« Diversité des tactiques » : différence entre les versions

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Avant sa fermeture, le groupe local [[Seattle Anarchist Response]] (SAR) fait circuler librement le texte de [[Ward Churchill]] «''Pacifism as Pathology»'' parmi les manifestants. SAR promeut activement la diversité des tactiques parmi la base de [[Direct Action Network|DAN]] et critique l'hégémonie des [[Organisation non gouvernementale|ONG]] sur les manifestations. Ils reçoivent souvent des réactions enthousiaste<ref>[http://www.bikesexual.org/cm/wto/prepare.htm Seattle Anarchist Response Bulletin], November 15, 1999.</ref>. Un organisateur de [[Direct Action Network|DAN]] déclare au journal ''Seattle Weekly'' : «Je sort moins fermement convaincu de ce qui est bien et de ce qui est mal, et j'utilise des tactiques différentes tant qu'elles sont utilisées à bon éscient. Je n'en n'était pas là où j'en suis aujourd'hui il y a un an.» L'appel à la manifestation de Seattle vient à l'origine de [[Action mondiale des peuples|Peoples Global Action]] (un réseau cofondé par les [[Armée zapatiste de libération nationale|zapatistes]] ) qui soutiens la diversité des tactiques et une définition très flexible de la non-violence<ref>Geov Parrish, [http://www.seattleweekly.com/1999-11-17/news/beyond-gandhi "Beyond Gandhi"], ''The Seattle Weekly'', November 17, 1999.</ref>.
 
Au lendemain de la victoire, divers porte-parole d'ONG associés à Seattle [[Direct Action Network|DAN]] affirme que l'aspect émeutier des manifestations contre l'OMC est contre-productive et antidémocratique. Ils affirment également que seul un petit groupe minoritaire d'Eugene et d'Oregon, ont participé à la destruction de propriétés. [[Medea Benjamin]] dit au ''[[New York Times]]'' que «ces anarchistes auraient dû être arrêtés» <ref>Alexander Cockburn and our readers, [http://www.thenation.com/article/wto-workers-world-united# “WTO: Workers of the World United?”] ''The Nation'', February 14, 2000.</ref>,<ref>Timothy Egan, [https://www.nytimes.com/1999/12/02/world/talks-and-turmoil-the-violence-black-masks-lead-to-pointed-fingers-in-seattle.html “Black masks lead to pointed fingers in Seattle”], ''The New York Times'', December 2, 1999.</ref> tandis que [[Lori Wallach]] de [[Public Citizen]] déclare qu'elle a ordonné aux [[Teamsters]] d'agresser les participants au Black Bloc<ref>[httpshttp://www.lacitizen.utexas.eduorg/usersdocuments/chenry/civil/resources/loriwallachLori's%20War.pdf "Lori’s War"] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20160304002704/http://www.citizen.org/documents/Lori's%20War.pdf|date=2016-03-04}}, ''Foreign Policy'', Spring 2000, p. 49.</ref>. En réponse, cinq universitaires dont [[Christian Parenti]], [[Robin Hahnel]] et [[Ward Churchill]] signe une lettre ouverte dénonçant la «vague de réaction» que le secteur des ONG organise contre les militants protestataires. «Ceux qui rabaissent et se distancient des actions des« anarchistes d'Eugène» ont soit ignoré, soit simplement ne se sont pas rendu compte du niveau de contributions des anarchistes (habillé de noir ou autrement) pour faire du Festival de la résistance du 30 novembre une réalité. Ils affirment également que la gauche établie, en prônant la violence contre certains manifestants afin de protéger la propriété privée des entreprises, renforce «une acceptation sans réserve du système de valeurs dominant de la société de consommation américaine: la propriété privée a une valeur plus élevée que la vie»<ref>Daniel Burton-Rose, Ward Churchill, Robin Hahnel, Kent Jewell, George Katsiaficis, Christian Parenti, and Robert Perkinson, [http://www.urban75.com/Action/seattle8.html “WTO Protester Organizers: Don’t Throw the Radicals Overboard”], December 2, 1999.</ref>.
 
Dans sa réponse à la controverse, [[Barbara Ehrenreich]] présente les dirigeants des ONG comme des «hypocrites» et écrit que les militants non violents devraient «traiter les jeunes lanceurs de pierres comme des sœurs et des frères dans la lutte». Elle critique également le dogme de la non-violence comme étant «ridiculement ritualisé», ainsi qu'élitiste car ils prétend rejeter tout manifestant qui n'a pas suivi une formation à la non-violence «pendant des heures, voire des jours». [[Barbara Ehrenreich|Ehrenreich]] conclu que: «Les membres du [[Direct Action Network]], du [[Global Exchange]] et d'autres groupes ont été suffisamment intelligents pour comprendre le fonctionnement de l'[[OMC]], du [[Fonds monétaire international|FMI]] et de [[Banque mondiale|la Banque mondiale]] . Il est maintenant temps pour eux de comprendre comment un grand nombre de personnes peuvent protester contre la cabale capitaliste internationale sans se faire écraser (ou saccager par leurs camarades manifestants) dans le processus <ref>Barbara Ehrenreich, [http://www.alternet.org/story/9309/flip_side%3A_anarkids_and_hypocrites "Anarkids and Hyprocrites"], ''The Progressive'', June 2000.</ref>.»
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:: «À un certain niveau, il y a quelque chose d'incohérent à propos de Medgar Evers qui envisage la guérilla contre les Blancs dans le Delta et croie simultanément qu'il peut parler aux [blancs] assez longtemps pour pouvoir les changer. L'incohérence n'est qu'apparente, elle dépend de la largeur de la vision sociale développée par certains Noirs du Sud. Ils pourraient, comme Malcolm X, envisager un éventail de tactiques d'opposition plus large, mais comme [[Martin Luther King|MLK]], ils n'ont jamais perdu un sens de l'humanité communes plus étendue<ref>Charles M. Payne, ''I’ve Got the Light of Freedom:The Organizing Tradition and the Mississippi Freedom Struggle'' (University of California Press, 1995), pp. 313–314.</ref>.»
 
L'historien Robin Kelley a écrit que «l'autodéfense armée a en réalité sauvé des vies, réduit les attaques terroristes contre les communautés afro-américaines et jeté les bases d'une solidarité communautaire sans précédent»<ref>[https://nyupress.org/9781479886036/we-will-shoot-back/ “We Will Shoot Back – Reviews”], NYU Press website.</ref>. Bien que cette idée ait été très acclamée, pratiquement aucune de ses découvertes n'a été utilisée jusqu'à présent dans les représentations populaires du mouvement<ref>Emilye J. Crosby, [https://www.academia.edu/25585464/_This_nonviolent_stuff_aint_no_good_Itll_get_ya_killed_Teaching_about_Self_Defense_in_the_African_American_Freedom_Struggle_in_Teaching_the_American_Civil_Rights_Movement "‘This Nonviolent Stuff Aint No Good. It’ll Get You Killed.’: Teaching About Self-Defense in the African-American Freedom Struggle"], in Teaching the American Civil Rights Movement, Julie Buckner Armstrong et al, eds. (Routledge, 2002).</ref>.
 
=== Écrit récent ===
Dans le texte anticapitaliste influent «''[[L'Insurrection qui vient]]''» les auteurs prescrivent une résistance armée qui évite néanmoins la militarisation: «Les armes sont nécessaires: il s'agit de tout mettre en œuvre pour rendre leur utilisation inutile… la perspective d'une guérilla urbaine du genre de celle menée en [[Irak]], traînant sans possibilité de prendre l'offensive, est plus à craindre qu'à désirer. La militarisation de la guerre civile est la défaite de l'insurrection<ref>{{Lien web |titre=The Invisible Committee, The Coming Insurrection (2007). |url=http://tarnac9.wordpress.com/texts/the-coming-insurrection/ |consulté le=2014-05-24 |archive-url=https://web.archive.org/web/20131022123931/http://tarnac9.wordpress.com/texts/the-coming-insurrection/ |archive-date=2013-10-22}}</ref>.»
 
De nombreux commentateurs considèrent les [[Émeutes de 2015 à Baltimore|émeutes de]] [[Manifestations de Ferguson|Ferguson]] et de [[Émeutes de 2015 à Baltimore|Baltimore]] associées au mouvement [[Black Lives Matter]] comme des formes de protestation productives<ref>Jeffrey Q. McCune Jr. [http://www.stltoday.com/news/opinion/columns/a-revolt-against-violence/article_a9a04178-4d97-57ec-a25a-448a7fb2f66a.html "A Revolt Against Violence"], ''St. Louis Post-Dispatch'', August 12, 2014.</ref>, <ref>[[George Ciccariello-Maher]], [http://www.salon.com/2015/05/04/riots_work_wolf_blitzer_and_the_washington_post_completely_missed_the_real_lesson_from_baltimore/ "Riots work: Wolf Blitzer and the Washington Post completely missed the real lesson from Baltimore"], Salon.com, May 15, 2015.</ref>. Un membre de la ''Commission Ferguson'' du gouverneur du Missouri a déclaré au Huffington Post que «sans les troubles, nous n'aurions pas vu la réforme des tribunaux municipaux. Cela a certainement changé la donne» <ref>J. Craven, R. J. Reilly, M. Stewart, [http://www.huffingtonpost.com/entry/ferguson-protests-municipal-court-reform_55a90e4be4b0c5f0322d0cf1 "The Ferguson Protests Worked"], ''The Huffington Post'', August 5, 2015.</ref>. Les leaders populaires du mouvement ont refusé de condamner les épisodes de violente protestation, <ref>Julia Craven, [http://www.huffingtonpost.com/2015/04/29/wolf-blitzer-baltimore-protests_n_7168964.html "Wolf Blitzer Fails To Goad Protester Into Condemning Violence"], ''The Huffington Post'', April 29, 2015.</ref> <ref>Steve Rosenfeld, [http://www.alternet.org/activism/should-protestors-embrace-violence "Should Protestors Embrace Violence?"] ''Alternet'', December 4, 2014.</ref> et largement «embrasser une diversité de tactiques»<ref>Molly McKitterick, [http://www.voanews.com/content/frustration-lies-behind-black-lives-matter/2915526.html "Frustration Lies Behind 'Black Lives Matter'"], The Voice of America, August 12, 2015.</ref>,<ref>Molly McKitterick, [http://www.voanews.com/content/frustration-lies-behind-black-lives-matter/2915526.html "Frustration Lies Behind 'Black Lives Matter'"], The Voice of America, August 12, 2015.</ref>,<ref>[http://www.handsupunited.org/blog/2015/2/12/activism-meet-the-badass-activist-collective-bringing-direct-action-back-to-black-communities "Meet the Bad Ass Activists Bringing Direct Action Back to Black Communities" Hand Up United website (reposted from Alternet)], February 13, 2015.</ref>,<ref>[[:en:Peniel_Joseph|Peniel Joseph]], [https://www.theroot.com/how-ferguson-has-exposed-a-civil-rights-generational-di-1790876756 "How Ferguson Has Exposed a Civil Rights Generational Divide"], ''The Root'', August 8, 2014.</ref>.
 
== Exemples réussis ==
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=== Mouvement des droits civiques ===
Le mouvement des droits civiques n'était pas systématiquement non-violent, au sens gandhien du terme (qui refuse la déstruction matérielle); même pendant le [[Boycott des bus de Montgomery|boycott]] des [[Boycott des bus de Montgomery|bus de Montgomery]] de 1955 à 1956, la plupart des militants, y compris [[Martin Luther King Jr]]., gardaient des armes chez eux. Sous l'influence des pacifistes Bayard Rustin et Glen Smiley, un code de non-violence plus strict s'est imposé à la fin des années 1950<ref>Clayborne Carson, [http://mlk-kpp01.stanford.edu/kingweb/additional_resources/articles/unexpected_emergence.htm “The Unexpected Emergence of Martin Luther King Jr”], Martin Luther King Jr Research and Education Institute website.</ref>. La période 1957–1959 a été un point critique pour le mouvement: moins d'écoles ont subi une [[déségrégation]] dans les trois années suivant le boycott des bus que dans les trois années précédentes, et l'inscription des électeurs noirs et la déségrégation des bus sont restées stagnantes. L'activisme est tombé à l'un de ses points les plus bas de l'après-guerre, la plupart des Afro-Américains du Sud étant terrorisés et soumis par le [[Ku Klux Klan]]<ref>Michael J. Klarman, [http://kcjohnson.files.wordpress.com/2012/12/klarman-article.pdf “How Brown Changed Race Relations: The Backlash Thesis”], ''The Journal of American History'', Vol. 81, No. 1 (June 1994), pp. 89-91.</ref>,<ref>William H. Chafe, [https://books.google.com/books?id=C0ShgrzbLMcC&q=desegregated+schools#v=snippet&q=desegregated%20schools&f=false ''The Unfinished Journey: America Since World War II''] (Oxford University Press, 2003), 152–154.</ref>. En 1959, [[Robert F. Williams]], président de la section de [[Monroe (Caroline du Nord)|Monroe, en Caroline du Nord,]] de la [[NAACP]], a fait la une des journaux nationaux lorsqu'il a déclaré à la presse que sa section était armée et prête à «affronter la violence par la violence»<ref>Timothy B. Tyson, [http://wwwinvestigatinghistory.ibiblioashp.org/Southern_Exposurecuny.edu/RFWm11d.html “Robert Franklin Williams: A Warrior For Freedom, 1925-1996”] {{webarchive|url=https://web.archive.org/web/20130708140451/http://investigatinghistory.ashp.cuny.edu/m11d.html|date=July 8, 2013}}, ''Investigating U.S. History'' (City University of New York).</ref>. Les militants de la Caroline du Nord avaient eu des affrontements armés contre le KKK pendant plusieurs mois auparavant, y compris une action amérindienne à « [[La bataille de l'étang Hayes|La bataille de Hayes Pond]] »<ref>Nicholas Graham, [http://www.learnnc.org/lp/editions/nchist-postwar/6068 "January 1958: The Lumbees face the Klan"], This Month in North Carolina History.</ref>. Williams a été suspendu pour ca radicalité par [[Roy Wilkins|le président de la NAACP Roy Wilkins]], mais sa politique est devenue populaire au niveau national parmi la base et l'assemblée des délégués de la [[National Association for the Advancement of Colored People|NAACP]] a adopté une résolution déclarant «nous ne nions pas, mais réaffirmons le droit de l'individu et du collectif à l'auto-défense contre les agressions illégales.» Williams a continué à promouvoir la résistance armée avec sa publication «''The Crusader''» et a finalement repris la direction de la branche de Monroe NAACP<ref>Timothy B. Tyson, ''Radio Free Dixie: Robert F. Williams and the Roots of “Black Power”'' (University of North Carolina Press, 1999), 159–164.</ref>.
 
Le mouvement national de sit-in étudiant a commencé avec les [[sit-ins de Greensboro]] en Caroline du Nord visant les bistrot plusieurs mois plus tard. Bien qu'initiés comme une campagne non-violente qui ne répondrait pas à la violence blanche, dans certains endroits, comme Portsmouth en Virginie et [[Chattanooga]] auTennessee, les Noirs se sont défendus avec force contre les agressions<ref>Clayborne Carson, ''In Struggle: SNCC and the Black Awakening of the 1960s'' (Harvard University Press, 1981), 11.</ref>. [[Robert F. Williams]] a mené une campagne de sit-in réussie à Monroe où, a-t-il rapporté, aucun raciste n'a osé attaquer son groupe car il était bien connu que son application de la non-violence était strictement conditionnelle<ref>Timothy B. Tyson, [http://history.msu.edu/files/2010/04/Timothy-Tyson.pdf “Robert F. Williams, ‘Black Power,’ and the Roots of the African American Freedom Struggle”], ''Journal of American History'' 85, No. 2 (September 1998): 540–570.</ref>. À [[Jacksonville (Floride)|Jacksonville, en Floride]], la NAACP locale s'est préparée à défendre les militants non violents en faisant apelle à un gang de rue local pour répondre à toute attaque<ref>Rodney L. Hurst, [http://www.crmvet.org/nars/hurst.htm “It Was Never About a Hot Dog and a Coke”], Civil Rights Movement Veterans website.</ref>. Cela a conduit à un affrontement dans toute la ville, couvert au niveau national comme «Axe-handle Saturday», où des dizaines de noirs et de blancs ont été blessés en août 1960. Les bars ont été [[Déségrégation|déségrégés]] à Jacksonville et dans de nombreux autres sites de protestation dans les mois suivants<ref>[http://jacksonville.com/wikijax/ax-handle-Saturday “Axe-handle Saturday”], Jacksonville.com (''The Florida Times-Union''), August 24, 2010.</ref>. [[Doug McAdam]] a cité «Axe-handle Saturday» comme exemple du spectre de la crise violente qui planait généralement sur les sit-in des bistrots, trouvant que la menace d'une escalade du chaos poussait les autorités à faire des concessions<ref>Doug McAdam, [httpshttp://pdfswww.semanticscholarvanneman.orgumd.edu/fac2socy428/0163380f16d018be33c806860a703658e8d8McAdam83.pdf "Tactical Innovation and the Pace of Insurgency"] {{webarchive|url=https://web.archive.org/web/20140221130129/http://www.vanneman.umd.edu/socy428/McAdam83.pdf|date=February 21, 2014}}, ''American Sociological Review'', 1983, Vol. 48.</ref>.
 
Les [[Freedom ride|Freedom Rides]] de 1961 ont été conçus à l'origine comme une campagne non-violante. Après quatre mois sans décision sur la déségrégation des bus de la Commission Interstate Commerce (ICC), [[James Forman]], secrétaire exécutif du Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC), a conduit une délégation de grévistes non-violents à Monroe pour travailler avec Robert F. Williams. <ref>Timothy Tyson, [http://history.msu.edu/files/2010/04/Timothy-Tyson.pdf “Robert F. Williams”], ''Journal of American History''.</ref>. (Freedom Riders à Anniston, Alabama, avait déjà bénéficié de la protection d'un groupe armé dirigé par le colonel Stone Johnson)<ref>[https://www.npr.org/2006/01/12/5149667/get-on-the-bus-the-freedom-riders-of-1961 “Get on the Bus: Freedom Riders of 1961”], NPR Books [excerpt of Raymond Arsenault’s Freedom Riders.]</ref>. Les Monroe Freedom Riders ont été brutalement agressés lors d'un piquet de grève à l'hôtel de ville, mais ont été secourus par Williams et son groupe, qui ont procédé à des échanges de coups de feu avec des civils suprémacistes blancs et la police. De nombreux Freedom Riders ont exprimé leur gratitude à Williams pour avoir sauvé leur vie ce jour-là<ref>Kwame Toure and Michael Thelwell, ''Ready for Revolution: The Life and Struggles of Stokely Carmichael'' (Scribner, 2005), 225–226.</ref>,<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=P-sNlPNN_24&list=PL7406F8A9808AD93F&index=3 ''Negroes With Guns: Rob Williams and Black Power''] (film), 2004.</ref>. La CPI a tranché en faveur des Freedom Riders moins d'un mois après le conflit de Monroe. En 1962, le Freedom Rider John Lowry a publiquement fait l'éloge de Williams et a affirmé qu'une action non-violente ne pouvait réussir sans «menace de violence»<ref>[http://www.thecrimson.com/article/1962/2/13/lowry-sees-threat-of-violence-necessary/ "Lowry sees ‘threat of violence’ necessary to fight segregation”], ''The Harvard Crimson'', February 13, 1962.</ref>. D'autres figures de droits civiques ont loué la contribution de Robert F. William au mouvement comme [[Rosa Parks]], <ref>{{Lien web |titre=Archived copy |url=http://investigatinghistory.ashp.cuny.edu/m11d.html |consulté le=2013-07-14 |archive-url=https://web.archive.org/web/20130708140451/http://investigatinghistory.ashp.cuny.edu/m11d.html |archive-date=2013-07-08}}</ref>, [[Julian Bond]], <ref>http://history.msu.edu/files/2010/04/Timothy-Tyson.pdf</ref>, Howard Zinn, <ref>http://www.akpress.org/robertfwilliamscd.html</ref>, Stanley Levison, <ref>Craig S. Pascoe, “The Monroe Rifle Club: Finding Justice in a Social Jungle Called Dixie” in ''Lethal Imagination: Violence and Brutality in American History'', ed. Michael A. Bellesiles (NYU Press, 1999), 416.</ref>, et [[Ella Baker]]<ref>Barbara Ransby, ''Ella Baker and the Black Freedom Movement: A Radical Democratic Vision'' (University of North Carolina Press, 2003), 213–216.</ref>. Ces deux derniers étaient co-fondateurs de la Southern Christian Leadership Conference pacifiste.
 
== Références ==