« Assurage (alpinisme et escalade) » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucune source ni référence. Interprétation personnelle.
Balises : Révoqué Modification par mobile Modification par le web mobile
→‎Assurage par longueurs : Aucune source ni référence pour appuyer des interprétations personnelles.
Balises : Révoqué Modification par mobile Modification par le web mobile
Ligne 36 :
* le premier de cordée atteint le relais suivant sur lequel il s'attache (il prévient alors son camarade en criant « relais » puis, toujours à la voix, lui signale qu'il est désormais en mesure de le faire monter) ;
* le second de cordée (ou les seconds) défait son auto-assurance, signale à la voix son départ en criant « parti » et grimpe à son tour assuré par le premier pour le rejoindre au relais. Il aura pris soin de récupérer les protections mises en place par son leader.
 
Quel que soit le mode d'assurage, le grimpeur qui éprouve des difficultés dans un passage et entrevoit un probable [[Vocabulaire de l'escalade et de l'alpinisme| dévissage]] crie à son compagnon de cordée "sec" afin que celui-ci se prépare à amortir le [[Vocabulaire de l'escalade et de l'alpinisme|vol]].
 
Selon les conditions météo ou la configuration de la falaise, les grimpeurs ne peuvent pas toujours communiquer à la voix : le leader prend alors l'initiative du déroulement des opérations par une tension exagérément ferme de la corde signifiant que tout a été mis en œuvre pour que le second de cordée entame sa progression en sécurité. Plus rarement, les grimpeurs peuvent aussi communiquer par radio.
 
Généralement, l'assureur (qu'il soit premier ou second de la cordée) passe sa corde dans un [[système d'assurage]] qui permet à la corde de coulisser alors que le grimpeur progresse, mais permet aussi à l'assureur de bloquer facilement la corde en cas de chute. L'assureur peut également utiliser un [[nœud de demi-cabestan]] et un [[mousqueton]] comme dispositif d'assurage, avec l'inconvénient de toronner la corde. En utilisant un dispositif d'assurage fixé au relais, l'assureur peut supporter tout le poids du grimpeur avec très peu d'effort et même arrêter facilement une longue chute. Sur certains terrains, notamment en neige ou en terrain rocheux peu raide, l'assurage à l'épaule ou à la taille peut être utilisé afin de gagner en rapidité dans les manœuvres de corde.