« Joseph-Henri Girot de Langlade » : différence entre les versions

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Membre de la [[famille Girot de Langlade]], Joseph Henri Girot est le fils de Joseph Girot (1742-1789), docteur en médecine et [[échevin]] de la ville d'Issoire<ref name="a">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Bourdin|titre=Issoire, 1680-1830: une petite ville, des hommes et des femmes|éditeur=Presses Univ Blaise Pascal|date=1999|isbn=978-2-87741-081-6|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=drWCjhchs4MC&pg=PA146&lpg=PA146&dq=Joseph+Girot,+echevin+d'issoire&source=bl&ots=7UURYym-O7&sig=ACfU3U0oKZzLsbAiIiGKy7wqBWly16sX-w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj2uaWQo5_pAhUpneAKHdkxAhwQ6AEwA3oECAoQAQ#v=onepage&q=Joseph%20Girot,%20echevin%20d'issoire&f=false|consulté le=2020-05-06}}</ref>, et de Marie-Louise-Alexandrine Libois (dite aussi Libois de Montguichet<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Cercle généalogique et héraldique de l'Auvergne et du Velay|titre=A moi l'Auvergne|passage=?|lieu=|éditeur=|date=1995|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>). Il épouse en premières noces le {{date|30|mai|1808}} à Issoire Marie Françoise Pauline Favard de Langlade (décédée sans postérité), unique enfant de [[Guillaume-Jean Favard de Langlade]], baron de Langlade, et en secondes noces en [[1841]] Pauline Tezenas du Montcel dont il eut deux enfants<ref name="p190">[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1172098p/f202.image Vicomte Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830. Tome 3, p. 190.]</ref>
 
Joseph Henri Girot ajouta à son nom celui de la terre et du château de Langlade porté par sa premmièrepremière femme. {{refnec|La famille Girot fut autorisée légalement à ajouter à son nom celui de Langlade par décret impérial de 1863}}.
 
=== Carrière ===
Licencié en droit le {{Date républicaine|18|fructidor|an XIII}}, il entra dans la [[magistrature]] impériale, le {{date|27 juillet 1808}}, comme [[juge]]-[[auditeur de justice|auditeur]] près [[cour d'appel de Riom|la Cour impériale de Riom]] puis auditeur au [[conseil d'État (France)|conseil d'État]] le {{date|2 août 1810}}<ref name="Biographie">[http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/12740 Site de l'Assemblée nationale, Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny) : Joseph Henri Girot de Langlade (1782-1856)]</ref>.
 
Il fut nommé [[sous-préfet]] de [[Clermont-Ferrand]] le {{date|4 janvier 1811}} puis administrateur en [[Catalogne]] le {{date|7 janvier 1812}}. [[Sous-préfet]] de [[Mortagne-au-Perche]] le {{date|7 avril 1813}}, il eut le mérite d'éviter un conflit imminent entre les troupes françaises qui venaient d'évacuer Paris et les prisonniers de la [[Bataille de Leipzig (1813)|bataille de Leipzig]], et fut nommé, le {{date|20 juillet 1814}}, [[sous-préfet]] de [[Clermont-Ferrand]] pour la seconde fois, poste où il resta jusqu'en [[1816]], et où il fut particulièrement regretté, ainsi qu'en témoigne un vote élogieux de la municipalité. Il fut nommé à la [[sous-préfecture]] de [[Saint-Gaudens]] le {{date|29 mars 1817}} puis à celle d'[[Issoire]] le {{date|5 février 1818}}<ref name="Biographie"/>. Il fut ensuite nommé, leLe {{date|6 septembre 1820}}, il devient inspecteur général adjoint des forêts de la couronne<ref name="Biographie"/>. Il est mentionné en [[1828]] comme inspecteur général dans ce même service<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203919r/f260.image ''Almanach royal... : présenté à Sa Majesté, par Testu'', 1828, page 257.]</ref>. Le 12 juillet 1826, il fut également nommé administrateur des octrois de Paris<ref name="Biographie"/> (il y est mentionné régisseur dans l'''Almanach royal'' de 1827)<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203918c/f808.item.r=Girot%20de%20Langlade ''Almanach royal... : présenté à Sa Majesté, par Testu'', 1827, page 808.]</ref>. Il était alors le second plus grand propriétaire foncier de la circonscription d'Issoire après Jean Antoine Lecourt d'Hauterive<ref name="a" />.
Il était alors le second plus grand propriétaire foncier de la circonscription d'Issoire après Jean Antoine Lecourt d'Hauterive<ref name="a" />.
 
Le 21 [[juin]] [[1834]], le {{5e}} collège électoral du Puy-de-Dôme l'élut [[député]] par 123 voix contre 108 au général Simmer. Il siégea dans la majorité et parla en [[1835]] lors de la discussion relative à l'appel de 80 000 hommes dans l'armée, contre le mode de répartition du contingent prévu par le ministère. Réélu de nouveau le 4 novembre [[1837]] par 189 vois contre 19 au même général Simmer, il ne prit part, durant cette législature, qu'à quelques discussions d'affaires. Il obtient sa réélection le 2 mars [[1839|1839,]] par 186 voix sur 263 votants et 332 inscrits, il réclama un nouvel abaissement des droits d'entrée sur les houilles anglaises, appuya le projet de loi qui allouait 23 millions à l'aménagement des voies fluviales, et demanda que les routes fussent affranchies de tout droit de péage. Son mandat législatif lui fut renouvelé, le 9 juillet [[1842]], par 198 voix sur 215 votants et 334 inscrits<ref name="Biographie"/>.