« Première présidence d'Emmanuel Macron » : différence entre les versions

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L'[[Observatoire français des conjonctures économiques]] (OFCE) estime en 2017 qu'à politique économique inchangée, la croissance de la France devrait s'établir à 1,6 % de moyenne durant les cinq ans de la présidence d'Emmanuel Macron, et que cela permettrait de faire baisser le chômage à 7,8 % en 2022<ref name="Capital 308-24"/>.
 
Les déficits publics, qui à la fin de la présidence de Nicolas Sarkozy étaient à un niveau de 4,8 % du PIB, ont été ramenés en 2016 à 3,4 %. Le niveau de la dette à la fin de 2016 est de {{nombre|2200|milliards}} d'euros, soit 96 % du PIB. Or les taux d'intérêt étant en train de remonter, Emmanuel Macron devra gérer une éventuelle lourde augmentation du poids de la dette sur les comptes publics<ref name="Capital 308-24"/>. La dette publique de la France a dépassé 100 % du PIB à la fin de {{date-|septembre 2019}}, selon l’Insee<ref>{{lien web|langue=fr|url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/12/20/la-dette-publique-a-depasse-les-100-du-pib-fin-septembre-selon-l-insee_6023559_3234.html|titre=La dette publique de la France a dépassé 100 % du PIB à la fin de septembre, selon l’Insee|auteur1=[[Le Monde]] |auteur2= [[AFP]] |date=20 décembre 2019|consulté le=18 janvier 2020|site=[[lemonde.fr]]}}.</ref>.
 
=== À l’étranger ===
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=== Moralisation de la vie politique ===
{{article connexe|Affaire Benalla}}
Un des premiers textes soumis au Parlement est le [[Lois pour la confiance dans la vie politique|projet de loi de « moralisation » de la vie publique]] (les conjoints, parents, enfants ne peuvent faire partie des collaborateurs Collaborateur des élus et des ministres ; l'[[indemnité représentative de frais de mandat|IRFM]] des parlementaires est remplacée par un remboursement sur note de frais ; suppression de la [[réserve parlementaire]]{{etc}}). Malgré quelques couacs en séance, il est adopté à une large majorité en juillet 2017<ref>{{lien web|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2017/07/29/la-loi-de-moralisation-de-la-vie-politique-largement-adoptee-par-l-assemblee-nationale_5166322_823448.html|titre=Le projet de loi de moralisation de la vie politique largement adopté par l’Assemblée nationale|éditeur=lemonde.fr|date=30 juillet 2017|consulté le=31 juillet 2017}}</ref> et, pour l’essentiel, validé par le [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]]<ref>{{Lien web|langue=|titre= Moralisation de la vie politique : feu vert du Conseil constitutionnel |url=https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/030537622373-moralisation-de-la-vie-politique-feu-vert-du-conseil-constitutionnel-2112855.php|éditeur=lesechos.fr|date=8 septembre 2017|consulté le=8 septembre 2017}}</ref>. Dès l'été 2017, [[François Bayrou]], [[Sylvie Goulard]] et [[Marielle de Sarnez]] doivent quitter le gouvernement en raison d'une enquête sur les assistants parlementaires au Parlement européen ; [[François de Rugy]] doit abandonner en 2019 sa fonction de ministre après des révélations fiscales durant son mandat parlementaire ; [[Laura Flessel]] en 2018 et [[Jean-Paul Delevoye]] en 2019 sont mis en cause des déclarations d'intérêts incomplètes ou inexactes<ref>{{Lien web|langue=|titre= Delevoye, Rugy, Goulard, Benalla… les affaires qui ont ébranlé le quinquennat d’Emmanuel Macron|url=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/07/12/les-affaires-qui-ebranlent-la-republique-exemplaire-version-macron_5488814_4355770.html|éditeur=lemonde.fr|date=17 décembre 2019|auteur1=Maxime Vaudano|auteur2=Jérémie Baruch|consulté le=5 janvier 2020}}</ref>.
 
En juillet 2018, Emmanuel Macron est confronté à la révélation par la presse de violences commises le {{date-|1 mai 2018}} en uniforme de policier (dont il aurait [[Usurpation de fonction|usurpé la fonction]]) par son chargé de mission et sa sécurité [[Affaire Benalla|Alexandre Benalla]]<ref>{{lien web|url=https://www.lejdd.fr/politique/emmanuel-macron-et-alexandre-benalla-se-sont-parles-au-telephone-apres-la-diffusion-de-la-video-3716249|titre=Emmanuel Macron et Alexandre Benalla se sont parlé au téléphone après le début de l'affaire|site=lejdd.fr|date=21 juillet 2018|auteur=David Revault D'Allones|consulté le=22 juillet 2018}}</ref>. Ces faits amènent l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] à créer une [[Commission d'enquête parlementaire en France|commission d'enquête parlementaire]]<ref>{{lien web|langue=|titre=Affaire Benalla : l'Assemblée met en place une commission d'enquête|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/07/19/affaire-benalla-l-assemblee-met-en-place-une-commission-d-enquete_5333783_3224.html|site=[[Le Monde]]|date=19 juillet 2018|consulté le=}}</ref>, tout comme le [[Sénat (France)|Sénat]]<ref>{{lien web|url=http://www.senat.fr/presse/cp20180720b.html|site=http://www.senat.fr|titre="Affaire Benalla" : la commission des lois du Sénat débutera ses travaux dès le 24 juillet}}</ref>. Fin juillet 2018, la popularité d'Emmanuel Macron atteint un point le plus bas<ref name="JDD-Benalla"/>.
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Pendant sa campagne électorale, Emmanuel Macron annonce vouloir {{citation|mettre sous tension l’appareil d’État}} en changeant ou en confirmant l’intégralité des postes de direction de la fonction publique, ce qui est interprété comme la mise en place d'un [[système des dépouilles]] (''spoils system'') comme pratiqué aux États-Unis<ref name="AjustePression">{{Lien web |auteur=Laure Bretton |titre=Haute administration : Macron ajuste la pression |url=http://www.liberation.fr/politiques/2017/10/23/haute-administration-macron-ajuste-la-pression_1605176 |date=23 octobre 2017 |site=liberation.fr |consulté le=24 décembre 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="ChefComptable">{{Lien web |auteur=Ellen Salvi |titre=Macron, «c’est le chef comptable qui a pris le pouvoir |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/120418/macron-c-est-le-chef-comptable-qui-pris-le-pouvoir |date=12 avril 2018 |site=[[Mediapart]] |consulté le=14 avril 2018}}.</ref>. Le rétrécissement des [[Cabinet ministériel|cabinets ministériels]], édicté par décret le 18 mai 2017, contraint par ailleurs leurs membres à s’appuyer davantage sur les administrations<ref name="ChefComptable"/>. Selon le décompte d'''[[Acteurs publics]]'', Emmanuel Macron procède à 49 nominations de directeurs d’[[Administration publique centrale française|administration centrale]] (DAC) ({{nombre|36|hommes}} et {{nombre|13|femmes}}) {{incise|contre 69 sous la [[présidence de François Hollande]], à la même période}}, dont 20 directeurs ayant appartenu au cours de leur carrière à des cabinets de droite, contre 7 à des cabinets de gauche et 4 à des cabinets de gauche et de droite ; hormis le cas de hauts commissaires et d’un délégué interministériel, aucun DAC n'est recruté dans le privé, alors qu'Emmanuel Macron avait annoncé pendant sa campagne électorale qu'au moins un quart des DAC le serait<ref name="ChefComptable"/>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Hauts fonctionnaires : Macron promettait la révolution. Et puis rien, ou presque|url=https://www.nouvelobs.com/politique/20180425.OBS5719/hauts-fonctionnaires-macron-promettait-la-revolution-et-puis-rien-ou-presque.html|site=L'Obs|date=28 avril 2018|consulté le=2018-12-10}}</ref>. ''[[Mediapart]]'' considère que la {{citation|petite révolution}} que pouvait constituer le dispositif annoncé par Emmanuel Macron {{citation|n’a jamais eu lieu}}<ref name="ChefComptable"/>, et ''Libération'' estime qu'Emmanuel Macron {{citation|se démarque peu de ses prédécesseurs}}<ref name="AjustePression" />. [[Roland Lescure]], président LREM de la commission des Affaires économiques à l'Assemblée nationale, reconnaît que la présidence {{cita|n’a pas rempli la promesse du ''spoil system''}}<ref>{{Lien web |auteur=Nathalie Segaunes |titre=Le spoil system, la promesse non tenue d’Emmanuel Macron |url=https://www.lopinion.fr/edition/politique/spoil-system-promesse-non-tenue-d-emmanuel-macron-172269 |date=18 décembre 2018 |site=[[L'Opinion (quotidien français)|L'Opinion]].fr |consulté le= 27 août 2019}}.</ref>.
 
Emmanuel Macron avait affirmé une volonté de réduire le périmètre des services publics en se fixant l'objectif de supprimer {{unité|120000|postes}} de [[Service public en France|fonctionnaires]] en cinq ans<ref>{{lien web|titre={{nombre|120000|fonctionnaires}} en moins, promesse infernale|site=lexpress.fr|date=25 septembre 2018|url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/pas-facile-de-supprimer-120-000-postes-de-fonctionnaires_2036119.html|auteur=Ludwig Gallet |consulté le=27 avril 2019}}</ref>. En avril 2019, le chef de l’État souhaite qu’il n’y ait plus de fermetures d’écoles ou d’hôpitaux d’ici à la fin du quinquennat ou encore assurer pour l’ensemble des citoyens un accès aux services publics {{citation|en moins de trente minutes}} et il a indiqué son intention de voir d’ici 2022, dans chaque canton, une structure dénommée {{citation|France services}} sur le modèle des actuelles [[Maison de services au public|maisons de services au public]]<ref name="Macron-GDN"/>. Il se dit également prêt à renoncer à son objectif de réduire de {{nombre|120000}} le nombre des fonctionnaires<ref>{{lien web|titre=Fonctionnaires: Macron prêt à renoncer aux 120.000 suppressions de postes|site=lefigaro.fr|date=26 avril 2019|url=http://www.lefigaro.fr/conjoncture/fonctionnaires-macron-pret-a-renoncer-aux-120-000-suppressions-de-postes-20190425|auteur=Guillaume Poingt |consulté le=27 avril 2019}}</ref>. En juillet 2019, [[Gérald Darmanin]] acte la diminution de l'objectif de suppressions de postes au sein de la [[Fonction publique française#La fonction publique de l'État (FPE)|fonction publique d'État]], de {{nombre|50000}} à {{nombre|15000}} postes, faisant ainsi passer l'objectif global de {{nombre|120000}} à {{nombre|85000}} suppressions. Cette décision fait suite à l'intégration du ministère de l'Éducation dans les ministères {{cita|sanctuarisés}} à l'issue du [[grand débat national]]<ref>{{Article |auteur1=Guillaume Guichard |titre=Darmanin acte l'abandon de l'objectif de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires |périodique=[[Le Figaro]] |numéro=23310 |date=25 juillet 2019 |pages=23 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/conjoncture/gerald-darmanin-acte-l-abandon-de-l-objectif-de-supprimer-120-000-postes-de-fonctionnaires-20190724 |consulté le=26 juillet 2019 |id= }}.</ref>. En 2020, seulement 6370 postes ont été supprimés<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Frédéric |nom=Sergeur |titre=En 2020, les effectifs de l'Etat vont baisser de... 47 postes |url=https://www.capital.fr/economie-politique/en-2020-les-effectifs-de-letat-vont-baisser-de-47-postes-1351394 |site=Capital.fr |date=2019-09-27 |consulté le=2020-12-01}}</ref>.
 
=== Justice ===
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Le {{date-|14 mars 2019}}, des associations ayant lancé la campagne l'[[Affaire du siècle]], soutenue par une pétition de plus de {{unité|2|millions}} de personnes, déposent un recours devant le [[Tribunal administratif (France)|tribunal administratif]] de Paris. Elles demandent à ce que l’État soit contraint au respect de [[Accord de Paris sur le climat|ses engagements]] en termes de diminution des [[Émission de dioxyde de carbone|émissions de gaz à effet de serre]] en France, et que soit reconnue la notion de [[préjudice écologique]]<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Climat : les associations de l’« Affaire du siècle » déposent un recours administratif contre l’Etat|jour=14|mois=mars|année=2019|url=https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/03/14/climat-les-associations-de-l-affaire-du-siecle-deposent-un-recours-administratif-contre-l-etat_5435739_3244.html|site=Le Monde.fr|éditeur=Le Monde|issn=1950-6244|consulté le=14 mars 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Climat: le recours contre l'Etat déposé (ONG)|date=|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/climat-l-etat-poursuivi-pour-manquements-a-son-obligation-d-action-20190314|site=FIGARO|issn=0182-5852|consulté le=14 mars 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Patricia Jolly|titre=Climat : les associations de l’« affaire du siècle » déposent un recours administratif contre l’Etat|jour=14|mois=mars|année=2019|url=https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/03/14/climat-les-associations-de-l-affaire-du-siecle-deposent-un-recours-administratif-contre-l-etat_5435739_3244.html|site=Le Monde.fr|éditeur=Le Monde|issn=1950-6244|consulté le=16 mars 2019}}.</ref>.
 
Le {{Date-|16 mai 2019}}, Emmanuel Macron reçoit le célèbre cacique [[Raoni Metuktire]] au palais de l'Elysée, alors en tournée européenne avec trois autres représentants indigènes du Xingu. L’Elysée annonce que la France prévoit d'accueillir un sommet international des populations autochtones du monde entier, probablement en juin 2020<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Macron reçoit le chef indien Raoni et l'assure du soutien de la France |url=https://www.europe1.fr/international/macron-recoit-le-chef-indien-raoni-et-lassure-du-soutien-de-la-france-3898980 |site=Europe 1 |consulté le=2020-10-30}}</ref>. Le président français indique à l'issue de l'entretien que la France va « soutenir le projet de Raoni » en lien avec « son engagement pour la biodiversité et la présidence du G7 »<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Le Figaro avec |nom=AFP |titre=Macron reçoit le chef indien Raoni et l'assure du soutien de la France |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/macron-recoit-le-chef-indien-raoni-et-l-assure-du-soutien-de-la-france-20190516 |site=Le Figaro.fr |date=2019-05-16 |consulté le=2020-10-30}}</ref>. <br>
En {{Date-|août 2019}}, Emmanuel Macron accueille le [[Sommet du G7 de 2019|sommet du G7 à Biarritz]] et y rencontre pour la seconde fois le chef Raoni<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Le Figaro avec |nom=AFP |titre=Amazonie: le président Macron a rencontré le chef Raoni à l'issue du G7 |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/amazonie-le-president-macron-a-rencontre-le-chef-raoni-a-l-issue-du-g7-20190826 |site=Le Figaro.fr |date=2019-08-26 |consulté le=2020-10-30}}</ref>.<br>
Le {{Date-|7 septembre 2019}}, le cacique Raoni, alors invité spécial à [[Bordeaux]] d'un meeting de la République en marche, rapporte son échange avec « les gens du gouvernement français » dans une interview accordée au [[Le Monde|Monde]]. Se disant fatigué des promesses qui n'aboutissent pas, il se plaint du retard d'un soutien financier attendu - d'1 million d'euros garanti par le président Macron en mai 2019, prévu avec un délai d'un mois - pour renforcer la démarcation de son territoire<ref>{{Article |langue=fr |titre=Le chef indien Raoni : « Je suis fatigué de toutes ces promesses qui n’aboutissent pas » |périodique=Le Monde.fr |date=2019-09-09 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/09/le-chef-indien-raoni-je-suis-fatigue-de-toutes-ces-promesses-qui-n-aboutissent-pas_5508032_3244.html |consulté le=2020-10-30 }}</ref>.
 
Au cours de l’année 2019, ''[[Les Décodeurs]]'' du ''Monde'' jugent le bilan de la politique écologique et environnementale de sa présidence comme peu positif<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Maxime Vaudano et Agathe Dahyot|titre=Ecologie : quel bilan pour Emmanuel Macron ?|périodique=Le Monde|date=2019-01-10|issn=|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/01/10/ecologie-quel-bilan-pour-emmanuel-macron_5407342_4355770.html|consulté le=2019-03-26|pages=}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=fr |titre=Ecologie : le bilan pas très vert d’Emmanuel Macron |date=2019-06-22 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/06/22/ecologie-le-bilan-pas-tres-vert-d-emmanuel-macron_5480120_4355770.html |consulté le=2019-07-28 }}</ref>. La Commission européenne considère que la France n'atteindra pas ses objectifs en matière d'énergies renouvelables, et il n'y a pas d'accélération de la rénovation des logements anciens. Des subventions élevées aux énergies fossiles subsistent. Il y a encore trop de dérogations pour l'utilisation de pesticides défavorables aux pollinisateurs et des avantages aux agrocarburants sont maintenus malgré leur impact sur la déforestation. En parallèle, de nombreuses mesures favorables aux chasseurs ont été prises. L'État investit peu dans les transports en commun ou la mobilité vélo. Néanmoins, Emmanuel Macron est perçu à l'international comme un {{Citation|héraut de la lutte pour le climat}} pour avoir organisé le ''[[One Planet Summit]]'', en décembre 2017, et remporté le prix de [[Défenseurs de la Terre|Défenseur de la Terre]], remis par l'[[Organisation des Nations unies|ONU]], en septembre 2018. Il échoue cependant à convaincre les États-Unis à respecter les [[Accord de Paris sur le climat|accords de Paris sur le climat]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Maxime Vaudano|titre=Macron et l’écologie|périodique=Le Monde|date=2019-01-10|issn=|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/01/10/macron-et-l-ecologie-apres-18-mois-de-pouvoir-un-inventaire-pas-tres-vert_5407358_3244.html|consulté le=2019-03-26|pages=}}</ref>.
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=== Femmes ===
{{…}}
En 2017, Emmanuel Macron déclare les inégalités entre les femmes et les hommes « grande cause du quinquennat », à l'occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Pour les associations féministes qui saluent {{citation|l’engagement du président}} les moyens budgétaires prévus sont insuffisants, les {{unité|420|millions}} d’euros de budget interministériel annoncés par Emmanuel Macron pour 2018 ne faisant que s’appuyer sur l’existant<ref>{{Lien web|titre=Macron fait de l’égalité femmes-hommes sa «grande cause»|url=https://www.lesoleil.com/actualite/monde/macron-fait-de-legalite-femmes-hommes-sa-grande-cause-5f0724be8a970a676012f0fcb2bf5527|site=lesoleil.com|date=25 novembre 2017}}</ref>. Selon le ministère de l'Intérieur, 146 femmes ont été tuées par leur « partenaire » en 2019, soit une augmentation des cas de féminicides de 21 % sur un an<ref>{{Lien web|auteur=Julie Bénézit|titre=En 2019, le nombre de féminicides a augmenté de 21 % en France|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/08/18/en-2019-le-nombre-de-feminicides-a-augmente-de-21-en-france_6049189_3224.html|site=lemonde.fr|date18 août 2020|consulté le=6 septembre 2020}}</ref>.
 
=== Transports ===
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L'exécutif annonce pour 2019 un projet de loi sur le financement de la [[Dépendance (autonomie)|dépendance des personnes âgées]]<ref>{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/06/13/97002-20180613FILWWW00135-dependance-macron-annonce-une-loi-votee-avant-fin-2019.php|titre=Dépendance: Macron annonce une loi votée avant fin 2019|éditeur=lefigaro.fr|date=13 juin 2018|auteur=Agence France-Presse|consulté le=27 novembre 2017}}</ref>.
 
Au premier trimestre 2020, une [[Pandémie de maladie à coronavirus de 2020 en France|pandémie de maladie à coronavirus]] ([[Maladie à coronavirus 2019|COVID-19]]) se diffuse ({{nombre|5423|cas}}, dont 400 graves ainsi que 127 décès au 15 mars<ref>{{lien web|url=https://www.20minutes.fr/monde/2740227-20200315-coronavirus-direct-coronavirus-touchera-probablement-moitie-francais-selon-jean-michel-blanquer|titre=Coronavirus : 127 morts et 5.423 cas en France... L.A. et New York ferment bars et restaurants...|site=20minutes.fr|date=16 mars 2020|auteur=Delphine Bancaud|consulté le=17 mars 2020}}</ref>) obligeant le président de la République à annoncer en direct à la télévision le 16 mars de fortes restrictions de déplacements dès le 17 mars à midi<ref>{{Article |auteur1= |titre="Nous sommes en guerre": Emmanuel Macron annonce un confinement total en France |périodique=[[La Dernière Heure/Les Sports]] |date=16-03-2020 |lire en ligne=https://www.dhnet.be/actu/monde/l-epidemie-s-aggrave-en-france-emmanuel-macron-va-annoncer-de-nouvelles-mesures-fortes-5e6fc9269978e201d8bcf24c |consulté le=20-06-2020}}.</ref>, tout déplacement devant être justifié par une attestation remplie et signée par toute personne pour justifier sa présence sur la voie publique avec ou sans de moyen de locomotion, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu'à 135 euros<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=CAZENAVE|prénom1=Fabien|titre=Coronavirus. Attestation pour se déplacer, amende jusqu’à 135 €… Ce qu’a annoncé Christophe Castaner|url=https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-attestation-pour-se-deplacer-controles-amende-jusqu-135-eu-ce-qu-dit-castaner-6782865|site=Ouest-France.fr|date=2020-03-16|consulté le=2020-03-17}}</ref>. Fin novembre 2020, le bilan de l'épidémie dépasse les 50 000 morts<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Covid-19 : le bilan dépasse les 50 000 morts en France, mais la décrue se poursuit en réanimation |url=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-la-france-franchit-la-barre-des-50-000-morts-la-decrue-se-poursuit-en-reanimation_4194227.html |site=Franceinfo |date=2020-11-24 |consulté le=2020-12-01}}</ref>.
 
=== Logement ===