« Geoffroy de Lagasnerie » : différence entre les versions
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Geoffroy de Lagasnerie fonde ce nouveau langage d'opposition sur les analyses du [[Black Panther Party]], notamment sur la nature « coloniale » du rapport entre les [[Afro-Américains|Noirs]] et la loi américaine. Ainsi, selon lui, {{Citation|voter, c’est utiliser l’Etat pour imposer sa volonté à quelqu’un d’étranger à soi}}, et {{Citation|c’est à dénier cette violence que servent les catégories abstraites et englobantes du discours politique}}, comme la [[démocratie]], le peuple, l'[[Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes|autodétermination]] ou la [[désobéissance civile]]<ref name=":9" />. Il prône une {{Citation|compréhension réaliste de notre condition}}, qui exige de ne plus considérer l'État comme une entité autonome : {{Citation|ce ne sont pas des “Lois” qui s’imposent à nous, mais des volontés particulières déguisées en Lois et armées de la police}}<ref name=":9" />.
Il réfute également la catégorie de la « [[non-violence]] »<ref name=":10" /> : {{Citation|quelqu’un qui se dit non violent devrait en fait dire : je suis favorable au monopole étatique de la violence et au sacrifice de soi}}<ref name=":11">{{Lien web |langue=fr |prénom=christophe |nom=gueugneau |titre=Violence versus non-violence: le débat revient en force |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/261019/violence-versus-non-violence-le-debat-revient-en-force |site=Mediapart |consulté le=2020-10-20}}</ref>. Il s'étonne, par ailleurs, que beaucoup aient {{Citation|du mal à prendre conscience de la réalité de la violence de l’Etat. L’Etat a beau mettre en prison, perquisitionner, menotter, mutiler, on le considère toujours comme un acteur de pacification}}<ref name=":9" />. Sur la question de la violence, il se revendique de la pensée de [[Günther Anders]], à l'instar de [[Frédéric Lordon]]<ref name=":11" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Détruire le capitalisme avant qu’il ne nous détruise (à propos de Lubrizol) |url=https://blog.mondediplo.net/detruire-le-capitalisme-avant-qu-il-ne-nous |site=Le Monde diplomatique |date=2019-10-07 |consulté le=2020-10-20}}</ref>. L'ouvrage a été salué comme une contribution essentielle à la théorie contemporaine dans un long article de discussion de Willam James Earle paru dans la revue académique de philosophie américaine ''Philosophical Forum''<ref>{{Article |langue=en |prénom1=William James |nom1=Earle |titre=A Critical Study of Geoffroy de Lagasnerie’s La conscience politique |périodique=The Philosophical Forum |volume=51 |numéro=3 |date=2020 |issn=1467-9191 |doi=10.1111/phil.12259 |lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/phil.12259 |consulté le=2020-12-27 |pages=199–219 }}</ref>.
== Prises de position ==
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