellectuel de Rome. Le poète [[Martial (poète)|Martial]] se réjouissait du succès que ses ouvrages y rencontraient : « Là chacun me lit, vieux et jeunes, enfants, et même la jeune épouse en présence de son austère époux...», il cite la ville dans l'un de ses ''[[Épigrammes (Martial)|Épigrammes]]'' qu'il qualifie de : Vienne la Belle «...inter delicias pulchra Vienna suas...».
 
Vienne est aussi la ville où apparaît pour la première fois en Gaule une [[Histoire du peuple juif|colonie juive]], et où fut exilé [[Hérode Archélaos]], [[ethnarque]] de [[Judée]] en l'[[6|an 6 de notre ère]].
 
[[Decimus Valerius Asiaticus]], dit Asiaticus le Viennois de la ''[[Valerii|gens Valerii]]'', est [[Sénat romain|sénateur romain]], [[Consul (Rome antique)|consul]] deux fois, en 35 et en [[46]], et possède « les [[jardins de Lucullus]] », terrain où s'élève à l'heure actuelle la [[villa Médicis]] à [[Rome]]. Son fils, en 70, Marcus Julius Vestinus Atticus en 65, la famille des Bellici a vu quatre des siens accéder au consulat, en 68, 125, 143 et 148 ; enfin, les Pompéi Vopisci avec Lucius Pompéius Vopiscus en 69. Vienne était de loin la cité de [[Gaule narbonnaise|Narbonnaise]] la plus représentée puisqu'on a pu recenser 18 Consulats exercés par des sénateurs ou notables Viennois. Le droit qu'avait la ville de Vienne de participer aux honneurs de la république, lui avait été accordé sous le consulat de [[Publius Rutilius Rufus]] en l'an 664 de Rome, 88 ans avant notre ère. L'empereur [[Claude (empereur romain)|Claude]] relève son ancienneté et sa splendeur dans son discours au sénat ([[Table claudienne]]). Vienne et sa province influèrent sur le sort des élections des empereurs; le premier usage qu'elles firent de leur puissance fut contre [[Néron]] qui avait fait mettre à mort Vestinus Atticus, l'un de leur concitoyen. Cette révolte porta [[Galba]] sur le trône impérial, qui augmenta leurs privilèges en les exemptant d'une partie de ses redevances et les combla de grâces et de bienfaits. [[Othon (empereur romain)|Othon]] se dépouilla du consulat pour l'accorder à Poppacus Copiscus un Viennois, «afin d'honorer, dit [[Tacite]], les Viennois». [[Vitellius]], vint faire un séjour assez prolongé lors duquel, [[Suétone]] dans son ouvrage la ''[[Vie des douze Césars]],'' nous révéle qu'il eut un curieux présage : « A Vienne, comme il rendait la justice du haut de son tribunal, un coq vint se percher sur son épaule, puis sur sa tête». Il périt quelque temps plus tard et l'évènement donna raison à ceux qui interprétèrent le prodige arrivé à Vienne, en annonçant qu'il tomberait entre les mains d'un Gaulois ; car il fut vaincu par Antonius Primus général de l'armée ennemie, lequel était né à Toulouse et avait porté dans son enfance le surnom de Becco ; ce qui veut dire bec de coq.
 
L'historien romain [[Tacite]] témoigne de la richesse de Vienne en évoquant : « l'or des Viennois» lorsque[[Valens]] vint camper sous ses murailles avec ses bandes avides de pillage, mais Vienne se sauva en offrant aux envahisseurs une rançon.
 
Au Bas-Empire, le rôle de Vienne s'affirme : capitale du diocèse de [[Viennoise]], elle reçoit la visite de plusieurs empereurs. En [[177]], le diacre Sanctus de Vienne est martyrisé avec les [[martyrs de Lyon]], première mention du christianisme viennois. En 297 [[Dioclétien]] plaça à Vienne le chef-lieu, non seulement d'une province, mais encore d'un diocèse embrassant toute la gaule méridionale.
 
La [[Viennoise]] (''Viennensis'', en latin), province consulaire. Elle recouvre la partie occidentale du [[Dauphiné]] et de la [[Provence]] plus le [[Comtat Venaissin]]. Ses principaux peuples sont les [[Allobroges]], les [[Cavares]], les [[Helviens]], les [[Segovellaunes]], les [[Tricastini|Tricastins]], et les [[Voconces]] ; sa capitale est VIENNA (Vienne). Elle comprend quatorze cités : celle de la capitale, mais aussi ''[[Genève|Genava]]'' (Genève), [[Cularo]] (''[[Gratianopolis]]'' Grenoble), [[Valentia (Valence)|''Valentia'']] (Valence), ''[[Die (Drôme)|Dea Augusta Vocontiorum]]'' (Die), ''[[Alba Helviorum]]'' (Alba-la-Romaine), ''[[Saint-Paul-Trois-Châteaux|Augusta Tricastinorum]]'' (Saint-Paul-Trois-Châteaux), ''[[Vaison-la-Romaine|Vasio voncontiorum]]'' (Vaison-la-Romaine), ''[[Arausio]]'' (Orange), ''[[Carpentras|Carpentoracte]]'' (Carpentras), ''[[Avenio]]'' (Avignon), ''[[Cavaillon|Cabellio]]'' (Cavaillon), ''[[Arelate]]'' (Arles) et ''[[Massalia (ville)|Massalia]]'' (Marseille).
 
La Viennoise était parfois appelée Viennoise première (''Viennensis prima'') ; Viennoise seconde (''Viennensis secunda'') ; Viennoise troisième (''Viennensis terta'') ; les Alpes-Maritimes, Viennoise quatrième (''Viennensis quarta'').
 
Au [[Ve siècle|<abbr>V<sup>e</sup></abbr> siècle]], la Viennoise est divisée en deux provinces :
 
* la Viennoise première (''Viennensis prima''), avec Vienna pour capitale et les autres cités suivantes : ''[[Genève|Genava]]'', ''[[Gratianopolis]]'', [[Valentia (Valence)|''Valentia'']], ''[[Die (Drôme)|Dea Augusta Vocontiorum]]'', [[Valence (Drôme)|Viviers]] et [[Saint-Jean-de-Maurienne]] ;
* la Viennoise seconde (''Viennensis secunda''), avec Arelate pour capitale et les autres cités suivantes : ''[[Saint-Paul-Trois-Châteaux|Augusta Tricastinorum]]'', ''[[Vaison-la-Romaine|Vasio voncontiorum]]'', ''[[Arausio]]'', ''[[Carpentras|Carpentoracte]]'', ''[[Avenio]]'', ''[[Cavaillon|Cabellio]]'', ''[[Arelate]]'', ''[[Massalia (ville)|Massalia]]'', et ''[[Toulon|Telo Martius]]'' (Toulon)
 
La [[Provence|Province]], ''provincia viennensis'' comprenait outre les territoires de l'ancienne colonie, son diocèse ''dioecesis viennensis'', s'étendait des Alpes à l' Océan englobant les Alpes maritimes, toute l'ancienne [[Gaule narbonnaise|Narbonnaise]] et toute l'ancienne [[Gaule aquitaine|Aquitaine]].
 
Au <abbr>IV<sup>e</sup></abbr> siècle, en 316 [[Constantin Ier (empereur romain)|Constantin <abbr>I<sup>er</sup></abbr>]] séjourna temporairement à Vienne. En 356 ce fut au tour de [[Julien (empereur romain)|Julien]] de passer par Vienne, et il y prit ses quartiers d'hiver en l'an 360. Le 15 mai 392 [[Valentinien II]] y trouva la mort dans son palais. Au <abbr>V<sup>e</sup></abbr> siècle Vienne avait une fabrique impériale de tissus de lin et de chanvre, dirigée par un procurateur ''linyfii'', une inscription nous apprend que Vienne avait aussi ses fabricants de [[Saie|sayons]] qui travaillaient la laine, le SAGARIUS ROMANENSIS d'une des épitaphes, façonnait les sayons à la mode romaine, comme nous dirions à la mode de Paris . Vienne était également la résidence du Préfet de la flotte du Rhône, ''praefectus classis fluminis Rhodani''.
 
Dotée d'un évêque au moins en [[314]], elle devient une métropole religieuse importante. Les [[rogations]] sont introduites par l'évêque de Vienne, [[Mamert de Vienne|saint Mamert]] en [[474]], à cette époque, les rogations ont pris la place, dans le calendrier, de la [[Fêtes religieuses romaines|fête romaine]] des ''[[robigalia]]. Jusqu'au début du <abbr>XX<sup>e</sup></abbr> siècle, des [[Procession religieuse|processions]] étaient organisées dans les chemins parcourant les champs dans tous les pays catholiques.''
 
En 2017 est mise à jour lors de travaux de constructions d'immeubles, un site de 7 000 <abbr>m<sup>2</sup></abbr> réparti entre Vienne, [[Saint-Romain-en-Gal]] et [[Sainte-Colombe (Rhône)|Sainte-Colombe]], comprenant des espaces publics, des maisons luxueuses, des boutiques d'artisans et des entrepôts de marchandises, correspondant à une ancienne place de marché de 4 500 <abbr>m<sup>2</sup></abbr> avec une fontaine monumentale en son centre. Un premier incendie aurait contraint les habitants à quitter les lieux. Abandonné au <abbr>III<sup>e</sup></abbr> siècle, le site est victime d'un second incendie et transformé en un grenier à grains surélevé, devenant par la suite une nécropole au [[haut Moyen Âge]], avec une soixantaine de sépultures, des équipements militaires, cotte de mailles, glaive sont découverts, ainsi que de très nombreuses mosaïques, et ''hypocauste'', feront qualifier le site de petite [[Destruction de Pompéi|Pompéi]] par les journalistes. (Vienne est heureuse, puissante et florissante, car son empereur est en bonne forme).
 
Pendant la [[guerre des Gaules]], Vienne est fidèle à [[Jules César]]{{citation étrangère|langue=la|Vien(na)/Flor(entia)/Felix, et à la base : Felix Vienna Potens Florentia suo principe salvo}}. D'ailleurs c'est à Vienne qu'il installe un corps de cavalerie de renfort. Ainsi, après la guerre, certains Allobroges sont récompensés. Vers [[-45|45 av. J.-C.]], [[Tiberius Néron|Tiberius Claudius Nero]], père du futur empereur [[Tibère]], aurait installé à Vienne d'anciens soldats de troupes auxiliaires, mais pour peu de temps, puisqu'au lendemain de l'[[Assassinat de Jules César|assassinat du dictateur]], en [[-44|44 av. J.-C.]], ils sont expulsés et vont s'établir au nord, au confluent du Rhône et de la [[Saône]] où, l'année suivante, [[Lucius Munatius Plancus]] fonda pour eux la colonie de [[Lugdunum]]. Il n'y eut peu de conséquences pour Vienne<ref name="GuidedeVienne2012 p9">{{Harvsp| André Pelletier| 2012| |loc= |p=9|id=GuidedeVienne2012}}.</ref>.
 
Les origines de la colonie romaine de Vienne sont fragmentairement connues et ont fait l'objet d'hypothèses diverses. On a longtemps estimé que Vienne fut promue dès [[-40|40 av. J.-C.]], [[colonie romaine|colonie]] latine par [[Jules César]] sous le nom de ''Colonia Julia Viennensis''. Selon cette hypothèse c'est en 44 av. J.-C., qu'une révolte gauloise chassa les Romains de Vienne qui fondèrent une autre colonie à proximité, à [[Lugdunum]]. Octave aurait ensuite réinstallé une colonie à Vienne. On présume plutôt aujourd'hui que les Romains furent chassés de Vienne en [[-62]] lors de la révolte de [[Catugnatos]]. Ce n'est donc que sous [[Auguste|Octave]] que la cité aurait reçu, comme [[Nîmes]], le statut de colonie latine<ref>Jacques Gascou, ''César a-t-il fondé une colonie à Vienne ?'' ''[[MEFRA]]'', 111-1, 1999, {{p.}}157-165 [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-5102_1999_num_111_1_2074 Lire en ligne sur Persée]</ref>.
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