« Joseph-Henri Girot de Langlade » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
pair de France n'est pas un titre sous la monarchie de Juillet Balise : Révocation manuelle |
Annulation de la modification de Jccbd (d) Lisez la collaboration et les messages des autres avant de faire n'importe quoi. Encore une fois Pair de France n'a jamais été un titre mais une dignité : Monarchie de Juillet comprise Balises : Annulation Suppression de références |
||
Ligne 20 :
}}
'''Joseph-Henri Girot de Langlade''', baron Girot et [[Baron (noblesse)|baron]] de Langlade, né le {{date de naissance|16 novembre 1782}} à [[Issoire]] et mort le {{date de décès|11 avril 1856}} à [[Paris]], était un [[magistrat]], [[Haute fonction publique française|haut fonctionnaire]], [[sous-préfet]] puis [[député français|député]] du [[Puy-de-Dôme]] de 1834 à 1845. Il fut élevé à la dignité de [[Pair de France]] en 1845<ref name="p190" /> et termina sa carrière comme conseiller général du Puy-de-Dôme de 1852 à 1856.
==Biographie==
Ligne 26 :
Membre de la [[famille Girot de Langlade]], Joseph Henri Girot est le fils de Joseph Girot (1742-1789), docteur en médecine et [[échevin]] de la ville d'Issoire<ref name="a">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Bourdin|titre=Issoire, 1680-1830: une petite ville, des hommes et des femmes|éditeur=Presses Univ Blaise Pascal|date=1999|isbn=978-2-87741-081-6|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=drWCjhchs4MC&pg=PA146&lpg=PA146&dq=Joseph+Girot,+echevin+d'issoire&source=bl&ots=7UURYym-O7&sig=ACfU3U0oKZzLsbAiIiGKy7wqBWly16sX-w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj2uaWQo5_pAhUpneAKHdkxAhwQ6AEwA3oECAoQAQ#v=onepage&q=Joseph%20Girot,%20echevin%20d'issoire&f=false|consulté le=2020-05-06}}</ref>, et de Marie-Louise-Alexandrine Libois (dite aussi Libois de Montguichet<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Cercle généalogique et héraldique de l'Auvergne et du Velay|titre=A moi l'Auvergne|passage=?|lieu=|éditeur=|date=1995|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>). Il épouse en premières noces le {{date|30|mai|1808}} à Issoire Marie Françoise Pauline Favard de Langlade (décédée sans postérité), unique enfant de [[Guillaume-Jean Favard de Langlade]], baron de Langlade, et en secondes noces en [[1841]] Pauline Tezenas du Montcel dont il eut deux enfants<ref name="p190">[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1172098p/f202.image Vicomte Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830. Tome 3, p. 190.]</ref>
Joseph Henri Girot ajouta à son nom celui de
=== Carrière ===
Licencié en droit le {{Date républicaine|18|fructidor|an XIII}}, il entra dans la [[magistrature]] impériale, le {{date|27 juillet 1808}}, comme [[juge]]-[[auditeur de justice|auditeur]] près [[cour d'appel de Riom|la Cour impériale de Riom]] puis auditeur au [[conseil d'État (France)|conseil d'État]] le {{date|2 août 1810}}<ref name="Biographie">[http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/12740 Site de l'Assemblée nationale, Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny) : Joseph Henri Girot de Langlade (1782-1856)]</ref>.
Il fut nommé [[sous-préfet]] de [[Clermont-Ferrand]] le {{date|4 janvier 1811}} puis administrateur en [[Catalogne]] le {{date|7 janvier 1812}}. [[Sous-préfet]] de [[Mortagne-au-Perche]] le {{date|7 avril 1813}}, il eut le mérite d'éviter un conflit imminent entre les troupes françaises qui venaient d'évacuer Paris et les prisonniers de la [[Bataille de Leipzig (1813)|bataille de Leipzig]], et fut nommé, le {{date|20 juillet 1814}}, [[sous-préfet]] de [[Clermont-Ferrand]] pour la seconde fois, poste où il resta jusqu'en [[1816]], et où il fut particulièrement regretté, ainsi qu'en témoigne un vote élogieux de la municipalité. Il fut nommé à la [[sous-préfecture]] de [[Saint-Gaudens]] le {{date|29 mars 1817}} puis à celle d'[[Issoire]] le {{date|5 février 1818}}<ref name="Biographie"/>.
Il fut ensuite nommé, le {{date|6 septembre 1820}}, inspecteur général adjoint des forêts de la couronne Le 21 [[juin]] [[1834]], le {{5e}} collège électoral du Puy-de-Dôme l'élut [[député]] par 123 voix contre 108 au général Simmer. Il siégea dans la majorité et parla en [[1835]] lors de la discussion relative à l'appel de 80 000 hommes dans l'armée, contre le mode de répartition du contingent prévu par le ministère. Réélu de nouveau le 4 novembre [[1837]] par 189 vois contre 19 au même général Simmer, il ne prit part, durant cette législature, qu'à quelques discussions d'affaires. Il obtient sa réélection le 2 mars [[1839|1839,]] par 186 voix sur 263 votants et 332 inscrits, il réclama un nouvel abaissement des droits d'entrée sur les houilles anglaises, appuya le projet de loi qui allouait 23 millions à l'aménagement des voies fluviales, et demanda que les routes fussent affranchies de tout droit de péage. Son mandat législatif lui fut renouvelé, le 9 juillet [[1842]], par 198 voix sur 215 votants et 334 inscrits<ref name="Biographie"/>.
Ligne 40 ⟶ 41 :
== Titres ==
* Baron à titre personnel par [[lettres patentes]] du roi [[Charles X]] le [[30 (nombre)|30]] [[août]] [[1827]]<ref name="p190" />;
* Baron héréditaire de Langlade par ordonnance royale du [[23 (nombre)|23]] [[octobre]] [[1834]] (sur réversion du titre de son beau père<ref name="Valette">Régis Valette, ''Catalogue de la noblesse française'', Ed. Robert Laffont, 2007, page 93.</ref> délivré en [[
== Fonctions ==
Ligne 49 ⟶ 50 :
* Administrateur des octrois de Paris (1826);
* Député du Puy-de-Dôme (1834-1845);
* Conseiller général du Puy-de-Dôme (1852-1856).
|