« Famille Girot de Langlade » : différence entre les versions

Joseph Girot (1706-1787), fils du précédent, riche marchand cirier et épicier<ref name="Issoire"/> qui épouse Jeanne Reymond, fille d'un marchand<ref name="Issoire"/>. Il est à l'origine de la fortune de la famille. Il est consul d'Issoire en 1733 et 1755. Il devient en parallèle fermier du domaine des Listes de Regnat et des biens de l'abbaye d'Issoire. Il a pour fils Joseph Girot<ref name="Issoire"/>.

Joseph Girot (1742-1789), fils du précédent, fait des études de médecine et son mariage avec Marie-Louise-Alexandrine Libois, dite aussi Libois de Montguichet, fille d'un [[conseiller du roi]]<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Cercle généalogique et héraldique de l'Auvergne et du Velay|titre=A moi l'Auvergne !|passage=p38|lieu=|éditeur=|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref> et receveur des tailles à Issoire<ref name="Issoire"/>, accentue encore l'ascension sociale de la famille. Docteur en médecine et second [[échevin]] d'Issoire, il est nommé en 1778 médecin de l'hôpital de cette dernière ville. En 1789 il est imposé pour 1032 livres comme médecin, fermier des Listes de Regnat et propriétaire d'un grand domaine (celui du Mas à Issoire). Il a pour fils unique et héritier Joseph Henri Girot<ref name="Issoire"/>.

[[Joseph-Henri Girot de Langlade|Joseph Henri Girot dit Girot de Langlade]] (1782-1856), baron à titre personnel par [[lettres patentes]] du 30 août 1827<ref name="p190"/> puis baron de Langlade par ordonnance royale du 23 octobre 1834 sur réversion<ref name="Valette">Régis Valette, ''Catalogue de la noblesse française'', Ed. Robert Laffont, 2007, page 93.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Arnaud |nom1=Clement |titre=Les actes recognitifs de noblesse et l&#39;ANF |lire en ligne=https://www.academia.edu/37686793/Les_actes_recognitifs_de_noblesse_et_lANF |consulté le=2020-09-29 }}</ref> du titre héréditaire de baron de Langlade et de l'Empire confirmé en [[1816]] sous la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]] à son beau-père, [[Guillaume-Jean Favard de Langlade]] [[baron de l'Empire]] en [[1811]] sous le nom de Langlade<ref name="p37">[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1172098p/f49.image.r=%22Titre%20h%C3%A9r%C3%A9ditaire%20de%20baron%20de%20Langlande,%20confirm%C3%A9%22?rk=21459;2 Vicomte Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830. Tome 3, p. 37 : Favard de Langlade]</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Jean Tulard|titre=Liste des membres de la noblesse Impériale dans Napoléon et la noblesse d'Empire|passage=p234|lieu=|éditeur=|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref> (selon les lettres patentes du 13 avril 1816 le titre de ce dernier était seulement « transmissible à sa descendance directe, légitime, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture »)<ref>[https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_057697/c1dli9hf94ss--qvsx9zoojat3/FRCHANBB_A0982296_L Archives Nationales Titres et armoiries, Cote : BB/29/982, page 296 lettres patentes 13 avril 1816 titre de baron de Langlade en faveur de Guillaume, Jean Favard baron de Langlade ]</ref>. En 1808 il épousa Marie -Françoise -Pauline Favard de Langlade, fille unique de [[Guillaume-Jean Favard de Langlade]], morte en 1836 sans enfants. Il ajouta le nom de Langlade au sienpostérité. Il épousa en secondes noces, Adélaïde-Agathe-Pauline Tezenas du Montcel dont il eut deux enfants<ref name="p190" />. Il fut juge-auditeur près la cour impériale de [[Riom]] (1808), auditeur au [[Conseil d'État (France)|conseil d’État]] (1810), [[Sous-préfet (France)|sous préfet]] (1811-1820), inspecteur général adjoint des forêts de la couronne (1820)<ref name="Biographie">[http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/12740 Site de l'Assemblée nationale, Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny) : Joseph Henri Girot de Langlade (1782-1856)]</ref>. Il est mentionné en 1828 commepuis inspecteur général dans ce même service (1828)<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203919r/f260.image ''Almanach royal... : présenté à Sa Majesté, par Testu'', 1828, page 257.]</ref>. Le 12 juillet 1826, ilIl fut également nommé administrateur des octrois de Paris (1826)<ref name="Biographie"/> (il y est mentionné régisseur dans l'''Almanach royal'' de 1827)<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203918c/f808.item.r=Girot%20de%20Langlade ''Almanach royal... : présenté à Sa Majesté, par Testu'', 1827, page 808.]</ref>. Il était alors le second plus grand propriétaire foncier de la circonscription d'Issoire après Jean Antoine Lecourt d'Hauterive<ref name="Issoire" />. Élu [[député]] du du Puy-de-Dôme de 1834 à 1845, il fut nommé [[Pair de France (Chambre des pairs)|pairPair de France]] en 1845 et le resta jusqu'enà la [[révolution française de 1848]]. Il fut nomméétait chevalier de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] par décret du 7 octobre [[1814]] <ref>[http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=GIROT DE LANGLADE Base Léonore, Dossier de la Légion d'honneur n° LH/1152/26.]</ref>.