« Julien Gracq » : différence entre les versions

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On a souvent dit que les fictions de Julien Gracq se caractérisent par l'attente d'un événement, dont la nature est généralement catastrophique et à l'orée duquel se concluent ses récits<ref>Ce « on-dit » était rapporté par Gracq lui-même dans un entretien radiophonique de 1971 avec Gilbert Ernst (in ''Julien Gracq'', Cahier de l'Herne, p. 214.).</ref>. À la fin de l'année [[1939]], cette situation dans laquelle il se plaît à se trouver en imagination rejoint l'atmosphère générale dans laquelle baigne la France de la « [[drôle de guerre]] », cette époque « très étrange » où « tout était en suspens ». « La débâcle était dans l'air, expliquera-t-il plus tard, mais il était absolument impossible de prévoir sur quoi allait déboucher cette attente très anxieuse<ref>Entretien de 1971 avec Gilbert Ernst, in L'Herne, {{p.|214}}.</ref>. » Cette période très particulière d'une guerre déjà déclarée mais pas encore commencée lui fournira la matière du ''Rivage des Syrtes'' (1951) et du ''Balcon en forêt'' (1958)<ref>Ces deux romans qui ont le même sujet, a indiqué Gracq (cf. Bernhild Boie, in Julien Gracq, O. C. II, {{p.|1278}}.)</ref>. Louis Poirier est mobilisé à la fin du mois d'août 1939 dans l'infanterie, avec le grade de lieutenant au [[137e régiment d'infanterie de ligne|{{137e}} RI]].
 
Le régiment, d'abord cantonné à Quimper, est envoyé à [[Dunkerque]], puis en [[Flandre française|Flandres]], avant de revenir à Dunkerque, où, au mois de mai [[1940]], il affronte l'armée allemande durant huit jours, autour de la tête de pont de Dunkerque<ref>Entretien avec Gilbert Ernest, in L'Herne, {{p.|218}}.</ref>. Gracq est fait prisonnier et envoyé dans un [[Oflag IV-D|oflag]] en [[Silésie]], où sont également internés [[Patrice de La Tour du Pin]], [[Raymond Abellio]], ou encore [[Armand Hoog]], qui devait plus tard décrire l'attitude du prisonnier Gracq en ces termes : « [il était] le plus individualiste, le plus anticommunautaire de tous, le plus férocement [[Régime de Vichy|antivichyssois]], il passait là-dedans comme soutenu par son mépris, sans se laisser atteindre<ref>Cité par Bernhild Boie, in Julien Gracq, O. C. I, p. LXXI.</ref> ». Ayant contracté une infection pulmonaire, Julien Gracq est libéré en février [[1941]]. Il retourne alors à Saint-Florent-Le-Vieil, juste à temps pour revoir son père, gravement malade, avant que celui-ci,  peu après, ne décède<ref>Bernhild Boie, in Julien Gracq, O. C. I, p. LXXI.</ref>.
 
Julien Gracq reprend alors ses activités d'enseignement, au lycée d'[[Angers]] d'abord, puis, à partir de [[1942]], à l'[[Université de Caen Basse-Normandie|université de Caen]] en qualité d'assistant de géographie, où il entame une thèse sur la « morphologie de la [[Basse-Bretagne]] », qu'il n'achèvera pas<ref>Dans ''Julien Gracq, Paysage et mémoire'', Alain-Michel Boyer écrit qu'on « pourrait affirmer, sans grand risque d'erreur, que son œuvre littéraire est née, ''en partie du moins'', de l'inachèvement de sa thèse de géographe, de l'impossibilité de l'écrire » ({{p.|18}}.)</ref>.
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Le groupe surréaliste n'est pourtant évoqué dans l'essai qu'à travers la figure de Breton, et il est perçu comme constituant presque le prolongement organique de ce dernier, sans que Gracq se sente tenu de s'arrêter à ces autres figures majeures du mouvement qu'ont été [[Louis Aragon|Aragon]], [[Antonin Artaud|Artaud]], [[Max Ernst|Ernst]] ou [[Robert Desnos|Desnos]]<ref>Michel Murat, op. cit., {{p.|233}}.</ref>. L'itinéraire de Breton y est décrit comme réactivant à l'époque moderne le schème mythique de la Quête, celle de la Toison d'Or ou celle du Graal<ref>Michel Murat, [http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/gracq/05.html Présentation de ''André Breton, quelques aspects de l'écrivain''], sur le site CulturesFrance.</ref>, celui grâce à qui le merveilleux traverse les siècles depuis le Moyen Âge du roi Arthur et de Tristan, après que le flambeau est passé par les mains de [[Novalis]], [[Arthur Rimbaud|Rimbaud]] et [[Comte de Lautréamont|Lautréamont]]<ref>Hubert Haddad, op. cit., {{p.|125}}.</ref>. L'aspect mystique (mais surtout pas chrétien<ref>« Il n'est pas question d'entrer dans les vues suspectes de [[Paul Claudel|Claudel]] » précise Gracq (''André Breton'', {{p.|37}}, cité et commenté par Simone Grossman, op. cit., {{p.|45}}.</ref>) de la démarche surréaliste est souligné, l'auteur allant jusqu'à comparer « la haute période du surréalisme » « à l'état naissant d'une religion avortée<ref>André Breton, {{p.|20}}, cité par Simone Grossman, op. cit., {{p.|47}}.</ref> », et les affinités entre le surréalisme et le [[romantisme allemand]] (pour lequel Gracq n'a jamais caché son intérêt<ref>Voir par exemple ses propos dans l'[http://bibliobs.nouvelobs.com/files/OBS0124_19670329_032.pdf entretien accordé à Guy Dumur pour le Nouvel observateur du 29 mars 1967] (article numérisé sur le site du Nouvel Observateur.)</ref>) sont plusieurs fois évoquées<ref>Cf. Simone Grossman, op. cit., Deuxième partie, chap.2, « Surréalisme et romantisme allemand », {{p.|45-59}}.</ref>.
 
Le dernier chapitre de l'essai, ''D'une certaine manière de «  poser la voix  »'', est consacré à une analyse du style d'André Breton, dont Gracq relève deux éléments essentiels : un usage à la fois singulier et protéiforme des italiques, et une syntaxe particulière, qu'il baptise du nom de « phrase-déferlante<ref>Murat, op. cit., {{p.|237}}.</ref> ». L'italique, chez Breton, ne servirait pas tant à signaler « de façon mécanique » la présence dans la phrase d'un terme technique ou d'un « mot courant pris dans une acception rigoureusement particulière et déjà définie<ref>Julien Gracq, ''André Breton'', in Pléiade I, {{p.|502}}.</ref> », qu'à « irradier » d'un bout à l'autre la phrase dans laquelle il est incorporé, à y faire passer « un influx galvanique », « une secousse nerveuse qui la vivifie et la transfigure<ref>''André Breton'', op. cit., {{p.|503}}.</ref>. » Il signale ainsi souvent « le ''point focal'' autour duquel la pensée a gravité », et autour duquel « la phrase s'organise d'un jet, prend son sens et sa perspective<ref>''André Breton'', op. cit., {{p.|506}}. C'est l'auteur qui souligne.</ref>. » C'est le langage de l'analyse musicale qui est alors mobilisé pour rendre compte de ces usages des italiques : le mot ainsi souligné fait sentir, « par rapport à la phrase, la vibration d'un diapason fondamental<ref>''André Breton'', in op. cit., {{p.|503}}</ref> », qui « déclenche à l'intérieur même de la langue tout un jeu de ''claviers''<ref>Ibid, {{p.|501}} (c'est l'auteur qui souligne)</ref>. » Quant à la « phrase déferlante », elle s'oppose à la « phrase conclusive » : là où cette dernière se trouve « conditionnée de toutes parts par la contour rigide et pressenti de ses voisines et ne cherche plus qu'à s'imbriquer dans le contexte {{incise|à résoudre un problème mécanique d'emboîtement|stop}}<ref>''André Breton'', in op. cit., {{p.|484}}</ref> », la phrase déferlante vise avant tout à conserver et à projeter le plus loin possible l'élan de spontanéité initial d'où elle a surgi, sans que soit prémédité son point de chute. Ainsi, chez Breton, « jamais […] la phrase n'est calculée en vue de sa fin {{incise|jamais sa ''résolution'' finale, si brillante qu'elle puisse parfois apparaître|stop}}, ne se présente autrement que comme un expédient improvisé sur le champ, une ''dernière chance'' qui permet de sortir comme par miracle de l'impasse syntaxique<ref>''André Breton'', in op. cit., {{p.|486}}. C'est l'auteur qui souligne.</ref>. »
 
Cette analyse du style de Breton n'est pas sans faire écho au propre style de Gracq, au point que l'on a souvent dit que ce chapitre constituait une sorte d'autoportrait littéraire de son auteur<ref>cf. Bernhild Boie, in op. cit., {{p.|1286}} (Bernhild Boie conteste pour sa part cette affirmation, à partir de certains faits stylistiques qui ne sont pas communs aux deux écrivains.)</ref>, qui se serait assimilé André Breton de la même manière que celui-ci s'était incorporé [[Jacques Vaché]]<ref>Michel Murat, op. cit., {{p.|232}}.</ref>. Ainsi, cet essai, « le plus lucidement tendancieux, le plus fidèle, le plus magnifiquement amoureux » qu'on ait consacré à Breton semble avoir été écrit « dans une prose rivale, comme pour s'incorporer un mystérieux pouvoir d'engendrement<ref>Hubert Haddad, op. cit., {{p.|128}}.</ref> », celui qui est prêté dans ''André Breton'' au chef de file du mouvement surréaliste.
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==== Limites de l'engagement surréaliste ====
Si André Breton est resté pour Julien Gracq « un recours obscurément disponible<ref>Titre de l'article écrit par Gracq en hommage à Breton et publié dans ''[[Le Monde]]'' au lendemain de la mort de celui-ci (Haddad, {{p.|139}}.)</ref> », celui-ci s'est toujours tenu à l'écart des activités du groupe surréaliste en tant que tel, s'abstenant notamment de signer les déclarations collectives même lorsqu'elles ont touché aux deux polémiques auxquelles il avait pris part à titre individuel<ref name="Grossman_p21">Simone Grossman, ''op. cit''., {{p.|21}}.</ref>. Plusieurs facteurs ont contribué à le faire se tenir à distance des manifestations surréalistes : l'héritage de [[Dada]], en lequel il ne se reconnaît pas<ref>Haddad, ''op. cit''., {{p.|124}}</ref>, la proximité du mouvement avec le Parti communiste<ref name="Grossman_p21"/> (que Gracq avait quitté après l'annonce du pacte germano-soviétique), la conviction que l'engagement collectif était incompatible avec son activité d'écrivain<ref>Simone Grossman, ''op. cit''., {{p.|22}}.</ref>. Qui plus est, Gracq ne s'intéresse guère à l'[[écriture automatique]], à laquelle il n'accorde d'autre vertu que d'avoir, en tant qu'elle relève « du «  génie  » individuel aussi bien que toute autre activité littéraire consciente », permis l'éclosion de « textes aussi peu gouvernés que ceux du ''Poisson soluble'' » d'André Breton<ref>Julien Gracq, ''Préférences'', cité par Hubert Haddad, ''op. cit''., {{p.|129}}.</ref>.
 
La mort de ce dernier en 1966 contribue encore davantage à détacher Julien Gracq du surréalisme, dont les dernières manifestations collectives, dans les années 1960 ([[happening]]s érotiques, ''Exécution du testament du marquis de Sade'') ne correspondent guère à sa sensibilité<ref>Michel Murat, ''op. cit''., {{p.|189}}.</ref>. Sur le plan esthétique, la distance est depuis longtemps prise : à l'automne 1946, alors qu'il écrivait son essai sur Breton, Gracq entamait également l'écriture d'un roman « dont le sujet {{incise|l'Histoire}} devait le porter loin d'André Breton et du surréalisme », explique Bernhild Boie<ref>Pléiade I, p.1299.</ref>. Avec ''Un Balcon en forêt'', commencé en 1955, la rupture semble consommée : l'abandon de l'épisode de la messe de minuit initialement programmé, et vers lequel devait converger tout le récit, constitue pour Michel Murat l'un des signes que « la question surréaliste est bien éteinte : elle emporte avec elle le sacré et les univers fictifs du «  roman<ref>Michel Murat, op. cit., {{p.|189}}.</ref>  ». » On a toutefois pu déceler dans ce livre, où le cadre réaliste se mue perpétuellement par [[anamorphose]] en un cadre-rêverie hérité de l'univers du conte féerique<ref>Louis Baladier, « ''Un Balcon en forêt'' ou le récit-paysage », in ''L'Information littéraire'', {{60e}} année, {{numéro|2}}, avril-juin 2008, p.21 et 24-25</ref>, comme un rappel du fameux objectif assigné par André Breton dans le ''[[Manifeste du surréalisme|Second manifeste du surréalisme]]'' en 1930 :
{{Début citation}}Tout porte à croire qu'il existe un certain point de l'esprit d'où la vie et la mort, le réel et l'imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l'incommunicable, le haut et le bas, cessent d'être perçus contradictoirement. Or, c'est en vain que l'on chercherait à l'activité surréaliste un autre mobile que l'espoir de détermination de ce point<ref>Cité par Hubert Haddad, ''op. cit.'', {{p.|131}}.</ref>.{{Fin citation}}
Selon Hubert Haddad, l'entreprise de Julien Gracq n'a, à sa manière, jamais eu d'autre mobile que l'espoir de détermination de ce point<ref>Haddad, ''op. cit''., {{p.|145}}.</ref>.
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=== La littérature fantastique ===
 
Julien Gracq est également lecteur de [[Edgar Allan Poe|Poe]], de [[Novalis]] et de [[J. R. R. Tolkien|Tolkien]], dont ''[[Le Seigneur des anneaux]]'' lui a causé «  une forte impression  »<ref>''Le Magazine Littéraire'', mensuel {{numéro|527}}, janvier 2013.</ref>.
 
=== Critique de la critique littéraire ===
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{{Début citation}}''Psychanalyse littéraire'' {{incise|''critique thématique''}} ''métaphores obsédantes'', etc. Que dire à ces gens qui, croyant posséder une clef, n'ont de cesse qu'ils aient disposé votre œuvre en serrure<ref>Julien Gracq, ''Lettrines'', in Pléiade II, {{p.|161}}. Les italiques sont de l'auteur.</ref> ?{{Fin citation}}
 
Ce qui est visé ici au premier chef, ce sont quelques-unes des grandes théories interprétatives de l'époque : la critique psychanalytique, le [[freudo-marxisme]] et la méthode [[psychocritique]] de [[Charles Mauron]], qui avait en 1963 publié ''Des métaphores obsédantes au mythe personnel'' (chez le même éditeur que Julien Gracq.) Quant à la critique thématique, elle vise peut-être directement [[Jean-Paul Weber]], qui dans ses ''Domaines thématiques'' (Gallimard, 1963) avait entrepris de commenter, entre autres, les écrits de Gracq lui-même<ref>Berthier, ''op. cit''., p.31.</ref>. Une allusion peu amène à « la critique du non-langage et de «  l'écriture au degré zéro  » dans ''[[Préférences (Gracq)|Préférences]]'' (1961) laisse à penser qu'il ne tenait pas non plus en haute estime les premiers écrits théoriques de [[Roland Barthes]]<ref>Berthier, ''op. cit''., p.29.</ref>. Mais ce que Gracq, de façon plus générale, reproche à la critique littéraire, à une époque où triomphe la [[nouvelle critique (littérature)|nouvelle critique]], c'est sa volonté d'épuiser les significations et les effets des œuvres dont elle s'occupe, sa prétention à détenir un principe d'explication global et définitif<ref>Berhier, p.29.</ref>. Julien Gracq a déplié cette critique dans plusieurs directions.
 
L'une de ces directions le conduit à s'interroger sur la dimension pétrifiante des catégories de l'histoire littéraire. Prenant l'exemple de [[Charles Baudelaire|Baudelaire]], Gracq s'est amusé du fait que, suivant l'angle sous lequel elle approche son œuvre, celle-ci apparaît à la critique, ou bien comme une manifestation tardive du [[romantisme]], ou bien comme constituant l'avant-garde annonciatrice du [[symbolisme (art)|symbolisme]]. Or, explique-t-il dans ''[[En lisant en écrivant]]'', {{Citation|tous les mots qui commandent à des catégories sont des pièges}}, dans la mesure où, au lieu de les prendre pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire de « simples outils », on les confond avec « les catégories originelles de la création », censées baliser des frontières qui par nature, surtout lorsqu'elles sont censées circonscrire le champ d'action des chefs-d'œuvre, sont nécessairement approximatives et fluctuantes<ref>Julien Gracq, ''En lisant en écrivant'', p.174, cité par Philippe Berthier, ''op. cit.'', p.34.</ref>.
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== Œuvres ==
Tous les ouvrages de Julien Gracq ont été publiés aux éditions [[José Corti]] {{incise|il a toujours refusé que ses livres soient publiés au format poche<ref>Selon Patrick Marot, ce refus s'explique par le fait que pour Gracq « l'œuvre suppose un rapport de désir et de distance qui s'incarne dans la qualité de sa présentation matérielle » (« ''Un Balcon en forêt, La Presqu'île'', un tournant dans l'écriture », in Marianne Lorenzi (dir.), ''Julien Gracq, Les Dernières fictions'', Paris, PUF/CNED, 2007, p. 12).</ref>}} à l'exception de ''Prose pour l'étrangère'', publié à 63 exemplaires dans une édition hors-commerce, et qui n'est repris que dans l'édition de la [[Bibliothèque de la Pléiade]] et dans une édition franco-japonaise {{ISBN|4-7837-2846-1}} . L'édition de la Pléiade compte deux volumes, publiés en 1989 et 1995 sous la direction de Bernhild Boie. Elle regroupe l'ensemble des textes mentionnés dans la bibliographie suivante, à l'exception des deux derniers entretiens parus dans le recueil publié en 2002, de ''Plénièrement'', des ''Manuscrits de guerre'' et du récit ''Les Terres du couchant''<ref>[http://www.lexpress.fr/culture/livre/un-inedit-de-julien-gracq-a-paraitre-cet-automne_1565697.html «  Un inédit de Julien Gracq à paraître cet automne  »] par Jérôme Dupuis dans le magazine ''[[L'Express]]'' du 12 août 2014.</ref>.
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* ''[[Au château d'Argol]]'' ([[1938 en littérature|1938]])
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* ''[[Entretiens (Gracq)|Entretiens]]'' ([[2002 en littérature|2002]])
* ''Plénièrement'' ([[Éditions Fata Morgana]] [[2006 en littérature|2006]]) {{commentaire|Réédition d'un texte d'hommage à André Breton publié dans la [[La Nouvelle Revue française|NRF]] en [[1967 en littérature|1967]].}}
* ''Manuscrits de guerre'' ([[2011 en littérature|2011]])<ref>[https://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Julien-Gracq-reporter-de-guerre-inedit-_3639-1756801_actu.Htm «  Julien Gracq, reporter de guerre inédit  »], ''[[Ouest-France]]'', 8 avril 2011.</ref>
* ''[[Les Terres du couchant]]'' ([[2014 en littérature|2014]])}}
 
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* Philippe Berthier, ''Julien Gracq critique'', Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1990. {{plume}}
* Alain-Michel Boyer, ''Julien Gracq, Paysages et mémoire'', Nantes, éd. Cécile Defaut, 2007. {{plume}}
* Frédéric Canovas,  ''L'Écriture rêvée'',  Paris, L'Harmattan, 2000.
* [[Jean Carrière]], ''Julien Gracq, qui êtes-vous ?'', Lyon, La Manufacture, 1986.
* Alain Coelho, [[Franck Lhomeau]], Jean-Louis Poitevin, ''Julien Gracq, écrivain'', Le temps Singulier/SILOE, 1988.
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* ''[[Encres de Loire]]'', {{numéro|43}}, {{date-|janvier 2008}}. Consacrée à la bibliographie de l'écrivain.
* ''[[Europe (revue)|Europe]]'', n°1007, {{date-|mars 2013}}, vol. dirigé par Bernhild Boie.
* ''La Littérature bretonne de langue française'', trois articles par Hervé Carn (p. 249-253), Pascal Rannou: ''Julien Gracq et la Bretagne: un voisin fraternel et inspiré'' (p. 255-273), François Labbé: ''Julien Gracq et la matière de Bretagne (Le Roi pêcheur)'', (p. 274-278), collectif dir. P. Rannou, Editions Yoran Embanner, 2020.
 
=== Liens externes ===
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