« François Coty » : différence entre les versions

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En 1926, il rachète [[Rallet|la société des parfums Rallet]]<ref>{{ouvrage|langue=en|auteur=Nigel Groom|titre=New Perfume handbook|éditeur=Springer Science & Business Media|année=1997|pages totales=437|passage=281|isbn= 9780751404036 |url=https://books.google.fr/books?id=UYrDPqLVD-kC&pg=PA281&dq=Rallet&hl=en&sa=X&ved=2ahUKEwj7weK4pKDsAhURyxoKHVX0DOcQ6AEwAXoECAAQAg#v=onepage&q=Rallet&f=false}}.</ref>.
 
À partir de 1922, la société américaine Coty conditionne les parfums Coty aux États-Unis, avec des jus français et de l'alcool américain, afin d'éviter les droits de douane imposés aux États-Unis sur les parfums français<ref name=Jones107>{{harvsp|Jones|2010|p=107}}.</ref>. Ainsi, les parfums sont vendus au même prix qu'en France<ref name=Jones107/>. Des points de vente sont ouverts dans plusieurs villes dont [[Chicago]], [[San Francisco]] et [[Memphis (Tennessee)|Memphis]]<ref name=Jones107/>. Le bénéfice de la société américaine passe de 1 à 4 millions de dollars de 1923 à 1928, les ventes atteignant 50 millions de dollars en 1929, ce qui fait de Coty le leader de la parfumerie (à l'exception des produits de toilette) sur le marché américain<ref name=Jones107/>. Grâce à cette expansion rapide, la société américaine acquiert la majorité des sociétés Coty européennes<ref name=Jones107/>, {{citation|créant ainsi une entreprise cosmétique géante dont le siège légal, se trouvant aux États-Unis, lui donne accès aux principaux marchés américains}}<ref>{{article|auteur=Geoffrey Jones|titre=Firmes mondialisées et imaginaire de la beauté |périodique=Relations internationales|année=2014|numéro=157|doi=10.3917/ri.157.0131}}.</ref>. L'effet de la crise économique de 1929 est aggravé par la réaction de la société, qui réduit fortement ses prix pour essayer de maintenir ses volumes de vente, ce qui entraîne une dépréciation de la marque en termes de prestige et de luxe, les ventes américaines passant néanmoins en 1933 à 3,5 millions de dollars<ref name=Jones110>{{harvsp|Jones|2010|p=110}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|titre=Personality: He Has Young Ideas in Old Line|périodique=New York Times|date=2 septembre 1962|auteur=Richard Rutter|extrait=Sales plumeted from $ 50,000,000 in this country alone in 1929 to $ 3,500,000 in 1933. The depression of course was a major factor. But the management compounded its mounting problems by slashing prices in a desperate effort to gain a mass market. This was a near-fatal move in which prestige and the luxury symbol were vital. The Coty image - and sales - suffered around the world.}}.</ref>. François Coty, vilipendé par la presse française pour évasion fiscale après avoir créé des holdings suisses, se retire de la gestion de la société, désormais confiée à Vincent Roubert<ref name=Jones110/>. Selon Geoffrey Jones {{citation bloc|Le ralentissement des activités de la société Coty peut s'expliquer à plusieurs niveaux. Si la dévalorisation de la marque a été clairement excessive, la conduite de l'entreprise dans son ensemble était trop tributaire de son fondateur, alors même que sa taille croissante exigeait une gestion plus poussée. Au cours des années 1920, François Coty était resté obsédéobsessivement parattaché leau contrôle de tous les aspects de son entreprise en expansion, [...] peut-être à l'excès... La redomiciliation de la propriété à New York et l'énorme concentration sur le marché américain ont peut-être aussi été un pas de trop ». Après la mort de Coty en 1934, [...] il y eut une lutte pour le contrôle majoritaire de l'entreprise par son ex-femme, Yvonne Cotnaréanu}}<ref name=Jones110/>.}}
 
=== Milliardaire, mécène et collectionneur ===
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