« Kayak » : différence entre les versions
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{{voir homonymes|Kayak (homonymie)|Canoë-kayak}}{{Infobox Type de bateau
| nom = Kayak
| photo = Sea Kayak.JPG
| légende photo = Pratique en mer sur un kayak monoplace.
| type = [[Embarcation]] légère
| époque =
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}}
Un '''kayak''', ou parfois '''kayac'''<ref>« Kayac » est une forme peu usitée, connue notamment des joueurs de [[Scrabble]] : [http://www.funmeninges.com/dicoplus-consulter-mot-KAYAC.html « Kayac » dans le ''Dico'' de FunMeninges].</ref> (
Aujourd'hui, un kayak est réalisé en toile imperméable, matériaux synthétique ou pneumatique<ref name=":0" /> et
Le kayak est parfois confondu avec
== Origine et histoire ==
[[Image:Représentations de canoes, de kayaks esquimaux et de harpons en 1722.jpg|vignette|droite|
[[Image:Noatak-Alaska01.jpg|vignette|droite|[[Esquimaux]] en kayak à Noatak (Alaska), 1929.]]
Les kayaks ont été élaborés par les peuples autochtones des régions [[arctique]]s ([[Inuit]]s), qui utilisaient ces canots pour la [[pêche (halieutique)|pêche]] et la [[chasse]] sur les côtes de l'[[océan Arctique]], l'[[Atlantique Nord]], la [[Mer de Béring]] et le [[Pacifique Nord]].
La plupart des peuples Inuits, des îles Aléoutiennes jusqu'au Groenland, s'appuyait sur le kayak pour la chasse de proies variées
=== Formes traditionnelles ===
[[Image:Kaiaks Nelson.JPG|vignette|droite|Exemples de kayaks vers 1880, montrant les kayaks construits et utilisés par les chasseurs [[Yupiks]] et [[Inupiak]]s des côtes d'Alaska au {{s-|XIX}}. {{Citation|Si le kayak des Esquimaux polaires est sans style, c'est que les Esquimaux de [[Culture de Thulé|Thulé]] ne se sont pas efforcés, comme les Groenlandais de la côte Sud-Ouest, de perfectionner les formes des embarcations. L'utilité du kayak y est réduite du fait de la brièveté de la saison de la [[débâcle]] — trois mois à peine — et aussi du danger de naviguer dans des eaux parsemées de glaçons aux arêtes coupantes.}} — [[Jean Malaurie]], 1958<ref>
Selon les époques, les régions et les usages, les embarcations
*
* Le
**Le
** Le qajaq du Groenland Est, qui ressemble au Groenland Ouest, mais s'intègre souvent plus étroitement avec le pagayeur et
=== Construction traditionnelle ===
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[[Image:Kayak des Inuits du Caribou, en peau de phoque, 1966.jpg|thumb|Kayak des Inuits du Caribou, en peau de phoque (1966).]]
Les constructeurs autochtones concevaient et construisaient leurs bateaux en combinant leur expérience et les savoirs traditionnels transmis oralement. Le mot ''kayak'' signifie « bateau de l'homme » ou « bateau de chasseur » ; le kayak était une embarcation personnelle, construite par et pour le chasseur qui l'utilisait (avec l'aide de sa femme, qui
Le constructeur utilisait un système de mesure personnel pour créer un kayak à la mesure de son propre corps. Par exemple
=== Équipement traditionnel ===
Le ''tuilik''
Ces deux types d'équipement permettaient de créer un joint étanche entre le buste de l'homme et son embarcation. Cela permettait l'[[esquimautage]], une technique pour récupérer sa posture initiale après le retournement du kayak, alors que peu d'individus pouvaient nager
Les pagaies pouvaient être simples ou doubles, elles étaient fabriquées en bois avec parfois des renforts en os ou en ivoire aux extrémités. La pagaie groenlandaise est double (deux pales), plus longue et fine qu'une pagaie européenne contemporaine, et s'avère plus maniable dans le vent fort.
[[Image:Greenland Paddle 2.JPG|400px|thumb|center|Pagaie traditionnelle groenlandaise en bois, longue d'environ {{Unité|2,10
Le pont du kayak était également équipé de tous les outils et armes nécessaires à la chasse : couteaux, planchette-support à pagaie, stylet (pour achever le phoque), bouche-plaies, [[harpon]]s pour la chasse aux mammifères marins, lances pour la chasse aux oiseaux, propulseur de harpon (''norsaq'', également outil de secours pour l'esquimautage), pièces bouche-trou (peau, pour réparer), flotteur (peau de phoque gonflée), courroies de remorquage, [[:File:WLANL - Ludovic Hirlimann - Kajak, 1850-1889 - detail (2).jpg|porte-lanière]] (support circulaire permettant le déroulage des lanières de cuir reliant flotteur et pointe de harpon)<ref name="victor" />. À la fin du {{s-|XIX}} apparaissent les supports à fusil (maintien au sec et tir)
<gallery>
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[[File:Russian Sloop-of-War Neva.jpg|thumb| upright=1.2 |Le navire de guerre russe ''Neva'' devant [[Kodiak (ville)|Kodiak]] en 1802, voisinant avec les embarcations (baïdarkas) des natifs d'Alaska.]]
Les contacts avec les Européens impliquèrent graduellement des changements de vie chez les peuples autochtones. Dès le
: « Malgré
[[Image:Greenland kayak seal hunter 2006.jpg|thumb| left|Kayak traditionnel de peau de phoque, [[Kulusuk]] (Groenland), 2006.]]
Vers 1900, l'explorateur [[Knud Rasmussen]] remarque que certaines tribus en contact avec les [[baleinier]]s depuis les années 1860 ont abandonné le kayak et la chasse aux mammifères marins, pour se consacrer à la [[chasse à la baleine]] avec des techniques modernes<ref>
À partir des années 1960, les Inuits du [[Groenland]] s'équipent graduellement de bateaux à moteur (bien que le phoque
Aujourd'hui la culture traditionnelle du kayak a été abandonnée ou oubliée par de nombreux peuples de l'Arctique. Les pères ne l'enseignent plus à leurs enfants depuis les années 1960
=== Pratique récréative du kayak moderne ===
[[Image:Sweden Vaxholm sport 1938.jpg|vignette|droite|Coupe du monde de kayak (sur eau plate) à Vaxholm en Suède, 1938.]]
La pratique récréative du kayak débute très lentement au {{s-|XX}} en Europe et en Amérique du Nord, peut-être en raison d'une difficulté de construction.
À partir des années 1970, avec les premiers kayaks fermés en plastique rotomoulé, cette embarcation commence à avoir un net succès, notamment en France. Bien que le kayak traditionnel fût destiné à la navigation en mer, les constructions modernes et la pratique du kayak à cette époque sont essentiellement destinées à la [[Sports d'eau vive|navigation en
À partir des années 1990 débute un engouement pour le [[kayak de mer]], qui ouvre une nouvelle pratique du kayak loisir et propose une découverte facile de la navigation et de l'espace marins<ref name="richez" />.{{clr}}
== Principes et formes ==
Le
Par exemple
À l'inverse, pour la pratique en mer par exemple, il est nécessaire d'utiliser un kayak très long (environ 5 m) et très étroit. Cela permet au pagayeur de parcourir de longues distances assez rapidement. Ce genre d'embarcation est
En conséquence, ses formes divergent selon la pratique :
* Slalom
* Descente
* Freestyle
== Matériaux et constructions modernes ==
Le kayak polaire de chasse a inspiré la construction de kayaks qui naviguent sous toutes les [[latitude]]s et dans toutes les [[eau]]x salées ou douces du monde. Il en existe en toile imperméabilisée tendue sur ossature rigide éventuellement démontable, en contreplaqué de bois
Les kayaks contemporains dérivent principalement des kayaks de l'Alaska, du nord du Canada
Aujourd'hui, les kayaks de compétition comme de plaisance sont construits avec des matériaux modernes, même si le bois est toujours apprécié pour sa beauté et sa légèreté. On utilise la fibre de verre, le [[kevlar]] et le carbone pour construire des kayaks solides et légers.
=== Équipement moderne ===
[[Image:Fartuch neoprenowy na kajaku do Freestyle'u.jpg|thumb|right|Jupe en néoprène fixée sur l'hiloire d'un [[rodéo (canoë-kayak)|kayak de rodéo]].]]
Au lieu d'un ''tuilik'', les kayakistes modernes utilisent une [[Jupe (kayak)|jupe]] (ou jupette) en matière synthétique imperméable à l'eau (nylon enduit ou néoprène), suffisamment extensible pour bien s'ajuster entre le pont du kayak et le corps du kayakiste, et qui peut être libérée rapidement pour permettre l'évacuation. Le kayak et son utilisateur forment un ensemble solidaire, car une jupe assure
== Techniques ==
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=== Propulsion ===
Le kayakiste est assis sur un siège bas au fond du bateau. Ses pieds reposent sur des cales fixes (en loisir) ou réglables, ou une barre communément appelée « cale-pied » ou «
La force de traction du kayak n'est pas créée par les bras, qui sont en fait accessoires au mouvement. Toute la force vient de deux axes très efficaces du corps humain : les jambes et le tronc. Rapidement, le mouvement peut être disséqué en trois parties :
# Le « catch », qui consiste à entrer une pale de la pagaie dans l'eau avec vigueur et avec le bon angle pour permettre une bonne prise dans l'eau ;
# Le « bloc », qui consiste à bloquer ses bras, durcir son tronc et, à l'aide de sa jambe, du côté utilisé de la pale, amorcer une traction en poussant sur la barre. L'effet escompté est de pousser la hanche qui fera tourner le tronc. Ceci, avec la synergie du bloc des bras, permet à la pagaie de tirer de l'eau. L'image que les entraîneurs utilisent pour décrire le mouvement est que la pagaie doit entrer à chaque coup dans un bloc de béton fendu pour y laisser passer la pagaie. Celui-ci ne bougera pas, c'est le kayak qui va avancer avec l'aide de la traction du tronc et de la hanche ;
# La « sortie », qui consiste à relever le coude à la fin du mouvement de jambe pour préparer l'autre coup.
Sur les [[Course en ligne (canoë-kayak)|kayaks de course en ligne]] et certains [[kayak de mer|kayaks de mer]], le kayakiste commande avec ses pieds une barre de gouverne qui traverse le cale-pied, et actionne par des poulies un gouvernail.
=== Techniques de récupération ===
Ces techniques visent à éviter au pagayeur de se retrouver sous l'eau.
Lors de ces trois techniques, le kayakiste ou le céiste
Simultanément et de façon progressive, il
====
À la suite d'un déséquilibre, volontaire ou non, le pagayeur
Lors de la poussée de redressement, la pale
En fin de mouvement, pour ressortir la pale d'appui hors de l'eau, il faut au préalable lui appliquer un quart de tour très rapide pour qu'elle sorte verticale sans créer une poussée d'eau vers le haut antagoniste au redressement du couple bateau-pagayeur.
* décaler la pale le plus possible latéralement pour augmenter le bras de levier de la force d'appui ;
* ne pas « coller » le manche de la pagaie au pont au risque d'être gêné par
* avoir le coude haut grâce à une légère rotation de l'épaule pour avoir un meilleur rendement musculaire ;
* procéder à un quart de tour très rapide en fin de mouvement afin que la pale sorte parfaitement verticale sans renvoyer d'eau vers le haut.
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L'appui poussé peut être latéral (court en force), glissé (moyennement long) ou godillé (pouvant être maintenu indéfiniment).
====
Le principe et les variantes sont identiques à l'appui poussé sauf qu'ici, le pagayeur est « suspendu » au manche et tire sur celui-ci au lieu de pousser dessus.
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Lors du décalage du manche, la main opposée au déséquilibre vient se placer au niveau de la tête tandis que l'autre bras se tend du côté du déséquilibre afin de profiter du plus grand bras de levier possible.
L'appui tiré
Ce mouvement est la base et le préalable technique de l'esquimautage.
====
[[Fichier:Kayak roll.gif|thumb|Eskimautage standard.]]
{{Article détaillé|Esquimautage}}
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L'esquimautage est l'opération consistant à redresser un kayak chaviré en restant dedans. Esquimauter permet au kayakiste de reprendre sa navigation sans quitter son bateau, idéalement sans y laisser entrer de l'eau, pour autant que son kayak soit muni d'un pontage (ou « jupe ») étanche.
La technique d'esquimautage a été popularisée en Europe par [[Marcel Bardiaux]], ancien champion de France de kayak qui a redécouvert cette technique et esquimauté pour la première fois en 1932. Il existe de très nombreuses techniques pour esquimauter. Parmi les plus courantes dans les pratiques sportives et récréatives modernes
=== Embarquement et débarquement ===
Premièrement,
Deuxièmement,
Sachant cela,
#
#
#
#
#
#
#
Le débarquement consiste à opérer toutes ces opérations dans l'ordre opposé.
* s'appuyer sur le bord du kayak (rotation longitudinale du kayak) ;
* laisser s'écarter le kayak du bord par manque de force ou mauvais placement des appuis (mains et fesses) ;
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{{Article détaillé|Kayak de mer}}
Le kayak de mer est adapté à la navigation maritime. Il est long
=== Kayak en eaux vives ===
*
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=== Kayak en eau plate ===
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=== Sit-on-top ===
Les kayaks sans pont sont dénommés ''sit on top'' (SOT, signifiant «
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=== Pêche et chasse ===
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{{Article détaillé|Pêche en kayak}}
Les kayaks ouverts (''sit on top'') sont notamment privilégiés par les pêcheurs, en raison de leur facilité de pratique et d'aménagement. Des équipements de kayak sont spécifiques à la pêche : rail de ligne d'ancre, compartiments et boites de rangement, porte-cannes, [[Sondeur bathymétrique|écho-sondeur]], stabilisateurs, propulsion par pédalage.
Le kayak ''sit on top'' commence également à être adopté comme embarcation par des pratiquants de [[chasse sous-marine]], pour les mêmes raisons de coût, de facilité de transport et mise à l'eau
=== Transport militaire ===
[[Image:Oper frankton cockle.jpg|thumb|left|[[Opération Frankton]], 1942.]]
Le [[kayak démontable]] est utilisé depuis la [[Seconde Guerre mondiale]] pour des opérations militaires. Pour s'infiltrer sur des distances de plusieurs kilomètres, cette embarcation est discrète et silencieuse. Démontable, ce kayak est facilement transportable (même dans un sous-marin) et facilement dissimulable (démonté ou coulé). De plus, il est très manœuvrable et l'effort physique de propulsion est très efficace. De tels kayaks ont été par exemple utilisés en 1942 pour l'[[Opération Frankton]] (infiltration de commandos depuis l'estuaire de la Gironde vers le port de Bordeaux) ou l'{{lien|Opération Jaywick|trad=Operation Jaywick}}.
Si le kayak démontable est aujourd'hui concurrencé par d'autres modes de déplacements ([[canot pneumatique]] motorisé, propulsion sous-marine), sa pratique fait toujours partie de l'entraînement de certaines unités militaires : commandos et forces spéciales britanniques, [[légion étrangère]] française. Les [[nageur de combat|nageurs de combat]] britanniques utilisent actuellement le kayak démontable biplace ''Aerius II'' du fabricant [[Klepper]]<ref>{{lien web |langue=en |titre=Startseite - KLEPPER Lifestyle GmbH |url=http://www.klepper.com/en/military/video.html |site=KLEPPER Lifestyle GmbH |consulté le=23-08-2020}}.</ref>. Les militaires français utilisent le kayak ''SB Commando'' de [[Nautiraid]]<ref>{{Lien archive |url=https://web.archive.org/web/20080305005007/http://www.nautiraid.com/nautiraid-militaires-kayaks-pliants.html |titre=Kayaks militaires pliants |site=www.nautiraid.com |horodatage archive=20080305005007}}.</ref>, les forces spéciales américaines des kayaks [[Long Haul (kayak)|Long Haul]]<ref>
{{clr}}
== Anecdotes ==
{{Anecdotes|date=mai 2015}}
Avant les premiers contacts entre Européens et Inuits, des kayaks vides venus d'Amérique ou du Groenland ont parfois été retrouvés échoués sur les côtes de Norvège, d'Écosse, de France, ou d'Allemagne. Ces kayaks avaient certainement dérivé à la suite de tempêtes, puis
Quelques exemples d'[[Kayak de mer#Exp.C3.A9ditions pionni.C3.A8res|expéditions en kayak]] :
* Franz Romer traverse en 1928 l'Atlantique en solitaire sur un kayak<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Map of expeditions |url=https://oceanrowing.com/filter?status_not%5B0%5D=S&status_not%5B1%5D=O&status_not%5B2%5D=Rs&status_not%5B3%5D=P&route_ocean%5B0%5D=Atlantic&route_direction%5B0%5D=East+to+West&crew_size%5B0%5D=1&race_type%5B0%5D=Independent&sortby=asc&field=expeditions_arrival |site=oceanrowing.com |date=2023 |consulté le=2023-09-17}}.</ref> ;
* [[Oskar Speck]] voyage d'Allemagne en Australie entre 1932 et 1939 ;
* [[Bernard de Colmont]], accompagné de sa femme Geneviève et d'Antoine de Seynes, descend pour la première fois en kayak la [[Green River (Colorado)|Green River]] et la [[Colorado (fleuve)|Colorado River]] en [[1938 ]];
* Paul Caffyn fait le tour de l'Australie en {{date-|février 1981}} ;
* Howard Rice traverse le Cap Horn en solitaire, en 1989.
Le mot ''kayak'' est un [[palindrome]].
== Notes et références ==
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{{Portail|canoë-kayak|maritime|Autochtones du Canada|Arctique|lacs|sports nautiques}}
[[Catégorie:
[[Catégorie:Pirogue
[[Catégorie:Type de bateaux]]
[[Catégorie:Type de bateaux de pêche]]
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[[Catégorie:Vocabulaire maritime]]
[[Catégorie:Bateau de l'Arctique]]
[[Catégorie:
[[Catégorie:Chasse à la baleine]]
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