« Massacre du 17 octobre 1961 » : différence entre les versions

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| longitude = 2.351828
| type = [[Répression politique|Répression]]
| morts = de 38, ou 48 ou<small>(rapports officiels)</small><br>à 98 ou plus de 200 <small>(selon lesla période couverte par estimationsl'estimation)</small>
| blessés = Plusieurs centaines
| disparus = Plus de cent
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Le '''massacre du {{date-|17 octobre 1961}}''' est la [[Répression politique|répression]] meurtrière, par la [[police française]], d'une [[manifestation]] d'[[Algériens]] organisée à [[Paris]] par la [[fédération de France du FLN]].
 
Préparée en secret, la manifestation est un [[boycott]] du [[couvre-feu]] nouvellement appliqué aux seuls [[Afrique du Nord|Nord-Africains]]. Alors que les attentats du [[Front de libération nationale (Algérie)|Front de libération nationale]] (FLN) frappent les forces de l'ordre depuis plusieurs mois, l'initiative, non déclarée aux autorités, se veut cependant pacifique. Le FLN, qui y voit un moyen d'affirmer sa représentativité, y appelle tous les Algériens, hommes, femmes et enfants, et leur interdit le port d'armes. Les défilés nocturnes sur les grandes artères de la capitale donnent lieu à des affrontements au cours desquels des policiers font feu. La brutalité de la répression, qui se poursuit au-delà de la nuit du {{date-|17 octobre- 1961-}} dans l'enceinte des [[Camp d'internement français|centres d'internement]], fait plusieurs centaines de blessés, et de nombreux morts. Le nombre de ces morts reste âprement discuté : au fil des dernières décennies, les estimationsévaluations ont oscillé, entre 38les décomptes minimaux des rapports officiels et les estimations d'historiens assises sur des périodes plus ou moins larges, de 38 à plus de 200 morts.
 
Le {{date-|17 octobre 1961}} et ses suites ne sont longtemps perçus que comme l'un des nombreux épisodes liés à la [[guerre d'Algérie]]. À partir des {{nobr|années 1990}}, ils font l'objet d'un traitement médiatique, puis politique plus important à la suite de la publication d'études historiques, de romans, d'un recueil photographique et surtout du retentissant procès de [[Maurice Papon]] {{incise|[[Préfecture de police de Paris|préfet de police de Paris]] en fonction en 1961}} alors jugé pour ses actes pendant l'[[Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)|Occupation]]. En 2012, à l'occasion du {{51e|anniversaire}} de la manifestation, le [[président de la République française]] [[François Hollande]] « reconnaît avec lucidité », au nom de la [[Régime républicain en France|République]], la « sanglante répression » au cours de laquelle ont été tués « des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ».