« François Coty » : différence entre les versions
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En 1923, il est élu [[Liste des sénateurs de la Corse|sénateur de la Corse]], mais son élection est contestée par son opposant, notamment pour des faits de corruption et l'implication du brigand [[Nonce Romanetti]] dans sa campagne<ref name="JJ">{{lien web|auteur=Jean Jolly|titre=Coty François|url=https://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/coty_francois0493r3.html|site=Sénat}}.</ref>{{,}}<ref>{{article |titre=Vérification de pouvoirs |périodique=Journal officiel de la République française. Débats parlementaires |date=10 avril 1924 |url texte=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63428680/f3 |passage=689 }}.</ref>{{,}}<ref name="lahousse44">{{harvsp|Lahousse|1998|p=44}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|langue=en|auteur=Allen Douglas|titre=From Fascism to Libertarian Communism|sous-titre=George Valois Against the Third Republic|passage=83|éditeur=University of California Press|année=1993|url=https://books.google.fr/books?id=ziZ7zYRZTYIC&pg=PA83}}.</ref>. Après l'annulation de quatre suffrages de part et d’autre, huit suffrages en tout<ref name="y1">{{harvsp|Sicard-Picchiottino|2006|p=199}}.</ref>{{,}}<ref>{{article |titre=La séance du Sénat |périodique=L’Excelsior |date=11 avril 1924 |url=https://www.retronews.fr/journal/excelsior/11-avril-1924/353/2781639/3/a708662b88bc98a6cef8a712fdbda764?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522Fran%25C3%25A7ois%2520Coty%2522%26sort%3Dscore%26page%3D9%26searchIn%3Dall%26total%3D6026&index=19 }}.</ref>, la majorité absolue n’étant désormais plus atteinte, l'élection est invalidée et le siège déclaré vacant par le [[Sénat (France)|Sénat]] l'année suivante<ref name="Millman">{{harvsp|Millman|2002|p=85-86}}.</ref>{{,}}<ref name="y1">{{harvsp|Sicard-Picchiottino|2006|p=199}}.</ref>{{,}}<ref>{{article |titre=La séance du Sénat |périodique=L’Excelsior |date=11 avril 1924 |url=https://www.retronews.fr/journal/excelsior/11-avril-1924/353/2781639/3/a708662b88bc98a6cef8a712fdbda764?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522Fran%25C3%25A7ois%2520Coty%2522%26sort%3Dscore%26page%3D9%26searchIn%3Dall%26total%3D6026&index=19 }}.</ref>. Une autre élection est prévue en juin, mais Coty ne se représente pas<ref name="y1">{{harvsp|Sicard-Picchiottino|2006|p=199}}.</ref>.
En 1931, François Coty est élu maire d’[[Ajaccio]] comme candidat du [[Comité central bonapartiste|parti bonapartiste]], après avoir dépensé, selon le ''Canard enchaîné'', 14 millions pour cette élection<ref>{{harvsp|Sarran|1990|p=160}}.</ref>. Il contribue financièrement, entre autres, à l'électrification, à la construction d'[[Habitation à bon marché|HBM]], à l'édification du monument aux morts de la Grande Guerre, de la ville d'Ajaccio et à la grotte de Napoléon, et soutient la création et le développement d’écoles de commerce, encourage la culture physique et fait un don en vue de la création d’un stade<ref>{{harvsp|Sicard-Picchiottino|2006|p=197-198}}.</ref>. Durant ce mandat, François Coty collabore au journal ''L'Éveil de la Corse'' avec [[François Pietri]], plusieurs fois ministre, et chef des Croix-de-Feu de l'Île. L'historien et activiste communiste Francis Arzalier relève qu'entre 1931 et 1934, la ligne du journal s'éloigne du bonapartisme traditionnel et {{citation|multiplie les phrases admiratives pour la réussite du fascisme ou du nazisme}}, proposant notamment de {{citation|collaborer, fût-ce avec [l]es ennemis d'hier, au grand nettoyage que prépare la civilisation avancée}} (janvier 1933) et, à propos des réfugiés allemands antinazis, de les {{citation|parquer dans un camp de concentration où on pourrait surveiller de près cette vermine}} (mars 1933)<ref>{{Ouvrage|nom1=Francis Arzalier|titre=Les régions du déshonneur: La dérive fasciste des mouvements identitaires au XXe siècle|éditeur=Librairie Vuibert|année=2014|passage=41|url=https://books.google.fr/books?id=Z_O1DwAAQBAJ&pg=PT41}}</ref>{{,}}{{note|groupe=N|Germanophobe, François Coty souligne dans le ''Figaro'', que si les juifs français se disaient français, les juifs allemands pouvaient difficilement prétendre qu'ils n'étaient pas allemands. Curieusement, le comportement de certains juifs semble le confirmer. Dans sa contribution à l'ouvrage collectif ''La France et l'Allemagne 1932-1939'', Rita Thalmann mentionne un juif allemand, Alfred Rosenthal, qui distribuait des films nazis […], un autre Samuel, plus connu sous le nom de Lucien Leeman, qui a utilisé son poste de directeur de la publicité d'une société cinématographique pour aider la propagande nazie en France, et un troisième, [[Walter Ruttmann]], qu'elle décrit comme un agent de [[Joseph Goebbels|Goebbels]]<ref name='P.Hayes"/>.}}.
==== Patron de presse ====
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